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FIFA Club World Cup UAE 2010
	 Technical Report
and Statistics
8 - 18 December 2010
FIFA Club World Cup
UAE 2010
Technical Report
and Statistics
Rapport technique et statistiques
Informe técnico y estadísticas
Technischer Bericht und Statistik
3FIFA Club World Cup UAE 2010
Table of
contents
Foreword 4
Story of the tournament 9
Technical and tactical analysis 23
Statistics and team data 41
Results and rankings 42
Venue and stadiums 43
Match telegrams 44
Official FIFA awards 46
Statistics 48
Referees and assistant referees 54
Preliminary competition 55
Team data 56
FIFA delegation 70
Technical Study Group/Editorial 72
4 Foreword
The 2010 edition of the FIFA Club World Cup presented
by TOYOTA broke new ground with an African team
interrupting the continental dominance of Europe and South
America by reaching the final, even though the trophy itself
went to Europe for the fourth consecutive year.
The competition kicked off on 8 December with some
familiar faces from previous editions of the competition such
as CF Pachuca from Mexico, SC Internacional of Brazil
and TP Mazembe from DR Congo, whilst the international
superstars of FC Internazionale Milano needed no introduction.
In contrast, Hekari United FC had already achieved
history before a ball was kicked, winning the OFC’s O-League
competition to become the first representative from Papua New
Guinea ever to take part in a FIFA competition. Al Wahda Sports
Club, the UAE’s UFL champions, and Seongnam Ilhwa Chunma
FC from Korea Republic completed the list of contenders.
In 2010, an average of over 25,000 supporters per game
were entertained by 27 goals – an average of over three goals
per match – as teams attacked at will.
The previous five editions of the FIFA Club World Cup had
all resulted in the UEFA Champions League winners taking on
the Copa Libertadores champions in the final. Last year
TP Mazembe, the CAF representatives, lost both their matches,
but in 2010, an opening game victory over CF Pachuca in
the quarter-final saw Lamine N’Diaye’s team as in tune on
the pitch as their fantastic supporters were off it.
After the success of the 2010 FIFA World Cup™ in
South Africa, suddenly the international media was looking
at the competition from afar to see whether this team of
predominantly DR Congo players could upset the form book
and re-write African football history.
Joseph S. Blatter
FIFA President
Joseph S. Blatter
FIFA President
Chuck Blazer
Chairman of the Organising Committee
In the semi-final, TP Mazembe’s task was to face
SC Internacional from Porto Alegre, Brazil, whose ranks
included the talented midfielder Andres D’Alessandro, winner
of the Silver Ball Award at the FIFA U-20 FIFA World Cup 2001.
Football has shown on many occasions that reputations
count for nothing when 22 players take to the field, and
TP Mazembe proved this theory once more by nullifying the
threat of their Brazilian opposition and scoring two superbly
executed goals to reach the final.
In the final, FC Internazionale Milano’s opening 20-minute
burst, in which they scored two goals, was ultimately enough
to secure the world club crown, with a late third adding further
gloss. The final proved to be an exciting and worthy conclusion
to the two editions of the competition which were magnificently
hosted in the United Arab Emirates.
Next year, the competition will return to Japan where
a different climate will await the players, and perhaps, on
18 December, a different continental club champion will be
holding aloft the trophy.
We look forward once more to seeing you there.
5FIFA Club World Cup UAE 2010
Chuck Blazer
Chairman, Organising Committee
for the FIFA Club World Cup
UAE 2010
L’édition 2010 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA,
présentée par TOYOTA, a franchi un nouveau palier, une équipe
africaine étant parvenue à briser la domination continentale
européenne et sud-américaine en se hissant jusqu’en finale de la
compétition. Cependant, le trophée a finalement pris la direction
de l’Europe pour la quatrième année consécutive.
La compétition, qui a débuté le 8 décembre, a mis aux
prises des visages familiers des éditions précédentes, à l’image
des Mexicains du CF Pachuca, des Brésiliens du SC Internacional
et des Congolais du TP Mazembe.
Les forces en présence étaient complétées par les Italiens
du FC Internazionale, que l’on ne présente plus, les Sud-Coréens
du Seongnam Ilhwa Chunma FC, champions d’Asie, les locaux du
Al Wahda Sports Club, champions des Émirats arabes unis, et par
le surprenant champion de l’OFC, Hekari United FC, qui avait déjà
écrit l’histoire en devenant la première formation de Papouasie-
Nouvelle-Guinée à se qualifier pour une compétition de la FIFA.
Les quelques 25 000 spectateurs de moyenne auront vu
la bagatelle de 27 buts – soit une moyenne de plus de trois buts
par match –, un total illustrant au mieux le tempérament offensif
des équipes engagées.
Les cinq éditions précédentes de la Coupe du Monde des
Clubs de la FIFA avaient toutes vu les vainqueurs de la Ligue des
Champions de l’UEFA et de la Copa Libertadores s’affronter en
finale. L’année dernière, le TP Mazembe, représentant de la CAF,
avait perdu ses deux rencontres, mais en 2010, les hommes de
Lamine N’Diaye, soutenus par leurs exceptionnels supporters,
ont parfaitement négocié leur entrée en lice face au Pachuca CF.
Après le succès rencontré par la Coupe du Monde de la
FIFA 2010 en Afrique du Sud, les médias internationaux avaient
Chuck Blazer
Président de la Commission d'Organisation
à cœur de vérifier si cette équipe composée majoritairement de
joueurs congolais était capable de bousculer la hiérarchie et ainsi
de récrire l’histoire du football africain.
En demi-finale, la mission du TP Mazembe consistait à se
défaire du SC Internacional de Porto Alegre alors que le club
brésilien comptait dans ses rangs le talentueux milieu de terrain
argentin Andrés D’Alessandro – qui avait été désigné Ballon
d’argent lors de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA en 2001.
Mais le football a déjà montré à de nombreuses reprises
que les réputations ne font pas gagner des matches à elles
seules, ce que le TP Mazembe a une nouvelle fois prouvé en
annihilant la menace brésilienne et en inscrivant deux superbes
buts pour atteindre la finale.
En finale, l’excellent début de match des Milanais –
auteurs de deux buts en vingt minutes – s’avéra suffisant pour
offrir à ces derniers le titre mondial ; un troisième but tardif
donna même un peu plus d’éclat au succès des Intéristes. La
finale de cette édition a été une conclusion digne et palpitante
des deux éditions de la compétition qui ont été si brillamment
organisées aux Émirats arabes unis.
L’année prochaine, la compétition retournera au Japon où
un climat différent attendra les joueurs, et, qui sait, peut-être
qu’au soir du 18 décembre prochain, un champion continental
différent brandira le trophée de la Coupe du Monde des Clubs...
Nous nous réjouissons déjà de vous y retrouver.
Joseph S. Blatter
Président de la FIFA
6 Foreword
La edición de 2010 de la Copa Mundial de Clubes
de la FIFA presentada por TOYOTA marcó un antes y un
después gracias a que un equipo africano logró romper con la
hegemonía europea y sudamericana al alcanzar por primera
vez la final, aunque, de todas maneras, el trofeo se quedara en
Europa por cuarto año consecutivo.
La competición comenzó el 8 de diciembre con algunos
viejos conocidos como el Pachuca CF de México, el Internacional
de Brasil, el TP Mazembe de la RD del Congo y el FC
Internazionale Milano.
Por su parte, el Hekari United FC ya había hecho historia
antes de que el balón echara a rodar, al haber ganado la
O-League de la OFC y convertirse en el primer equipo de Papúa
Nueva Guinea que participa en una competición de la FIFA. El
Al Wahda Sports Club, campeón de la UFL de los Emiratos, y el
Seongnam Illwa Chunma FC, de la República de Corea, cerraban
la lista de clasificados.
En 2010, una media de 25,000 espectadores por
partido festejaron los 27 tantos que anotaron estos equipos
con sed goleadora, arrojando un promedio de tres goles por
partido.
Las cinco ediciones anteriores del Mundial de clubes
habían tenido como protagonistas al ganador de la Liga de
Campeones de la UEFA y al de la Copa Libertadores de la
CONMEBOL. En 2009, el TP Mazembe, representante de la CAF,
perdió sus dos partidos pero, el año pasado, su victoria en el
primer encuentro frente al Pachuca en cuartos de final demostró
que el equipo de Lamine N'Diaye estaba dispuesto a dar a su
público lo que estaba esperando.
Pasado ya el éxito de la Copa Mundial de la FIFA Sudáfrica
2010, la prensa internacional se centró en la competición para
ver si este equipo, formado principalmente por jugadores del
Congo, podría romper con el guión establecido y entrar en la
historia del fútbol africano.
En la semifinal, el TP Mazembe se enfrentó al SC
Internacional de la ciudad brasileña de Porto Alegre, que cuenta
en sus filas con el gran centrocampista Andrés D'Alessandro,
ganador del Balón de Plata en la Copa Mundial Sub-20 de la
FIFA 2011.
El fútbol ha demostrado en numerosas ocasiones que de
nada sirve el palmarés cuando los 22 jugadores saltan al campo
y, para corroborarlo, el TP Mazembe anuló a los brasileños y les
marcó dos goles de libro para pasar a la final.
En el partido hacia la gloria, los primeros veinte minutos
del Inter fueron demoledores; los italianos anidaron el balón dos
veces en el fondo de la red y, aunque ya tenían asegurada la
victoria, lograron anotar un tercer tanto más tarde. El encuentro
fue un emocionante punto final a las dos ediciones de la
competición celebradas en los Emiratos Árabes Unidos.
En 2011, el torneo volverá a Japón, donde los jugadores
notarán el cambio de clima y, tal vez, el 18 de diciembre nos
ofrezca un campeón de otro continente.
Esperamos verlos a todos allí.
Chuck Blazer
Presidente de la Comisión Organizadora
Joseph S. Blatter
Presidente de la FIFA
7FIFA Club World Cup UAE 2010
Joseph S. Blatter
FIFA-Präsident
Chuck Blazer
Vorsitzender der Organisationskommission
2010 drang bei der von TOYOTA präsentierten FIFA
Klub-Weltmeisterschaft erstmals ein Verein aus Afrika in die
Phalanx der europäischen und südamerikanischen Teams ein
und erreichte das Finale – eine historische Leistung, auch wenn
der Titel am Ende doch und zum vierten Mal in Folge nach
Europa ging.
Qualifiziert für das Turnier vom 8. bis 18. Dezember
hatte sich neben den „alten Bekannten“ CF Pachuca
(Mexiko), SC Internacional de Porto Alegre (Brasilien) und
TP Mazembe (DR Kongo) erstmals auch das Starensemble
von FC Internazionale Mailand.
Komplettiert wurde das Teilnehmerfeld durch den
Hekari United FC – der sich mit dem Gewinn der OFC
Champions League als erster Vertreter Papua-Neuguineas
überhaupt das Ticket für einen FIFA-Wettbewerb sicherte –,
den Al Wahda Sports Club (amtierender Meister der VAE)
sowie den Seongnam Ilhwa FC aus der Republik Korea.
Alle Teams spielten unbeschwert nach vorne und
boten den durchschnittlich über 25 000 Zuschauern mit
insgesamt 27 Toren – einem Schnitt von mehr als drei
Treffern pro Partie – beste Unterhaltung.
Bei den letzten fünf Austragungen der FIFA Klub-
Weltmeisterschaft hatten sich im Finale immer der Sieger
der UEFA Champions League und der Gewinner der Copa
Libertadores gegenübergestanden. CAF-Vertreter TP Mazembe,
der vor einem Jahr noch beide Spiele verloren hatte, startete
diesmal wesentlich erfolgreicher in das Turnier: Im Viertelfinale
bezwang das Team von Lamine N’Diaye den CF Pachuca und
zeigte sich dabei ebenso gut aufgelegt wie seine fantastischen
Fans.
Nach dem Erfolg der FIFA Fussball-Weltmeisterschaft
Südafrika 2010™ war die internationale Fachwelt gespannt,
ob es der fast ausschliesslich aus kongolesischen Spielern
bestehenden Mannschaft tatsächlich gelingen würde,
der Geschichte des afrikanischen Fussballs ein weiteres
historisches Kapitel anzufügen.
Im Halbfinale traf der Aussenseiter auf den
SC Internacional aus Porto Alegre, angeführt vom
starken Mittelfeldspieler Andres D’Alessandro, Gewinner
des Silbernen Balls bei der FIFA U-20-Weltmeisterschaft 2001.
Mazembe bewies in dieser Partie einmal mehr, wie
unberechenbar der Fussball ist, und fügte dem brasilianischen
Favoriten durch zwei herrlich herausgespielte Treffer eine
schmerzhafte Niederlage zu.
Der Siegeszug der Afrikaner endete erst im Finale
gegen Inter Mailand, das furios in die Begegnung startete,
in den ersten 20 Minuten bereits zwei Tore vorlegte und kurz
vor Schluss noch zum 3:0-Endstand erhöhte. Die Partie war
ein begeisternder und würdiger Abschluss der beiden überaus
gelungenen Austragungen des Turniers in den Vereinigten
Arabischen Emiraten.
2011 wird der Wettbewerb nach Japan zurückkehren,
wo die Spieler andere klimatische Bedingungen erwarten und
wo am 18. Dezember ein neuer – oder alter – Klubweltmeister
den Pokal in die Höhe stemmen wird.
Wir hoffen, Sie werden sich auch dieses Turnier nicht
entgehen lassen.
Story of the
tournament
10 Story of the tournament
Story of the
tournament
Authors: Erwin Koeman and Roberto T. Brantschen
The seventh edition of the FIFA Club World Cup saw the
event return to last year’s host city, Abu Dhabi, the capital
of the United Arab Emirates, between 8 and 18 December
2010. The champions of all six confederations were joined
by the UAE champions in the quest for the title of world
champion. In the end, it was Internazionale who claimed the
prestigious trophy for the first time after a tournament full
of high-quality and at times thrilling matches.
Play-off for the quarter-finals
Al Wahda (UAE) v. Hekari United (PNG) 3-0 (2-0)
The opening match pitted the UAE champions against the
OFC O-League champions, Hekari United. The Papua New
Guinean side worked hard and their good defensive play
kept the game balanced for long periods. However, two
quick goals shortly before half-time from the technically
stronger UAE outfit all but sealed the game. Hugo (80)
scored the all-important opening goal in the 40th
minute,
firing in from the edge of the penalty area after receiving
a lay-off from Al Hammadi (26), and just a few minutes later,
Fernando Baiano (9) latched on to a through ball from Fahed
Masoud (15) to double Al Wahda’s advantage. The Abu
Dhabi side continued where they left off in the second half,
dominating proceedings before Abdulraheem Jumaa (24)
made it 3-0 in the 71st
minute. Jack (17) had a good chance
to score a consolation goal for Hekari with ten minutes left
on the clock, but Al Wahda goalkeeper Al Hosani (40) was
equal to his long-range effort.
Quarter-finals
TP Mazembe (COD) v. Pachuca (MEX) 1-0 (1-0)
TP Mazembe, CAF Champions League winners in 2009
and 2010, went a long way towards making up for their
disappointing showing in last year’s event by booking their
place in the semi-finals with a 1-0 win over Pachuca. The
game got off to a nervous start with misplaced passes
aplenty before Bedi (13) gave the Africans the lead by
converting a pass from Kabangu (11) in the 21st
minute, just
after Pachuca’s Manso (21) had seen his volley crash against
the post. The Mexicans had a host of chances to equalise
but their efforts were either thwarted by the impressive
Kidiaba (1) in the Mazembe goal or were off target.
Although the DR Congo outfit played the last ten minutes
with ten men, they worked hard and showed exemplary
team spirit to hold on to their lead until full time.
Al Wahda (UAE) v. Seongnam Ilhwa (KOR) 1-4 (1-2)
Korea Republic’s Seongnam Ilhwa took control of the game
from the outset and took the lead as early as the fourth
minute through Molina (11). Al Wahda clawed their way
back into the game halfway through the first half, however,
11FIFA Club World Cup UAE 2010
and Fernando Baiano (9) equalised with a header in the
27th
minute, but just three minutes later, Asian Player of the
Year Ognenovski (4) headed home from a Molina corner to
restore Al Wahda’s advantage. The hard-working and well-
organised Koreans also dominated the second half, and
further goals from Choi (8) and Cho Dong Geon (9) put the
finishing touches to a comfortable 4-1 victory.
Semi-finals
TP Mazembe (COD) v. SC Internacional (BRA) 2-0 (0-0)
The fans who flocked to the impressive Mohammed Bin
Zayed stadium for the first semi-final were treated to a
thrilling, high-paced game between the African champions
and the Copa Libertadores winners, SC Internacional. The
South Americans were cheered on by a sizeable contingent
of travelling fans, and they dominated the first half with
some excellent combination play, using a combination of
short passes and long balls to find the man in space. In the
end, it was only their finishing that let them down with
Rafael Sobis (11), Indio (3) and Wilson Matias (20) all missing
clear-cut opportunities. In the second half, Mazembe gave
their vocal fans even more reason to cheer as Kabangu (11)
opened the scoring with a stunning goal in the 53rd
minute.
The Brazilians then had chances to equalise through Rafael
Sobis, D’Alessandro (10) and substitute Giuliano (8) but
their efforts were either off target or saved by the impressive
Mazembe goalkeeper, Kidiaba (1). In this phase of the
game, the Brazilians played down the middle of the pitch
against the hard-working Mazembe, but the tireless Africans
ultimately saw their spirit rewarded with a second, decisive
goal from Kaluyituka (15). It was a historic victory for TP
Mazembe, who became the first African team to reach the
final of the FIFA Club World Cup.
Seongnam Ilhwa (KOR) v. Internazionale (ITA) 0-3 (0-2)
The second semi-final between Asian champions Seongnam
Ilhwa and UEFA Champions League winners Internazionale
was played in front of a sizeable crowd in Abu Dhabi’s Zayed
Sports City stadium. The match got off to a disappointing
start for the Italians, who lost their playmaker, Sneijder (10),
to injury in the very first minute, but they bounced back
quickly and took the lead even before Thiago Motta (8)
had had a chance to replace the Dutchman as Stankovic
(5) reacted first to a loose ball to slot home. Internazionale
played with great organisation and controlled the game,
treating the fans to a display of assured combination play
before doubling their lead in the 32nd
minute with Zanetti
(4) converting after some wonderful link-up play with Milito
(22). The hard-working Koreans were not disheartened,
however, and they came back into the game with Radoncic
(10) coming close with a header from a Molina (11) free kick
in the 37th
minute, only to see Internazionale goalkeeper
Julio Cesar (1) display his fantastic reflexes to tip the ball
over. In the second half, Internazionale initially concentrated
on protecting their lead, and their efficiency paid off in the
73rd
minute when Milito (22) made it 3-0 by knocking home
a loose ball.
12 Story of the tournament
Play-off for fifth place
Pachuca (MEX) v. Al Wahda (UAE) 2-2 (0-1) 4-2 PSO
There were plenty of goals in this clash but it was Mexico’s
CONCACAF representatives who claimed fifth place after
a penalty shoot-out even though for long periods it had
appeared that Al Wahda would prevail. The first half saw
little by way of goalmouth action but the Abu Dhabi team
claimed the lead in the 44th
minute when Ismaeil Matar (10)
found the back of the net from a pinpoint Hugo (80) cross.
Pachuca found their feet in the second half, and Manso (21),
Aguilar (22) and Arizala (25) all missed excellent chances. A
foul by Al Kamali (36) on Arizala in the 72nd
minute led to a
penalty for the Mexicans and an indirect red card for the Al
Wahda man, but the recently introduced Benitez (10) failed
to convert. When Al Hammadi (26) gave the hosts a 2-0 lead
in the 77th
minute, it looked like Al Wahda were home and
dry but another substitute, Cvitanich (19), had other ideas
as he scored a quick brace, both set up by Arizala, to level
the score at 2-2. As there was no extra time, the game went
straight to penalties and it was Pachuca who ultimately took
the honours.
Play-off for third place
SC Internacional (BRA) v. Seongnam Ilhwa 4-2 (2-0)
Copa Libertadores winners SC Internacional bounced back
from their surprise semi-final defeat at the hands of TP
Mazembe to coast to a 4-2 victory over Seongnam Ilhwa and
claim third place. Both teams started the game in cautious
fashion before the Brazilians opened the scoring with their
very first chance in the 15th
minute, Tinga (7) heading home
a pinpoint cross from Alecsandro (9). The Koreans came
close to grabbing an immediate equaliser but Molina (11)
saw his effort hit the top of the crossbar. The very efficient
South Americans then took advantage by doubling their
lead in the 27th
minute, striker Alecsandro firing home after
a clever lay-off by playmaker D’Alessandro (10). The Asian
champions then suffered a further setback in the 34th
minute
when defender Jang (26) received his second yellow card.
Internacional also dominated the second half, and strikes
from D’Alessandro and Alecsandro saw them run into a 4-0
lead by the 71st
minute. The Koreans, however, scored two
consolation goals in the closing stages through Molina to
leave the final score 4-2.
Final
TP Mazembe (COD) v. Internazionale 0-3 (0-2)
Internazionale won the FIFA Club World Cup for the first
time with a 3-0 victory over TP Mazembe, an outcome
that was never in doubt once they had taken the lead.
In doing so, they added the crown to their two previous
Intercontinental Cup titles from 1964 and 1965. The Congo
DR side, the surprise package of the 2010 tournament,
simply could not find a way to put the well-organised
and impressive Italian outfit under any pressure, and the
Nerazzurri took advantage, dominating the match from
start to finish with their assured combination play. Two
goals in four minutes, from Pandev in the 13th
minute and
Eto’o in the 17th
, put the Italians, who actually did not field
any Italians in the final, firmly on the road to victory as
they controlled the match and the pace of the game. After
missing a number of golden opportunities, Milito (22) was
replaced up front by Biabiany (88), who latched on to a deft
through ball from Stankovic to score the final goal of the
game and seal a 3-0 victory for his team. Despite losing in
the final, TP Mazembe can be proud of their performances,
and fans from all around the world will have fond memories
of the Congo DR outfit’s successful, eye-catching displays.
13FIFA Club World Cup UAE 2010
Compte rendu
de la compétiton
Auteurs : Erwin Koeman et Roberto T. Brantschen
La septième édition de la Coupe du Monde des Clubs de
la FIFA a eu lieu – comme en 2009 – à Abou Dhabi, dans
la capitale des Émirats arabes unis, du 8 au 18 décembre
2010. Le meilleur club de chaque confédération ainsi que
le champion national des Émirats se disputaient à cette
occasion le titre de champion du monde des clubs de la FIFA.
À l’issue de matches passionnants et pour la plupart même
enthousiasmants, l’équipe du FC Internazionale Milano a
remporté cette année le précieux trophée et a ainsi inscrit son
nom pour la première fois au palmarès de cette épreuve.
Match pour une place
en quarts de finale
Al Wahda (UAE) – Hekari United (PNG) 3-0 (2-0)
Le match d’ouverture mettait aux prises le champion des
Émirats et le champion de la O-League de l’OFC, Hekari
United. Le club de Papouasie-Nouvelle-Guinée est longtemps
parvenu à résister grâce à une détermination à toute
épreuve et à une défense solide. Mais, juste avant la pause,
deux des meilleures individualités d’Al Wahda ont frappé à
deux reprises pour prendre les devants : Hugo (80) a ouvert
le score à l’entrée de la surface à la 40e
minute sur une
passe d’Al Hammadi (26). Quelques minutes plus tard, c’est
Fernando Baiano (9) qui a converti une passe en profondeur
de Fahed Masoud (15). En deuxième mi-temps, les joueurs
du club d’Abou Dhabi ont contrôlé le jeu et Abdulraheem
Jumaa (24) a inscrit le but du 3-0 à la 71e
minute. Dix
minutes avant la fin du temps réglementaire, Jack (17) a
eu une occasion pour réduire le score mais le gardien Al
Hosani (40) est parvenu à dévier sa frappe lointaine.
Quarts de finale
TP Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1-0 (1-0)
Le TP Mazembe, vainqueur de la Ligue des Champions de
la CAF en 2009 et 2010, s’est qualifié pour les demi-finales
en battant Pachuca 1-0. Il a ainsi pris sa revanche après sa
performance décevante de l’année précédente. Dans ce
match aux débuts tendus et marqué dans un premier temps
par de nombreuses pertes de balle, Bedi (13) a ouvert le
score pour les représentants africains à la 21e
minute de jeu
sur une passe de Kabangu (11). Quelques moments plus tôt,
le Mexicain Manso (21) avait vu sa reprise de volée s’écraser
sur le poteau. Bien que menés au score, les Nord-Américains
se sont créé de nouvelles occasions d’égaliser, mais soit le
solide gardien Kidiaba (1) repoussait ces assauts, soit les tirs
manquaient la cible. Grâce à sa combativité et son collectif
soudé, l’équipe de RD Congo est parvenue à maintenir son
avance au score malgré son infériorité numérique lors des
dix dernières minutes du match.
Al Wahda (UAE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1-4 (1-2)
Les Sud-Coréens de Seongnam ont pris le match en main
dès le coup d’envoi et ont ouvert le score à la 4e
minute, par
Molina (11). En milieu de première période, Al Wahda est
parvenu à équilibrer le jeu et Fernando Baiano (9) a marqué
de la tête le but de l’égalisation à la 27e
minute. Seulement
trois minutes plus tard, Ognenovski (4), joueur asiatique
de l’année, a permis à son équipe de reprendre les devants
grâce à un but de la tête sur un corner de Molina. Les Sud-
Coréens, très véloces et très bien organisés, ont tout autant
dominé le jeu en deuxième période et ont bouclé le match
sur un convaincant succès 4-1 après des buts de Choi (8) et
Cho Dong Geon (9).
Demi-finales
TP Mazembe (COD) – SC Internacional (BRA) 2-0 (0-0)
Les spectateurs présents dans le magnifique stade
Mohammad bin Zayed ont été témoins d’un match
passionnant et au rythme très élevé. La première demi-
finale mettait aux prises les champions d’Afrique et les
vainqueurs de la Copa Libertadores, le SC Internacional.
Les Sud-Américains, qui pouvaient compter sur le soutien
14 Story of the tournament
de nombreux supporters qui avaient fait le voyage, ont
dominé la première période, notamment grâce à d’excellents
enchaînements. Ils se créaient des espaces et trouvaient
des coéquipiers démarqués grâce à des passes courtes
ou longues. Cependant, les Brésiliens ne parvenaient pas
à conclure. Rafael Sobis (11), Indio (3) et Wilson Matias
(20) ont manqué de convertir les meilleures occasions. En
deuxième période, le TP Mazembe a fait le bonheur de
ses bruyants supporters en ouvrant le score par Kabangu
(11) à la 53e
minute. Les Brésiliens se sont ensuite créé de
belles occasions grâce à Rafael Sobis, D’Alessandro (10)
et Giuliano (8, entré en cours de jeu), mais ont échoué.
Le gardien Kidiaba (1) a de nouveau brillé. En jouant dans
l’axe à ce moment du match, les Brésiliens ont fait les
affaires des Africains, solides dans les duels. La combativité
et l’endurance physique de ces derniers leur a finalement
valu de marquer un second but, grâce à Kaluyituka (15).
Cette victoire historique plaçait pour la première fois un club
africain en finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Seongnam Ilhwa FC (KOR) – FC Internazionale (ITA) 0-3 (0-2)
La deuxième demi-finale s’est déroulée au stade Zayed
Sports City d’Abou Dhabi, et a vu s’affronter le champion
d’Asie Seongnam Ilhwa FC et le vainqueur de la Ligue
des Champions de l’UEFA, l’Inter de Milan. Le club italien
a connu un début de match difficile avec la blessure du
meneur de jeu Sneijder (10) dès la première minute. Mais
avant même que Thiago Motta (8) ne puisse remplacer
le Néerlandais, les Italiens ont ouvert le score. Stankovic
(5) a récupéré un ballon mal dégagé pour marquer. Les
Milanais, très bien organisés, ont contrôlé le match et
ont impressionné les spectateurs par la fluidité de leurs
enchaînements. Zanetti (4) a aggravé le score à la 32e
minute
à l’issue d’une lumineuse remise du talon de Milito (22).
Les Coréens, très véloces, ne se sont pas laissés décourager
et ont finalement trouvé leurs marques. Sur un coup franc
frappé par Molina (11) à la 37e
minute, Radoncic (10) a
presque réussi à marquer de la tête, mais le gardien de
l’Inter, Julio Cesar (1), a réussi un arrêt réflexe pour dévier
le ballon au-dessus du but. En deuxième période, les
représentants européens ont tout d’abord géré leur avance
au score. Très efficace, le club italien a marqué une nouvelle
15FIFA Club World Cup UAE 2010
fois à la 73e
minute par Milito sur un ballon relâché par le
gardien adverse pour clore la marque à 3-0.
Match pour la cinquième place
Pachuca (MEX) – Al Wahda (UAE) 2-2 (0-1) 4-2 t.a.b.
Ce match aux nombreux buts a vu la victoire du représentant
mexicain de la CONCACAF à l’issue des tirs au but,
synonyme de 5e
place. Pourtant, la victoire a longtemps
semblé être du côté d’Al Wahda. En première mi-temps,
alors que le jeu était peu offensif, le club d’Abou Dhabi a
ouvert le score à la 44e
minute par Ismaeil Matar (10), sur
un magnifique centre de Hugo (80). En deuxième période,
Pachuca est mieux rentré dans le match et s’est créé des
occasions par l’intermédiaire de Manso (21), Aguilar (22) et
Arizala (25), mais sans parvenir à conclure. Finalement, une
faute d’Al Kamali (36) sur Arizala à la 72e
minute a donné
lieu à un penalty en faveur des Mexicains et a entraîné
l’expulsion d’un joueur des Émirats. Mais Benítez (10), entré
en jeu quelques instants auparavant, a manqué de convertir
cette occasion. Lorsqu’Al Hammadi (26) a aggravé le score
à la 77e
minute en faveur des hôtes, la victoire ne semblait
plus pouvoir échapper à Al Wahda. Mais Cvitanich (19),
entré suite au deuxième but adverse, a marqué deux buts
sur des passes d’Arizala pour égaliser à 2-2. Finalement,
c’est Pachuca qui a remporté la séance des tirs au but pour
décrocher la cinquième place.
Match pour la troisième place
SC Internacional (BRA) – Seongnam Ilhwa FC 4-2 (2-0)
Le SC Internacional, vainqueur de la Copa Libertadores,
a vengé sa défaite surprise en demi-finales contre le TP
Mazembe en s’imposant clairement 4-2 face au Seongnam
Ilhwa FC, décrochant ainsi la 3e
place. Après un début très
prudent de la part des deux équipes, les Brésiliens ont ouvert
le score sur leur première occasion, à la 15e
minute. Tinga (7)
a marqué de la tête, sur un centre précis d’Alecsandro (9).
Les Sud-Coréens ont presque marqué immédiatement par
Molina (11), dont le tir a cependant fini sur la transversale.
Les Sud-Américains, très efficaces, ont accentué leur avance
à la 27e
minute lorsque l’attaquant Alecsandro a converti
une excellente passe du meneur de jeu D’Alessandro (10)
pour porter le score à 2-0. Les champions d’Asie ont dû
faire face à une situation de plus en plus compliquée à la
34e
minute quand leur défenseur Jang (26), déjà averti, a
été expulsé après un deuxième carton jaune. En deuxième
mi-temps, le SC Internacional a dominé le jeu et a encore
marqué par D’Alessandro et Alecsandro pour mener 4-0 à la
71e
minute. Les Sud-Coréens sont parvenus à réduire l’écart
en fin de match grâce à deux buts de Molina (11), pour un
score final de 4-2.
Finale
TP Mazembe (COD) – FC Internazionale (ITA) 0-3 (0-2)
L’Inter a nettement battu le TP Mazembe (3-0) et remporté
pour la première fois la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA
– après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965. Le
club de la RD Congo, la surprise du tournoi, n’a pas trouvé les
armes en finale pour faire face à un club italien convaincant
et lucide. Les Nerazzurri ont dominé le match dès le coup
d’envoi grâce à une bonne organisation et des enchaînements
précis. En marquant deux buts en l’espace de quatre minutes
seulement – aux 13e
et 17e
minutes par Pandev (27) et Eto’o
(9) – les Européens avaient fait l’essentiel. Par la suite, le club
milanais – pour lequel aucun Italien n’a disputé la moindre
minute – a géré le match en dictant le rythme de la partie.
Après plusieurs échecs de l’attaquant Milito (22) malgré de
belles occasions, son remplaçant Biabiany (88) a converti une
passe précise en profondeur de Stankovic (5) pour inscrire
le but du 3-0. Malgré la défaite en finale, le TP Mazembe
peut être fier de son résultat. Les belles performances et
la sympathie de ce club de la RD Congo resteront dans les
mémoires des supporters du monde entier.
16 Story of the tournament
Crónica del
torneo
Autores: Erwin Koeman y Roberto T. Brantschen
La séptima edición de la Copa Mundial de Clubes de la
FIFA se llevó a cabo –al igual que en 2009– del 8 al 18 de
diciembre de 2010 en Abu Dabi, la capital de los Emiratos
Árabes Unidos. El mejor club de cada confederación, así como
el campeón nacional de EAU, disputaron el título del Mundial
de Clubes. Tras toda una serie de emocionantes y vistosos
encuentros, el FC Inter de Milán logró alzarse con el preciado
trofeo y apuntarse por primera vez en la lista de ganadores.
Partido para la clasificación
de cuartos de final
Al Wahda (ARE) – Hekari United (PNG) 3-0 (2-0)
En el partido inaugural, el campeón de EAU se enfrentó al
campeón de la OFC Hekari United. El equipo de Papúa Nueva
Guinea jugó con gran entrega y estuvo en condición de
mantener la paridad durante largo tiempo. Sin embargo, poco
antes de la pausa, una doble anotación por parte de los árabes
–individualmente más hábiles– aportó el anticipado desenlace
a favor del Al Wahda; con un remate desde el borde del área,
Hugo (80) anotó el gol de ventaja en el minuto 40 sobre pase
de Al Hammadi (26). Instantes después, Fernando Baiano
(9) marcaba el 2 a 0 tras un preciso toque de Fahed Masoud
(15). En la segunda mitad, los jugadores de Abu Dabi dictaron
claramente el juego y Abdulraheem Jumaa (24) subió el 3 a 0
al tanteador en el minuto 71. A diez minutos de la conclusión
del encuentro, Jack (17) tuvo de la oportunidad de anotar el
gol de enlace; sin embargo, el portero árabe Al Hosani (40)
desvió con éxito el lejano remate.
Cuartos de final
T.P. Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1-0 (1-0)
El T.P. Mazembe, campeón de la Liga de Campeones de
la CAF en 2009 y 2010, logró clasificarse para semifinales
gracias a la victoria por 1 a 0 contra el Pachuca, y
rehabilitarse de tal modo por su decepcionante actuación
del pasado año en el Mundial. En un encuentro plagado de
nerviosismo y pases imprecisos en los minutos iniciales, Bedi
(13) adelantó al representante africano en el minuto 21 tras
pase de Kabangu (11). Pocos minutos antes, un potente
remate de volea del mexicano Manso (21) se estrelló contra
el palo. A pesar de la desventaja, los mexicanos dispusieron
de numerosas oportunidades para empatar, que fueron
atajadas por el habilidoso portero Kidiaba (1) o falladas
por falta de acierto de los jugadores del Pachuca en los
metros finales. Pese a jugar los últimos diez minutos con
diez hombres solamente, la escuadra de la R. D. del Congo
consiguió mantener el exiguo resultado merced a su enorme
fibra combativa y sólido desempeño colectivo.
17FIFA Club World Cup UAE 2010
Al Wahda (ARE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1-4 (1-2)
Los coreanos de Seongnam asumieron la batuta desde
el inicio y Molina (11) anotó ya en el minuto 4 el gol de
ventaja. A mediados del primer tiempo, el Al Wahda logró
equilibrar el choque y Fernando Baiano decretó el empate
con potente frentazo en el minuto 27. No obstante,
Ognenovski (4), el mejor jugador asiático del año, volvía a
adelantar a su escuadra tres minutos más tarde con preciso
cabezazo tras un saque de esquina. Los veloces coreanos,
perfectamente organizados, dominaron también la segunda
mitad del encuentro y definieron claramente la contienda
por 4 a 1 gracias a goles de Choi (8) y Cho Dong Geon (9).
Semifinales
T.P. Mazembe (COD) –
SC Internacional de Porto Alegre (BRA) 2-0 (0-0)
En el hermoso estadio Mohammad-Bin-Zayed, los
espectadores gozaron de un encuentro emocionante y un
juego vertiginoso. En la primera semifinal se enfrentaron
el campeón africano T.P. Mazembe y el ganador de la
Copa Libertadores SC Internacional de Porto Alegre.
Los sudamericanos, animados por numerosos hinchas
brasileños, dominaron el primer tiempo mediante hábiles
combinaciones de juego, tocando en corto o lanzando largos
pases de gran precisión a sus respectivos compañeros. Sin
embargo, la gran debilidad del once brasileño residió en su
clamorosa incapacidad definidora, fallando Rafael Sobis (11),
Indio (3) y Wilson Matias (20) goles cantados. En el segundo
tiempo, el hermoso tanto de ventaja del T.P. Mazembe en
el minuto 53 por intermedio de Kabangu (11) arrancó a
sus ruidosos seguidores de las gradas. Si bien los brasileños
dispusieron nuevamente de excelentes oportunidades de
empate a través de Rafael Sobis, D’Alessandro (10) y el
suplente Giuliano (8), todos los tiros pasaron junto a la meta
o fueron desviados por el extraordinario portero Kidiaba (1).
El juego sudamericano, concentrado particularmente en el
medio, abrió oportunidades a la escuadra del T.P. Mazembe
gracias a sus hábiles dribleadores. Finalmente, el gran
espíritu luchador de los africanos fue premiado con el 2 a
0 de la victoria, anotado por Kaluyituka (15). Gracias a esta
victoria, un equipo africano llegaba por primera vez en la
historia a la final de la Copa Mundial de Clubes.
Seongnam Ilhwa FC (KOR) – Inter de Milán (ITA) 0-3 (0-2)
En la segunda semifinal, el campeón asiático Seongnam
Ilhwa FC se enfrentó al ganador de la Liga de Campeones
de la UEFA, el Inter de Milán, en el abarrotado estadio
Zayed Sports City de Abu Dabi. El encuentro se inició con
un inesperado revés para la escuadra italiana cuando el
orquestador de juego Sneijder (10) debió abandonar la
cancha en el primer minuto del encuentro por lesión. Sin
embargo, antes de que Motta (8) ingresara a sustituir al
holandés lesionado, los italianos anotaron el gol madrugador
por medio de Stankovic (5), quien aprovechó un rebote
para adelantar a su escuadra. La labor colectiva y de
conjunto del elenco milanés les permitió dominar el choque,
impresionando a los espectadores con hábiles y vistosas
combinaciones. En el minuto 32, Zanetti (4) aumentó el
tanteador a 2 a 0 tras un llamativo intercambio de toques
con Milito (22). No obstante, los veloces coreanos no se
desanimaron y produjeron algunas acciones de peligrosidad.
A continuación de un tiro libre de Molina (11) en el minuto
37, Radoncic (10) remató potentemente de cabeza, pero el
portero interista Julio Cesar (1) consiguió desviar el esférico
con la punta de los dedos por encima del travesaño. En el
segundo tiempo, el representante de la UEFA se limitó a
dominar a su adversario y, en el minuto 73, Milito aumentó
el resultado final (3-0) tras un rebote en el área.
Partido por el quinto puesto
Pachuca (MEX) – Al Wahda (ARE) 2-2 (0-1) 4-2 t.p.
En este desenlace con goles a granel, el representante
mexicano de la CONCACAF se alzó con el quinto puesto
tras la exitosa tanda de penales. No obstante, durante la
18 Story of the tournament
mayor parte del partido se contaba con una victoria del
Al Wahda. En el primer tiempo, caracterizado por escasas
acciones en el área de rigor, el conjunto de Abu Dabi
abrió la cuenta en el minuto 44 mediante gol de Ismaeil
Matar (10), quien aprovechó un perfecto centro de Hugo
(80) para anidar el esférico en las redes mexicanas. En
el segundo tiempo, el Pachuca tuvo más presencia en la
cancha y dispuso de algunas prometedoras situaciones de
gol por intermedio de Manso (21), Aguilar (22) y Arizala
(25), siendo todas ellas desperdiciadas en los metros
finales. En el minuto 72, una infracción de Al Kamali (36)
a Arizala condujo a un penal a favor de los mexicanos y a
la expulsión del infractor árabe. Sin embargo, el suplente
Benítez (10) falló clamorosamente esta extraordinaria
oportunidad de empate. Cuando en el minuto 77 Al
Hammadi (26) subía el 2 a 0 al marcador para el equipo
anfitrión, el Al Wahda era prácticamente el ganador del
choque. Sin embargo, el ariete suplente Cvitanich (19),
ingresado pocos minutos después, logró lo imposible:
empatar el choque con dos goles, ambos sobre pase de
Arizala. Finalmente, el Pachuca logró definir a su favor la
subsiguiente tanda de penales.
Partido por el tercer puesto
SC Internacional de Porto Alegre (BRA) –
Seongnam Ilhwa FC 4-2 (2-0)
El ganador de la Copa Libertadores Sport Club Internacional
pudo rehabilitarse tras su sorprendente derrota en
semifinales contra el T.P. Mazembe con una clara victoria
por 4 a 2 en el partido por el tercer puesto contra el
Seongnam Ilhwa FC. Luego de un inicio muy cauteloso por
parte de ambas escuadras, los brasileños lograron abrir la
cuenta en el minuto 15 con su primera oportunidad clara
de gol, pudiendo Tinga (7) marcar el tanto de cabeza luego
de un preciso centro de Alecsandro (9). Instantes después,
los coreanos estuvieron a punto de obtener la paridad por
intermedio de Molina (11), pero su remate se estrelló contra
el travesaño. Los afanosos sudamericanos aumentaron
el resultado a 2 a 0 en el minuto 27, cuando el ariete
Alecsandro concluyó una grandiosa jugada del orquestador
de juego D’Allessandro (10). El campeón asiático acusó un
revés adicional en el minuto 34, cuando su defensor Jang
(26), previamente amonestado, fue expulsado de la cancha
por una segunda tarjeta. Tras el intervalo, el Internacional
dominó claramente el partido, anotando dos tantos más
hasta el minuto 71 por intermedio de D’Alessandro y
Alecsandro. Finalmente, en los minutos concluyentes del
encuentro, los coreanos lograron una corrección cosmética
mediante dos tantos de Molina (11), dejando el resultado
en 4 a 2.
Final
T.P. Mazembe (COD) – Inter de Milán (ITA) 0-3 (0-2)
El Inter de Milán pudo ganar por primera vez la Copa
Intercontinental de la FIFA mediante una clara victoria de
3 a 0 contra el T.P. Mazembe, tras dos títulos mundiales
en 1964 y 1965. El equipo sorpresa de la R. D. del Congo
nunca halló la táctica adecuada para contrarrestar el
equilibrado y compacto juego del conjunto italiano. Los
neroazzurri dominaron el desenlace desde el inicio, gracias a
una perfecta organización y un seguro despliegue ofensivo.
Dos goles en cuatro minutos –en los minutos 13 y 17 por
medio de Pandev (27) y Eto’o (9) respectivamente– abrieron
la senda al éxito de la escuadra italiana. A continuación,
el elenco milanés, en el cual no participó ningún jugador
italiano durante todos los 90 minutos, dominó claramente
el partido y el ritmo de juego. Luego de que el ariete Milito
(22) fallara varias oportunidades muy claras de concretar,
su suplente Biabiany (88) consiguió anidar el pase en
profundidad de Stankovic (5) en las redes africanas y
cerrar el marcador con 3 a 0. A pesar de la derrota, el T.P.
Mazembe puede estar muy orgulloso de su labor. La exitosa
actuación del conjunto del congoleño perdurará largo
tiempo en la memoria de los hinchas en todo el mundo.
19FIFA Club World Cup UAE 2010
Turnier-
verlauf
Autoren: Erwin Koeman und Roberto T. Brantschen
Die siebte Austragung der FIFA Klub-Weltmeisterschaft
wurde vom 8. bis 18. Dezember 2010 – wie bereits 2009 –
in Abu Dhabi, Hauptstadt der Vereinigten Arabischen Emi-
rate, durchgeführt. Das jeweils beste Team jeder Konföde-
ration sowie der Landesmeister der Emirate spielten um den
Titel des FIFA-Klub-Weltmeisters. Nach stets guten und teils
sogar begeisternden Fussballspielen konnte in diesem Jahr
der FC Internazionale Mailand die begehrte Trophäe mit nach
Hause nehmen und sich erstmals in die Siegerliste eintragen.
Spiel um den Einzug ins Viertelfinale
Al Wahda (UAE) – Hekari United (PNG) 3:0 (2:0)
Im Auftaktspiel traf der Meister der VAE auf den OFC-
O-League-Meister Hekari United. Das Team aus Papua-
Neuguinea konnte mit grosser Einsatzbereitschaft und
gutem Defensivspiel das Spiel lange ausgeglichen halten. Ein
Doppelschlag der individuell stärkeren Spieler der Emirate
brachte jedoch kurz vor der Halbzeitpause die Vorentschei-
dung für Al Wahda: Den wichtigen Führungstreffer erzielte
Hugo (80) in der 40. Minute auf Zuspiel von Al Hammadi
(26) mit einem Schuss von der Strafraumgrenze. Kurz
danach gelang Fernando Baiano (9) auf einen Pass in die
Tiefe von Fahed Masoud (15) das 2:0. In der zweiten Halb-
zeit dominierten die Spieler aus Abu Dhabi das Spiel, und
Abdulraheem Jumaa (24) gelang in der 71. Minute das Tor
zur 3:0-Führung. Zehn Minuten vor Schluss hatte Jack (17)
die Chance zum Anschlusstreffer, aber Torhüter Al Hosani
(40) konnte den Distanzschuss erfolgreich ablenken.
Viertelfinale
T.P. Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1:0 (1:0)
T.P. Mazembe, 2009 und 2010 CAF-Champions-League-
Sieger, konnte sich dank eines 1:0-Erfolgs über Pachuca für
die Halbfinals qualifizieren und sich so für das enttäuschende
Abschneiden im Vorjahr eindrucksvoll rehabilitieren. In einem
anfänglich nervös geführten und von Fehlpässen gepräg-
ten Spiel brachte Bedi (13) den Afrika-Vertreter auf Zuspiel
von Kabangu (11) nach 21 Minuten in Führung. Kurz zuvor
sah Pachucas Manso (21) seinen Volleyschuss vom Pfosten
abprallen. Auch nach dem Rückstand hatten die Mexika-
ner diverse Ausgleichschancen, aber entweder konnte der
starke Torhüter Kidiaba (1) diese erfolgreich abwehren,
oder die Schüsse verfehlten ihr Ziel. Dem Team aus der DR
Kongo gelang es, obwohl in den letzten zehn Minuten mit
einem Mann weniger, dank grossem Kampfgeist und einer
geschlossenen Mannschaftsleistung den knappen Vorsprung
über die Zeit zu retten.
Al Wahda (UAE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1:4 (1:2)
Die Koreaner aus Seongnam nahmen von Beginn an das
Heft in die Hand, und bereits in der 4. Minute erzielte
Molina (11) den Führungstreffer. Mitte der ersten Halbzeit
gelang es Al Wahda, das Spiel ausgeglichener zu gestalten,
und Fernando Baiano (9) gelang mittels Kopfballtor der
zwischenzeitliche Ausgleichstreffer in der 27. Minute. Nur
drei Minuten später brachte Asiens Fussballer des Jahres,
Ognenovski (4), sein Team mittels Kopfballtor nach Ecke
von Molina wieder in Führung. Die laufstarken und sehr gut
organisierten Koreaner beherrschten auch in der zweiten
Halbzeit das Spiel und kamen durch Tore von Choi (8) und
Cho Dong Geon (9) zu einem diskussionslosen 4:1-Erfolg.
Halbfinale
T.P. Mazembe (COD) –
SC Internacional de Porto Alegre (BRA) 2:0 (0:0)
Im schönen Mohammad-Bin-Zayed-Stadion bekamen die
Zuschauer ein packendes und temporeiches Spiel zu sehen.
Im ersten Halbfinalspiel trafen der Afrikameister und der
Copa-Libertadores-Gewinner SC Internacional aus Porto
Alegre aufeinander. Die Südamerikaner, die auf die Unter-
20 Story of the tournament
stützung zahlreich mitgereister Fans zählen konnten, domi-
nierten dabei in der ersten Halbzeit das Spiel durch gelun-
genes Kombinationsspiel. Sowohl mit Kurzzuspielen wie
auch mit langen Pässen konnte der freie Mitspieler gefunden
werden. Einzig beim Torabschluss versagten die Brasilianer.
Rafael Sobis (11), Indio (3) und Wilson Matias (20) verga-
ben beste Chancen. In der zweiten Halbzeit erfreute T.P.
Mazembe seine lautstarken Fans mit dem herrlichen Füh-
rungstor von Kabangu (11) in der 53. Minute. Die Brasilianer
kamen zwar in der Folge durch Rafael Sobis, D’Alessandro
(10) und den eingewechselten Giuliano (8) zu guten Aus-
gleichschancen, die aber das Tor verfehlten oder vom ausge-
zeichneten Torhüter Kidiaba (1) abgewehrt werden konnten.
Die Brasilianer kamen in dieser Phase durch ihr Spiel durch
die Mitte dem zweikampfstarken Team aus T.P. Mazembe
entgegen. Der Kampfgeist der unermüdlichen Afrikaner
wurde schliesslich durch den 2:0-Siegtreffer von Kaluyituka
(15) gekrönt. Dank diesem historischen Sieg gelang es
erstmals einem afrikanischen Team, das Finale der FIFA Klub-
Weltmeisterschaft zu erreichen!
Seongnam Ilhwa FC (KOR) –
FC Internazionale Mailand (ITA) 0:3 (0:2)
Im zweiten Halbfinalspiel trafen im gut gefüllten Zayed-
Sports-City-Stadion in Abu Dhabi der Asienmeister Seong-
nam Ilhwa FC und der UEFA-Champions-League-Sieger
FC Internazionale Mailand aufeinander. Für das Team aus
Italien begann das Spiel höchst unerfreulich, da bereits in
der ersten Minute Spielmacher Sneijder (10) verletzungsbe-
dingt ausfiel. Noch bevor Thiago Motta (8) den Niederländer
ersetzen konnte, gelang den Italienern die frühe Führung.
Stankovic (5) reagierte auf einen Abpraller am schnellsten
und erzielte das Führungstor. Die sehr gut organisierten
Mailänder kontrollierten das Spiel und beeindruckten
die Zuschauer mit einem flüssigen Kombinationsspiel. In
der 32. Minute gelang Zanetti (4) nach herrlichem Zusam-
menspiel mit Milito (22) die 2:0-Führung. Die laufstarken
Koreaner liessen sich aber dadurch nicht entmutigen und
kamen in der Folge besser ins Spiel. Im Anschluss an einen
von Molina (11) getretenen Freistoss wäre Radoncic (10)
mittels Kopfball in der 37. Minute beinahe der Anschluss-
treffer gelungen. Inter-Torhüter Julio Cesar (1) konnte aber
den Ball reaktionsschnell noch über das Tor lenken. In der
zweiten Halbzeit verwalteten die UEFA-Vertreter zunächst
die Führung. Dem sehr effizient spielenden Team aus Italien
gelang durch seinen Stürmer Milito (22) in der 73. Minute
nach einem Abpraller das Tor zum 3:0-Endergebnis.
Spiel um Platz fünf
Pachuca (MEX) – Al Wahda (UAE) 2:2 (0:1) 4:2 n. E.
In dieser torreichen Partie konnte der CONCACAF-Vertreter
aus Mexiko durch einen Sieg im Elfmeterschiessen das Spiel
21FIFA Club World Cup UAE 2010
um Platz fünf für sich entscheiden. Lange Zeit sah
es aber nach einem Sieg für das Team von Al Wahda
aus. In der ersten Halbzeit, die durch wenige Strafraum-
aktionen geprägt war, gelang dem Team aus Abu Dhabi
in der 44. Minute durch Ismaeil Matar (10) das Führungs-
tor. Dieser konnte einen schönen Flankenball von Hugo
(80) erfolgreich verwerten. In der zweiten Halbzeit kam
Pachuca besser ins Spiel und durch Manso (21), Aguilar
(22) und Arizala (25) zu guten Torchancen, die aber nicht
verwertet wurden. Schliesslich führte in der 72. Minute ein
Foul von Al Kamali (36) an Arizala zu einem Elfmeter für die
Mexikaner und einer gelb-roten Karte gegen den Spieler
aus den Emiraten. Der kurz zuvor eingewechselte Benítez
(10) vergab jedoch diese gute Ausgleichsmöglichkeit. Als
Al Hammadi (26) die Gastgeber nach 77 Minuten 2:0 in
Führung brachte, sah Al Wahda wie der sichere Sieger aus.
Dem darauf eingewechselten Stürmer Cvitanich (19) gelan-
gen in der Schlussphase jedoch noch zwei Tore – jeweils
auf Zuspiel von Arizala – zum 2:2-Endstand. Das direkt
folgende Elfmeterschiessen konnte dann Pachuca zu
seinen Gunsten entscheiden.
Spiel um Platz drei
SC Internacional de Porto Alegre (BRA) –
Seongnam Ilhwa FC 4:2 (2:0)
Der Copa-Libertadores-Sieger Sport Club Internacional
konnte sich für die überraschende Halbfinalniederlage
gegen T.P. Mazembe mit einem deutlichen 4:2-Sieg gegen
Seongnam Ilhwa FC rehabilitieren und den 3. Rang errei-
chen. Nach einem von beiden Teams vorsichtig gestalteten
Beginn gelang den Brasilianern in der 15. Minute mit der
ersten Chance das Führungstor. Tinga (7) konnte mittels
Kopfball einen präzisen Flankenball von Alecsandro (9)
verwerten. Die Koreaner kamen durch Molina (11) fast
postwendend zum Ausgleich, aber sein Schuss traf die Lat-
tenoberkante. Die sehr effizient spielenden Südamerikaner
bauten ihren Vorsprung in der 27. Minute aus. Angreifer
Alecsandro vollendete ein gutes Zuspiel von Spielmacher
D’Alessandro (10) zum 2:0. Der Asienmeister musste in
der 34. Minute einen weiteren Rückschlag hinnehmen,
als der bereits kurz zuvor verwarnte Verteidiger Jang
(26) die zweite Verwarnung erhielt und den Platz ver-
lassen musste. In der zweiten Halbzeit dominierte Sport
Club Internacional das Spiel und konnte durch Tore von
D’Alessandro und Alecsandro bis zur 71. Minute auf 4:0
ausbauen. Den Koreanern gelang in der Schlussphase
durch zwei Tore von Molina (11) noch eine Resultatkorrek-
tur zum 4:2-Endstand.
Finale
T.P. Mazembe (COD) –
FC Internazionale Mailand (ITA) 0:3 (0:2)
Der FC Internazionale Mailand konnte durch einen nie
gefährdeten 3:0-Sieg über T.P. Mazembe – nach dem
Gewinn des Interkontinental-Pokals 1964 und 1965 –
erstmals die FIFA Klub-Weltmeisterschaft gewinnen. Das
Überraschungsteam aus der DR Kongo fand im Finalspiel
keine Mittel, um das sehr abgeklärt und überzeugend
auftretende Team aus Italien in Bedrängnis zu bringen.
Die „Nerazzurri“ dominierten dank guter Organisation
und sicherem Kombinationsspiel das Spiel von Beginn an.
Zwei Tore innerhalb von vier Minuten – in der 13. und 17.
Minute durch Pandev (27) und Eto’o (9) erzielt – sorgten
früh für eine Vorentscheidung zugunsten des Teams aus Ita-
lien. Danach kontrollierten die Mailänder, bei denen in den
90 Minuten kein Italiener zum Einsatz kam, das Spiel und
den Spielrhythmus. Nachdem Angreifer Milito (22) mehrere
gute Chancen nicht verwerten konnte, gelang dem für
ihn eingewechselten Biabiany (88) auf präzisen Pass in die
Tiefe von Stankovic (5) das Tor zum 3:0-Endergebnis. Trotz
der Niederlage im Finalspiel konnte T.P. Mazembe auf seine
Leistung stolz sein. Der erfreuliche und erfolgreiche Auftritt
des Teams aus der DR Kongo wird den Fans in aller Welt in
guter Erinnerung bleiben.
Technical and
tactical analysis
24 Technical and tactical analysis
Technical and
tactical analysis
Authors: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens and
Abdel M. Hussein
In many respects, this edition of the FIFA Club World Cup
was like none that had come before. For the first time
since the tournament was launched in 2000, the final
featured a team from outside the two supposedly strongest
confederations, South America and Europe. Indeed, since
the introduction of the current competition format in
2005, all the finals have been contested by the winners of
the UEFA Champions League and the Copa Libertadores.
Two of these finals have been won by the South American
representatives and the last four in a row by their European
counterparts (including 2010). Ultimately, Internazionale
proved too great a hurdle for CAF representatives TP
Mazembe in the final, but the very fact that the 2009 and
2010 African Champions League winners reached the final
was a huge success in itself.
At the end of a year that had a distinctly “African”
flavour – thanks to the FIFA World Cup™ in South Africa –
Africans were therefore once again able to underline their
development and status in world football. TP Mazembe’s
appearance in the final was not the only African highlight
of the tournament: Samuel Eto’o of Internazionale was
voted Player of the Tournament by FIFA’s Technical Study
Group and received the adidas Golden Ball, while Dioko
Kaluyituka, one of TP Mazembe’s most outstanding players,
took the Silver Ball. The Bronze Ball went to a non-African
player, Andres D’Alessandro of SC Internacional. Compare
this with last year, when the winners of the three awards
were Lionel Messi (Barcelona), Juan Verón (Estudiantes de
La Plata) and Xavi (Barcelona) – two Argentinians and a
Spaniard.
Italian football has traditionally been renowned for a
high degree of tactical discipline in terms of its defensive
organisation, with Arrigo Sacchi regarded as one of the
greatest exponents of this trend in the 1980s. Internazionale
demonstrated all of these abilities to perfection, providing
a textbook example of defensive organisation. Their players
repeatedly showed a great ability to move as a defensive
unit, thus denying their opponents the space to build
attacks. When called upon to make direct challenges
in defence, the Internazionale players almost always
won the ball fairly without committing a foul. It is little
wonder, therefore, that they recorded the least fouls of
any participating team, committing only six fouls within 20
metres of their goal. It is also hardly surprising that they
were the only team not to concede a goal. Traditional Italian
defensive play therefore once again proved to be the trump
card. Moreover, Internazionale were supremely efficient at
converting chances. In the semi-final, they needed only three
chances to score three goals, and in the final they capitalised
on three of their seven chances.
The worldwide growth of football also works in the other
direction, however, as shown by TP Mazembe. The passion
of African football was evident in every tackle made by the
25FIFA Club World Cup UAE 2010
Congolese team’s players. They wanted to win the ball as
quickly as possible and never shied away from making a
direct challenge. Yet these challenges were often impetuous
and hasty and could cause gaps in their defence and above
all unnecessary fouls – particularly near their own goal. This
was shown by the number of fouls they committed in their
semi-final (6) – as many as Internazionale in two matches!
Nevertheless, TP Mazembe’s vast improvement in defensive
organisation was obvious – especially compared to last year.
They were more compact and made it very difficult for their
semi-final opponents, SC Internacional, to make inroads
on their goal, especially through the middle. A vital factor
in modern football is the ability to switch from defence
to attack and vice versa. TP Mazembe were very adept
at making a forward transition, as demonstrated by their
second goal in the semi-final.
The worldwide growth of football has therefore enabled
the so-called “underdogs” to pick up the modern elements
of football, and they have been able to marry key tactical
aspects such as defensive organisation on the pitch and
quick transitions from defence to attack with their own
“African” football roots, enabling them to take the next
step in their development. Ghana already showed this at
the 2010 FIFA World Cup South Africa™ and now the
same developments are apparent in African club football.
It will be fascinating to see how this trend develops.
The success of the African representatives meant
disappointment for the South American representatives
as SC Internacional became the first winners of the Copa
Libertadores not to reach the final. The team, led by coach
Celso Roth, had once again come into the competition
with high hopes following their victory in 2006, however
the greater tactical discipline shown by their opponents TP
Mazembe in the semi-final prevented them from reaching
the final as expected. Nevertheless, the excellent individual
qualities of their players, such as D’Alessandro, Tinga and
Alecsandro, are undoubted. The team created several
good chances but, unlike Internazionale, failed to convert
these into goals. As the semi-final wore on, the quality
of SC Internacional and the rigorous tactical discipline
of TP Mazembe cancelled each other out, and there was
ultimately a very fine line between the winners and the
losers. In the play-off for third place, SC Internacional,
aided by a red card shown to opponents Seongham
Ilhwa from Korea Republic – made better use of the extra
space available, especially down the wings, and also ably
capitalised on their own individual qualities. However, when
they came up against a tactically adept, hard-working team,
the South Americans appeared to rely too heavily on their
individual skills and seemed to get “trapped” in their style
of play, in a manner reminiscent of Brazil’s display during the
quarter-final of the 2010 FIFA World Cup™ in South Africa
26 Technical and tactical analysis
against the Netherlands. Despite the global spread of the
game, perhaps this type of football is more deep-rooted in
South American club traditions than it first appears.
AFC representatives Seongnam Ilhwa displayed the familiar
Asian virtues that their compatriots Pohang Steelers had
also shown at last year’s competition, namely hard work
combined with iron tactical discipline; players with well-
honed technique; fast, modern and technically adept
transitions from defence to attack and vice versa; and
dangerous set pieces. It is almost as if East Asian teams
have been paying the most attention to the development of
global football. Virtually all aspects of the modern game are
reflected in their style of play. It is little wonder, therefore,
that the key technical and tactical statistics, such as the
number of passes, passes completed, touches of the ball,
time in possession, etc. were almost identical between
Seongnam Ilhwa and Internazionale in the semi-final.
These are all aspects that can be learned and implemented
very well through good observation and above all through
discipline – and the Koreans appear to have done this to
excellent effect. However, the cleverness and efficiency of
a top team such as Internazionale is not easily learned and
this proved to be the key difference in the semi-final. While
the Italians scored a goal from almost every opportunity,
the Koreans missed 18 promising opportunities to shoot or
score. However, the solidity of Asian and above all East Asian
teams was more than evident, which undoubtedly provides
an excellent basis for further development.
Pachuca were making their third appearance at the FIFA
Club World Cup for the third time after their participation
in the 2007 and 2008 editions. Despite this experience,
they were only able to achieve a fifth-place finish this time
round. As in previous years, their players displayed excellent
technique and a willingness to chase the ball, both of which
appear to be basic virtues of Mexican football coaching,
as last year’s representatives Atlante also impressed with
these technical and tactical aspects of the game. However,
it was noticeable that, unlike other teams, Pachuca slowed
the pace down when launching attacks. It was difficult
to assess the reason for this, whether it be the style of
play (ball control) or other elements. Nevertheless, it was
obvious that speedy transitions from defence to attack – a
key characteristic of modern football and one shared by the
other teams in the competition – is not something Pachuca
have in their armoury.
Al Wahda from Abu Dhabi represented the United Arab
Emirates with honour. The team’s sixth-place finish,
following a penalty shoot-out defeat to Pachuca, did not
detract from the fact that they largely met the expectations
of their countrymen. By qualifying for the quarter-final,
Josef Hickersberger’s charges redressed the criticism levelled
against last year’s representatives from the Emirates, Al Ahli
from Dubai, after their early elimination. If Al Wahda had
shown greater concentration, they would probably also
have held on to their 2-0 lead in the play-off for fifth place.
Nevertheless, it was evident that the coach had left his mark
on Al Wahda. Their play was based on sound defensive
organisation and, by using their speedy strikers to good
effect, they repeatedly impressed onlookers with their quick
transitions from defence into attack. Because Al Wahda
27FIFA Club World Cup UAE 2010
were set up with wingers, many of their attacks in the final
third were created down the flanks.
There was another first in this year’s edition of the FIFA
Club World Cup in addition to the competition’s first final
appearance by an African team. The qualification of Hekari
United from Papua New Guinea was the first time in the
history of the tournament that a team from outside Australia
or New Zealand had represented the OFC.
Hekari United put everything they had into the competition,
including hard work and physical strength in attack, and
made themselves as hard as possible to beat. However, the
technical and tactical gap to the other teams was very high,
as testified by the resounding defeat against Al Wahda.
Nevertheless, thanks to the worldwide growth of football,
a new participant has entered the annals of FIFA final
competitions – and perhaps not for the last time.
28 Technical and tactical analysis
Analyse
technique et tactique
Auteurs : Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens et
Abdel M. Hussein
La dernière édition de la Coupe du Monde des Clubs de
la FIFA n’était pas une édition comme les autres. Pour la
première fois depuis la naissance de cette compétition en
2000, la finale ne mettait pas aux prises les représentants
des deux confédérations considérées comme les plus fortes,
l’Amérique du Sud et l’Europe. Depuis l’introduction du
format actuel en 2005, toutes les finales ont en effet été
disputées entre le vainqueur de la Ligue des Champions
de l’UEFA et le vainqueur de la Copa Libertadores, les Sud-
Américains remportant la victoire à deux reprises après quoi
les Européens sont sortis vainqueurs les quatre dernières
fois. Le FC Internazionale Milano s’est montré bien trop fort
en finale pour le représentant de la CAF, le TP Mazembe.
Mais l’accession en finale constitue un grand succès pour le
vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2009 et 2010.
À la fin d’une année de football très « africaine » qui a vu
la Coupe du Monde de la FIFA 2010 organisée en Afrique
du Sud, les Africains ont ainsi pu briller une nouvelle fois et
prouver leurs progrès et leur valeur sur la scène du football
international. Mais le continent a aussi connu d’autres
sommets lors de ce tournoi. Le Milanais Samuel Eto’o a
été élu meilleur joueur de la compétition par le Groupe
d’étude technique de la FIFA et a reçu le Ballon d’or adidas.
Dioko Kaluyituka du TP Mazembe, un des plus brillants
joueurs du club congolais, s’est vu décerner le Ballon
d’argent et Andrés D’Alessandro du SC Internacional, seul
non-africain récompensé, a remporté le Ballon de bronze.
À titre de comparaison : l’an passé, les vainqueurs de ces
29FIFA Club World Cup UAE 2010
récompenses s’appelaient Lionel Messi (FC Barcelone), Juan
Veron (Estudiantes de La Plata) et Xavi (FC Barcelone) : deux
Argentins et un Espagnol !
Traditionnellement, le football italien se caractérise par une
grande discipline tactique dans son organisation défensive.
Dans les années 1980, Arrigo Sacchi était considéré en
Italie comme l’un des principaux acteurs de cette tendance.
L’Inter de Milan a démontré ces aspects à la perfection, ou
presque, lors de ce tournoi. Le club a maîtrisé l’organisation
défensive comme elle est décrite dans les livres. Les joueurs
déplaçaient systématiquement leur bloc défensif de manière
si habile que l’adversaire ne disposait d’aucun espace pour
développer son jeu. En situation de un contre un, les Italiens
s’imposaient et reprenaient possession du ballon à l’issue
d’un duel où ils ne commettaient pas de faute. Il n’est pas
étonnant qu’avec seulement six fautes commises à proximité
du but (périmètre de 20 m), l’Inter ait été l’équipe à avoir
commis le moins de fautes. Il n’est pas étonnant non plus
que l’Inter n’ait concédé aucun but durant tout le tournoi.
Le traditionnel catenaccio italien a bien tenu. En plus de cela,
l’équipe a fait preuve d’un impitoyable réalisme. En demi-
finales, elle a inscrit trois buts sur trois occasions ; en finale,
elle a converti trois de ses sept occasions de but.
Mais la mondialisation du football est bien plus diversifiée
et se passe à différents niveaux, comme le symbolise le
TP Mazembe. La passion du football africain s’exprime
dans chaque action, et notamment dans chaque duel des
joueurs congolais. Ils ont montré beaucoup de volonté à la
récupération – tâchant de reconquérir la possession de balle le
plus vite possible – et n'ont reculé devant aucun affrontement
un contre un. Malheureusement, ils étaient plutôt peu
coordonnés et la réalisation était légèrement précipitée, ce
qui a créé des trous dans leur propre défense et a entraîné
des fautes inutiles – notamment à proximité de leur propre
but. Là aussi, le nombre de fautes commises à proximité du
but en demi-finales – six, soit autant que l’Inter de Milan en
deux matches – est évocateur. Cependant, une chose était
claire : le TP Mazembe a considérablement progressé dans son
organisation défensive – notamment par rapport à l’an passé.
L’équipe agissait de façon plus compacte et a compliqué la vie
au SC Internacional en demi-finales, principalement en gênant
les Sud-Américains et en les empêchant d’avancer par l’axe du
milieu du terrain. Le football moderne s’appuie fortement sur
les transitions de phases défensive à offensive et inversement,
et le passage en mode offensif était justement l’un des points
forts des Africains, comme l’a montré le deuxième but inscrit
en demi-finales.
La mondialisation du football a aussi fait que les soi-disant
outsiders ont désormais acquis les éléments du football
moderne et appliquent eux aussi les aspects tactiques de
base tels que l’organisation défensive et la transition rapide
défense-attaque ; allier ces acquis à leur propre culture
footballistique leur a permis de faire un grand pas en avant
dans leur évolution. Le Ghana a montré cette tendance lors
de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 et il
semble désormais que le football de club africain suive cette
tendance. Il sera intéressant d’observer si ce développement
se poursuivra et de quelle façon.
« Le malheur des uns fait le bonheur des autres », aurait-on
pu dire. Pour la première fois de l’histoire de la compétition,
le vainqueur de la Copa Libertadores ne s’est en effet pas
qualifié pour la finale. Pourtant, le SC Internacional de
Celso Roth, vainqueur en 2006, avait de grandes ambitions
cette année. Mais la discipline tactique du TP Mazembe
en demi-finales a anéanti leur rêve de finale. Reste que les
qualités individuelles de joueurs comme D’Alessandro, Tinga
ou Alecsandro sont indiscutables. Le club sud-américain
s’est créé des occasions mais a échoué dans la finition,
contrairement à l’Inter de Milan, particulièrement réaliste. Les
qualités individuelles des joueurs africains et leur important
travail tactique ont fait que les Brésiliens ont eu fort à faire
et que le match s’est joué à peu de choses. Dans le match
pour la troisième place – profitant de l’expulsion d’un joueur
du Seongnam Ilhwa FC – le SC Internacional a exploité les
30 Technical and tactical analysis
espaces créés par l’infériorité numérique adverse et la qualité
individuelle de ses joueurs a pu plus librement s’exprimer.
Il convient de constater que les Sud-Américains se sont
certainement fortement appuyés sur leurs talents individuels
et se sont trouvés légèrement « enfermés » et pris au piège
dans leur style de jeu face à un adversaire tactiquement
lucide et déterminé. Un phénomène similaire a été observé
dans le jeu des Brésiliens lors de la Coupe du Monde de la
FIFA 2010 en Afrique du Sud, en quarts de finale contre les
Pays-Bas. Et probablement que ce style de football – malgré
la mondialisation évoquée plus haut – est encore davantage
ancré dans la tradition du football de club sud-américain.
Le représentant asiatique, le club coréen de Seongnam Ilhwa
FC, a démontré des valeurs asiatiques bien connues, comme
avant lui le Pohang Steelers FC, lui aussi issu de République
de Corée : vélocité infaillible, discipline tactique à toute
épreuve, joueurs techniquement solides, transition rapide
et limpide de la défense à l’attaque et inversement, comme
l’impose le football moderne, et enfin qualité sur les coups
de pied arrêtés. Il semble que les équipes d’Asie orientale
aient observé et analysé avec succès le développement
du football au niveau mondial. Presque tous les éléments
du jeu moderne sont présents dans leur style de jeu. Il
n’est donc pas étonnant que les statistiques techniques et
tactiques fondamentales comme le nombre de passes, les
passes réussies, les touches de balle, le temps de possession,
etc. de la demi-finale entre Seongnam Ilhwa FC et l’Inter
soient presque identiques pour les deux équipes. Il s’agit
là d’éléments qu’il est facile d’apprendre et d’appliquer
après une observation attentionnée et avec une certaine
discipline – ce qu’ont apparemment fait les Coréens avec
beaucoup de succès. L’intelligence de jeu et l’efficacité d’un
club comme l’Inter de Milan ne s’apprennent en revanche
pas si facilement et c’est bien là que s’est située la différence
en demi-finales. Tandis que les Italiens ont converti presque
toutes leurs occasions de but, les Coréens ont gâché dix-
huit occasions de but ou de tir. Cependant, la solidarité qui
caractérise les clubs asiatiques, notamment en Asie orientale,
constitue certainement une base solide pour l’évolution
future du football dans la région.
Le CF Pachuca participait pour la troisième fois à la Coupe
du Monde des Clubs de la FIFA, après ses qualifications
en 2007 et 2008. Mais il n’a pas su tirer profit de son
expérience et n’a décroché que la cinquième place,
contrairement à 2008. Comme les années passées, le club
mexicain a brillé par les qualités techniques de ses joueurs et
par le travail effectué à la récupération. Ces valeurs semblent
caractériser le football mexicain, car le représentant de
la confédération qualifié l’an passé, l’Atlante FC, était un
adepte de cet élément technique et tactique. Toutefois,
contrairement aux autres équipes, il était particulièrement
frappant d’observer que, notamment dans le déclenchement
des offensives, le rythme était lent. Il n’est pas possible
de déterminer si cette tendance était due au style de jeu
(volonté de maîtriser la possession de balle) ou à d’autres
facteurs. Cependant, une chose était claire : la transition
rapide vers l’attaque – élément essentiel du football
31FIFA Club World Cup UAE 2010
moderne – ne faisait pas partie du répertoire du club,
contrairement aux autres équipes.
Le club hôte Al Wahda Sports Club d’Abou Dhabi a
représenté avec dignité les couleurs de son pays. Finalement,
le fait que le club ait dû se contenter d’une sixième place
n’est qu’un détail dans les statistiques. En effet, le club
d’Abou Dhabi a satisfait les attentes placées en lui par ses
compatriotes. En atteignant les quarts de finale, l’équipe
de Josef Hickersberger a pu rectifier l’échec prématuré
du club des Émirats qualifié l’an passé, Al Ahli (Dubaï).
Avec un peu plus de concentration, Al Wahda aurait pu
maintenir son avance de deux buts jusqu’à la fin dans le
match pour la cinquième place. La marque de l’entraîneur
était particulièrement visible. Le club appliquait une bonne
organisation défensive et passait rapidement en attaque dès
la récupération du ballon grâce à ses attaquants rapides. En
jouant avec des ailiers clairement positionnés sur les flancs,
de nombreuses phases offensives se sont déroulées dans les
couloirs, notamment dans le dernier tiers du terrain.
Hormis la première qualification historique d’un club
africain pour la finale, d’autres premières ont marqué
cette édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
La participation du Hekari United FC (Papouasie-Nouvelle-
Guinée) a marqué la première fois dans l’histoire de la
compétition que le représentant de la confédération
océanienne n’était ni néo-zélandais ni australien.
L’équipe, caractérisée par une grande détermination et
une condition physique solide, a jeté toutes ses forces en
attaque et a résisté autant qu’elle pouvait. Cependant, il
convient de noter que la différence de niveau technique et
tactique avec les autres équipes était très marquée, ce qu’a
clairement montré la défaite face à Al Wahda.
Résultat de la mondialisation du football, un nouveau
participant a néanmoins trouvé sa place dans les livres
d’histoire des compétitions finales de la FIFA, et ce n’est
probablement pas la dernière fois…
32 Technical and tactical analysis
Análisis técnico
y táctico
Autores: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens y
Abdel M. Hussein
En la presente edición de la Copa Mundial de Clubes
de la FIFA se produjeron múltiples diferencias respecto
a otros años. Por primera vez desde la inauguración del
torneo en el año 2000, la final no se disputó entre las dos
confederaciones más poderosas: Europa y Sudamérica.
Particularmente desde la introducción del Mundial en
su formato actual en 2005, la final se solía jugar entre
el ganador de la Liga de Campeones de la UEFA y el
ganador de la Copa Libertadores, venciendo dos veces los
sudamericanos y cuatro veces consecutivas los europeos
[nota: incl. 2010]. Si bien el Inter de Milán resultara de un
calibre demasiado grande para el representante de la CAF
–el T.P. Mazembe– en el desenlace definitivo, el hecho de
que el ganador de la Liga de Campeones africana de 2009
y 2010 llegara a la final representa un grandioso éxito para
la CAF.
Al término de un año con un sesgo “africano“ muy marcado,
merced igualmente a la Copa Mundial de la FIFA 2010 en
Sudáfrica, los africanos pudieron claramente subrayar una
vez más su desarrollo y su posición en el fútbol mundial. Sin
embargo, este no fue el único aspecto culminante africano
del presente torneo. El Grupo de Estudio Técnico de la FIFA
eligió a Samuel Eto´o del Inter de Milán como mejor jugador
del torneo, adjudicándole de esta manera el Balón de Oro
33FIFA Club World Cup UAE 2010
de adidas. Otro africano, Dioko Kaluyituka del T.P. Mazembe
–una de las destacadas figuras del equipo congolés– obtuvo
el Balón de Plata y, finalmente, en calidad de no africano,
Andrés D´Alessandro del SC Internacional de Porto Alegre se
llevó el Balón de Bronce de adidas. A título comparativo: el
año pasado, los ganadores de este certamen fueron Lionel
Messi (FC Barcelona), Juan Verón (Estudiantes de La Plata) y
Xavi (FC Barcelona). ¡Dos argentinos y un español!
Por tradición, el fútbol italiano se caracteriza por una enorme
disciplina táctica en la organización defensiva. Arrigo Sacchi
era considerado uno de los mayores representantes de dicha
evolución en los años 80. El Inter manejó prácticamente a la
perfección este aspecto, dominando la organización defensiva
con una calidad sin igual. Los jugadores italianos desplazaban
constantemente su bloque defensivo con tal habilidad que
los adversarios no acertaban a encontrar el espacio necesario
para desarrollar su juego. En el mano a mano, los milaneses
se hacían del balón generalmente merced a un duelo limpio
y sin cometer infracción. De modo que no sorprende que
el Inter registrara el menor número de faltas de todos los
equipos en la cercanía de la meta (en un radio de 20 m) con
únicamente seis infracciones en total. Tampoco sorprende que
el conjunto italiano fuera el único equipo que no concediera
ningún gol, lo cual significa que también en este caso lo más
importante era la defensa, muy al tradicional estilo italiano.
Al mismo tiempo, el equipo milanés fue el “campeón de la
eficacia” en cuanto al aprovechamiento de las oportunidades
de gol. En la semifinal, fueron suficientes tres oportunidades
para anotar tres goles. En la final, se requirieron siete
ocasiones para tres tantos.
La globalización del fútbol se refleja igualmente en el
otro extremo, siendo el T.P. Mazembe el ejemplo típico
respecto a tal desarrollo. La pasión del fútbol africano se
manifestó claramente en cada duelo directo durante los
partidos del T.P. Mazembe. Los jugadores querían arrebatar
el balón a toda costa, cuanto antes, y no escatimaban
esfuerzo y duelo directo alguno para lograrlo. Sin embargo,
ello ocurría frecuentemente con demasiada vehemencia
y desmesurado afán, lo cual conducía a brechas en la
defensa y, ante todo, a numerosas infracciones peligrosas
en las cercanías de la meta. Como indicio, se puede citar
el número de infracciones cometidas en la semifinal: 6, el
mismo número que el Inter en dos encuentros. No obstante,
se pudo observar en el T.P. Mazembe –particularmente
en comparación al año pasado– que el equipo contaba
con una organización defensiva netamente mejor. El once
congolés se mostró mucho más compacto, causándole
grandes dificultades al SC Internacional de Porto Alegre en
la semifinal, particularmente en los avances hacia la meta
contraria por el centro de la cancha. El fútbol moderno vive
de la rápida transición de la defensa al ataque y viceversa.
Precisamente esta habilidad de conmutar velozmente al
ataque fue una de las cualidades de los africanos, tal cual se
pudiera apreciar en el segundo gol de la semifinal.
La globalización del fútbol condujo igualmente a que
los supuestos “segundones“ adoptaran los elementos
modernos del fútbol, utilizando los aspectos tácticos básicos,
tales como la organización defensiva y la rápida transición
al ataque, junto con sus propias raíces africanas, para dar
un gran paso hacia adelante en su evolución. Ghana había
demostrado dichas características durante la Copa Mundial
de Sudáfrica 2010, las que al parecer ahora se han arraigado
34 Technical and tactical analysis
igualmente al nivel más alto del fútbol africano de clubes.
Será interesante observar si este desarrollo progresará aún
más y de qué manera.
“La aflicción de unos es la dicha de otros” cabría citarse
en relación con el representante de Sudamérica. El SC
Internacional de Porto Alegre es el primer ganador de la
Copa Libertadores que no logró pasar a la final, si bien los
muchachos de Celso Roth, campeones de 2006, arribaron
con grandes ambiciones. Sin embargo, la mejorada disciplina
táctica del T.P. Mazembe en la semifinal truncó la esperada
clasificación para la final. No obstante, es indiscutible la
extraordinaria calidad individual de sus protagonistas como
d’Allesandro, Tinga o Alecsandro. El conjunto brasileño
dispuso de numerosas oportunidades de gol, sin embargo,
no supo traducirlas en gol, tal cual lo hiciera eficazmente
el Inter de Milán. La calidad individual brasileña quedó
compensada por la intensa labor táctica de los africanos,
por lo que la derrota resultaría únicamente una cuestión de
menudencias. En el partido por el tercer puesto –favorecido
por una expulsión en el Seongnam Ilhwa FC de Corea
del Sur–, el SC Internacional de Porto Alegre aprovechó
mejor los espacios en la cancha, particularmente por las
bandas, sacando a relucir su calidad individual con mayor
facilidad. Se puede afirmar que los sudamericanos se
concentraron demasiado en sus habilidades individuales,
lo cual condujo a que se “limitaran” demasiado a su estilo
de juego ante un adversario que supo desempeñarse con
astucia táctica y generoso despliegue físico. Durante la Copa
Mundial de la FIFA 2010 en Sudáfrica se pudo observar un
fenómeno similar en el partido de los brasileños contra los
holandeses en cuartos de final. Independientemente de toda
globalización, quizás este estilo de fútbol se halle mucho
más arraigado en la tradición de los equipos sudamericanos
de lo que pueda percibirse a primera vista.
El representante de Asia, Seongnam Illhwa FC de Corea
del Sur, hizo gala de las conocidas cualidades asiáticas,
observadas ya el año pasado en el equipo Pohang Steelers
FC, igualmente de Corea del Sur. Generoso despliegue
físico combinado con férrea disciplina táctica, futbolistas
técnicamente hábiles, rápida y prolija transición técnica
de la defensa al ataque y viceversa, así como peligrosidad
en las jugadas estudiadas, constituyen las virtudes de los
equipos coreanos. Se diría que los equipos asiáticos fueron
los que otorgaron mayor atención al desarrollo universal
35FIFA Club World Cup UAE 2010
del fútbol. En su estilo de juego se reflejan prácticamente
todos los elementos del fútbol moderno. De modo que no
sorprende que los valores técnicos y tácticos estadísticos,
tales como número de pases, toques exitosos, contactos de
balón, tiempo de retención de la pelota, etc. en la semifinal
entre el Seongnam Ilhwa FC y el Inter de Milán fueran
prácticamente idénticos. Todos estos aspectos se pueden
aprender y aplicar fácilmente gracias a un buen sentido
de la observación y, ante todo, a una labor sumamente
disciplinada, la cual los coreanos ejecutaron de manera
excelente. No obstante, la “viveza” y la eficacia de un
equipo de máxima categoría como el Inter no se puede
adquirir fácilmente de un día para otro, siendo esto lo
que marcó la diferencia en la semifinal. Mientras que los
italianos supieron traducir en goles cada oportunidad que
se les ofrecía, los coreanos fallaron nada menos que 18
ocasiones claras de gol. Sea como fuere, la solidez de los
equipos de Asia, particularmente de Asia Oriental, resulta
más que obvia, lo cual de seguro habrá de representar una
firme base para mayores progresos.
El Club de Fútbol Pachuca logró clasificarse por tercera
vez para el Mundial de Clubes después de 2007 y 2008.
Sin embargo, pese a su gran experiencia y contrariamente
a 2008, no pasó más allá del quinto puesto. Al igual que
en los pasados años, la escuadra mexicana destacó por la
gran habilidad técnica de sus jugadores, así como por su
perseverante lucha por el balón. Estos aspectos parecen ser
las cualidades básicas de la formación futbolística mexicana,
por cuanto también el representante mexicano del año
pasado, el Atlante FC, hizo gala de tales elementos técnico-
tácticos. Sin embargo, llamó la atención que, distintamente
a los demás equipos, redujera la velocidad durante los
despliegues ofensivos en campo contrario. No resulta claro
si este aspecto se debió a su concepto de juego (dominio del
balón) o a otros componentes, pero fue obvio que la rápida
transición de la defensa al ataque –una de las características
del fútbol moderno– no pertenece al repertorio del once
mexicano.
El país anfitrión estuvo dignamente representado en la Copa
Mundial de Clubes por el Al Wahda Sports Club de Abu
Dabi. El hecho de que finalmente concluyera “únicamente“
en el sexto puesto tras la derrota en la tanda de penales
contra el Pachuca resulta un pequeño defecto cosmético en
las estadísticas, por cuanto el club respondió sumamente
bien a las expectativas de sus compatriotas. Además, con
la clasificación para cuartos de final, el equipo de Josef
Hickersberger pudo borrar el negativo recuerdo de la
prematura eliminación del Al Ahli de Dubái en el pasado
Mundial. Con algo más de concentración, la escuadra árabe
se hubiese hallado en condición de retener la ventaja de
2 a 0 hasta el término del partido por el quinto puesto.
No obstante, se evidenció claramente la influencia del
entrenador austriaco en la actuación del Al Wahda. El
equipo se basó en una sólida organización defensiva y
destacó constantemente con rápidos cambios de la defensa
al ataque mediante sus vertiginosos atacantes. Además,
como disponía de auténticos carrilistas en las bandas,
numerosos ataques en tres cuartos de cancha en adelante se
lanzaban por las puntas.
Aparte de la primera participación de un equipo africano en
la final, hubo otra primicia en la presente Copa Mundial de
Clubes de la FIFA. Por primera vez en la historia del torneo,
el representante de la Confederación de Oceanía, el Hekari
United FC, no provenía de Australia o Nueva Zelanda, sino
de Papúa Nueva Guinea.
Si bien la escuadra oceánica se esforzó a fondo con mucho
corazón y dinamismo, y vendió caro su pellejo, cabe señalar
la enorme diferencia técnica y táctica respecto a los demás
equipos, lo cual se evidenció de forma palmaria en la derrota
contra el Al Wahda.
No obstante, la globalización del fútbol condujo a que un
nuevo participante entrara en los anales de la historia de
los torneos de la FIFA, y quizás no sea la última vez que
acaezca.
36 Technical and tactical analysis
Technisch-taktische
Analyse
Autoren: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens und
Abdel M. Hussein
Bei dieser Ausgabe der FIFA Klub-Weltmeisterschaft war
vieles anders als sonst. Zum ersten Mal seit Einführung
dieses Wettbewerbs im Jahre 2000 ist es im Finale nicht
zur Paarung der beiden vermeintlich stärksten Konföde-
rationsvertreter aus Südamerika und Europa gekommen.
Insbesondere seit der Einführung des aktuellen Turnierfor-
mates 2005 fand das Finalspiel jeweils zwischen dem Sieger
der UEFA Champions League und dem Gewinner der Copa
Libertadores statt, wobei zweimal die Südamerikaner den
Sieg davontragen konnten und zuletzt viermal in Folge die
Europäer (inkl. 2010). Letztlich war für den Vertreter der CAF
– T.P. Mazembe – der FC Internazionale Mailand im Finale
dann doch eine zu hohe Hürde. Gleichwohl ist das Erreichen
des Endspiels für den Sieger der afrikanischen Champions
League 2009 und 2010 als grosser Erfolg zu werten.
Am Ende eines Jahres mit starker „afrikanischer“ Note
– dank der FIFA Fussball-Weltmeisterschaft 2010™ in Süd-
afrika – konnten also die Afrikaner im Hinblick auf ihre
Entwicklung und ihren Stellenwert im Weltfussball noch
einmal ein deutliches Ausrufezeichen setzen. Doch dies war
nicht der einzige afrikanische Höhepunkt in diesem Turnier.
Samuel Eto‘o vom FC Internazionale Mailand wurde von
37FIFA Club World Cup UAE 2010
der technischen Studiengruppe der FIFA zum besten Spieler
des Turniers gewählt und mit dem Goldenen Ball von adidas
ausgezeichnet. Daneben wurde mit Dioko Kaluyituka von
T.P. Mazembe einer der auffälligsten Spieler des kongole-
sischen Teams mit dem Silbernen Ball gekürt. Mit Andres
D‘Alessandro von SC Internacional de Porto Alegre wurde
als Gewinner des Bronzenen Balls schliesslich ein Nichtafri-
kaner gewählt. Zum Vergleich: Im letzten Jahr lauteten die
Sieger bei dieser Wahl Lionel Messi (FC Barcelona), Juan
Verón (Estudiantes de La Plata) und Xavi (FC Barcelona).
Zwei Argentinier und ein Spanier!
Traditionell besticht der italienische Fussball durch ein hohes
Mass an taktischer Disziplin in der defensiven Organisation.
Arrigo Sacchi gilt als einer der grossen Protagonisten dieser
Entwicklung in den 80er-Jahren. Alle diese Aspekte zeigte
der FC Internazionale Mailand nahezu in Perfektion. Die
defensive Organisation beherrschte das Team vorbildlich.
Immer wieder verschoben die Spieler ihren Abwehrverbund
so geschickt, dass der Gegner kaum Räume hatte, um das
eigene Spiel zu entwickeln. Kam es dann zu einem direkten
Zweikampf in der Defensive, gewannen die Spieler den Ball
beinahe immer in einem fairen Duell und ohne Foulspiel.
Kein Wunder, dass der FC Internazionale Mailand mit sechs
Fouls im tornahen Raum (20-m-Umkreis) die geringste
Anzahl Fouls aller Teams hatte. Kein Wunder auch, dass das
Team als einziges ohne Gegentor blieb. Also auch hier war
traditionell italienisch die Defensive Trumpf. Gleichzeitig war
das Team aber auch ein „Meister der Effizienz“ im Verwer-
ten von Torchancen. Im Halbfinale reichten drei Chancen für
drei Tore, im Finale waren es dann sieben für drei Tore.
Die Globalisierung des Fussballs geht aber auch den anderen
Weg, und dafür mag durchaus T.P. Mazembe stehen. Die
Leidenschaft des afrikanischen Fussballs wird im Spiel von
T.P. Mazembe in jedem Zweikampf deutlich. Die Spieler woll-
ten den Ball gewinnen – so schnell es geht – und scheuten
dafür kein direktes Duell. Dieses dann aber häufig ungestüm
und überstürzt, so dass es schon zu einigen Löchern in der
Abwehr kommen konnte, vor allem aber zu vielen unnöti-
gen Fouls – insbesondere im torgefährlichen Raum. Hierzu
dient als Indiz auch die Anzahl der Foulspiele im Halbfinale
(6) – so viele wie Internazionale Mailand in zwei Spielen!
Dennoch konnte man bei T.P. Mazembe – vor allem im
Vergleich zum Vorjahr – sehen, dass das Team grundsätz-
lich über eine erheblich verbesserte defensive Organisation
verfügte. Die Mannschaft agierte kompakter und machte es
damit im Halbfinale dem SC Internacional de Porto Alegre
sehr schwer, insbesondere durch das Spielfeldzentrum bis
vor das Tor vorzustossen. Moderner Fussball lebt sehr stark
vom Umschalten in die Offensive und umgekehrt. Gerade
das Umschalten in die Offensive war eine der Stärken der
Afrikaner, wie das zweite Tor im Halbfinale zeigte.
Insofern hat auch die Globalisierung des Fussballs dazu
geführt, dass die vermeintlichen „Underdogs“ die modernen
Elemente des Fussballs verinnerlicht haben und nun grund-
38 Technical and tactical analysis
sätzliche taktische Aspekte wie defensive Organisation auf
dem Spielfeld und das schnelle Umschalten in die Offensive
gepaart mit ihren eigenen „afrikanischen“ Fussballwur-
zeln zu einem klaren nächsten Entwicklungsschritt genutzt
haben. Schon Ghana zeigte bei der FIFA Fussball-Weltmeis-
terschaft Südafrika 2010™ diese Verhaltensweisen, und
nun scheinen sie auch auf höchster Ebene im afrikanischen
Klubfussball anzukommen. Es wird spannend sein zu verfol-
gen, ob und wie diese Entwicklung weiter verläuft.
„Des einen Freud, des anderen Leid“ könnte man mit Blick
auf den Vertreter Südamerikas sagen. Mit dem SC Inter-
nacional de Porto Alegre schaffte es der Sieger der Copa
Libertadores erstmals nicht ins Finale. Dabei hatten die Spie-
ler von Celso Roth als Sieger des Jahres 2006 auch dieses
Jahr wieder grosse Ambitionen. Aber eben die erhöhte
taktische Disziplin ihres Gegners T.P. Mazembe im Halbfinale
verhinderte den erwarteten Einzug in das Endspiel. Unbe-
stritten sind die grossen individuellen Qualitäten der Akteure
wie D’Alesandro, Tinga oder Alecsandro. Das Team erspielte
sich so einige gute Chancen, versäumte es jedoch im Gegen-
satz zur Effizienz von FC Internazionale Mailand, diese auch
in Tore umzusetzen. Da irgendwann die individuelle Qualität
und die intensive taktische Arbeit der Afrikaner im Gleich-
gewicht standen, waren es nur Nuancen, die zur Niederlage
führten. Im Spiel um Platz drei – auch begünstigt durch
einen Platzverweis beim Gegner Seongnam Ilhwa FC aus der
Republik Korea – nutzte SC Internacional de Porto Alegre
den Raum auf dem Spielfeld, insbesondere auf den Seiten,
besser aus und spielte nun auch seine individuelle Qualität
gekonnt aus. Man kann festhalten, dass sich die Südameri-
kaner vermutlich sehr stark auf ihre individuellen Fähigkeiten
verlassen hatten und gegen einen taktisch cleveren Gegner,
der zudem noch mit sehr hohem Einsatz agierte, in ihrer
Spielweise etwas „gefangen“ waren. Ein ähnliches Phäno-
men konnten wir schon im Spiel der Brasilianer bei der FIFA
Fussball-Weltmeisterschaft 2010™ in Südafrika im Viertelfi-
nale gegen die Niederlande feststellen, und vielleicht steckt
diese Art des Fussballs – trotz aller Globalisierung – eben
doch stärker in den südamerikanischen Vereinstraditionen,
als wir auf den ersten Blick erkennen können.
Der Vertreter Asiens, Seongnam Ilhwa FC, zeigte die durch-
aus bekannten asiatischen Tugenden wie schon im Vorjahr
das ebenfalls aus der Republik Korea stammende Team
Pohang Steelers FC. Hohe Laufbereitschaft gepaart mit
eiserner taktischer Disziplin, technisch gut ausgebildete
Fussballer, ein schnelles, modernes und technisch sauberes
Umschalten von der Defensive in die Offensive und umge-
kehrt sowie sehr gefährliche Standardsituationen. Man
könnte meinen, dass die ostasiatischen Teams bei der Beo-
bachtung der globalen Fussballentwicklung am genausten
hingesehen haben. Nahezu alle modernen Elemente des
Spiels findet man in ihrer Spielauffassung. Kein Wunder,
39FIFA Club World Cup UAE 2010
dass die grundsätzlichen technisch-taktischen Werte wie
Passanzahl, erfolgreiche Pässe, Ballkontakte, Ballkontaktzei-
ten und so weiter im Halbfinale zwischen Seongnam Ilhwa
FC und Internazionale Mailand nahezu identisch waren.
Dies sind alles Dinge, die man mit guter Beobachtung und
insbesondere mit disziplinierter Arbeit sehr gut erlernen und
umsetzen kann – und das hatten die Koreaner offensichtlich
exzellent getan. Die Cleverness und Effizienz eines Spitzen-
teams wie FC Internazionale Mailand lässt sich jedoch nicht
so leicht erlernen, und hier lag denn auch der grosse Unter-
scheid im Halbfinale. Während die Italiener nahezu jede
sich bietende Chance zum Torerfolg nutzten, vergaben die
Koreaner 18 aussichtsreiche Tor- oder Schussgelegenheiten.
Dennoch ist die Solidität der Teams aus Asien und insbeson-
dere Ostasien mehr als sichtbar und sicherlich eine sehr gute
Basis für weitere Entwicklungsschritte.
Der Club de Futbol Pachuca konnte sich nach 2007 und
2008 zum dritten Mal als Teilnehmer der FIFA Klub-Welt-
meisterschaft qualifizieren. Dennoch reichte es trotz der
grössten Erfahrung im Teilnehmerfeld diesmal nur zum
fünften Platz. Ähnlich wie in den vorangegangenen Jahren
zeichnete sich das Team durch sehr gute technische Fertig-
keiten der Spieler sowie die Fähigkeit zur Balljagd aus. Dies
scheinen Grundtugenden der mexikanischen Fussballausbil-
dung zu sein, denn auch der letztjährige Vertreter Atlante
FC bestach durch diese technisch-taktischen Elemente des
Spiels. Auffällig war aber im Gegensatz zu den anderen
Teams, dass insbesondere in der Angriffsauslösung das
Tempo in die Offensive reduziert war. Ob der Grund dafür
die Art und Weise der Spielauffassung (Ballkontrolle) oder
andere Komponenten waren, ist schwer zu beurteilen. Aller-
dings konnte man klar erkennen, dass das schnelle Umschal-
ten in die Offensive – als ein wichtiges Merkmal des moder-
nen Fussballs – im Gegensatz zu den anderen Mannschaften
nicht zum Repertoire des Teams gehörte.
Mit dem Al Wahda Sports Club aus Abu Dhabi hat der
Gastgeber sein Land bei der FIFA Klub-Weltmeisterschaft
würdig vertreten. Dass es am Ende aufgrund eines verlore-
nen Elfmeterschiessens gegen Pachuca „nur“ zum 6. Platz
reichte, mag ein kleiner Schönheitsfehler in der Statistik
gewesen sein. Dennoch hat das Team die Erwartungen der
Landsleute im Wesentlichen erfüllt. Mit dem Einzug ins
Viertelfinale konnte die Mannschaft von Josef Hickersberger
auch die Kritik am frühen Ausscheiden des letztjährigen
Teams aus den Emiraten, Al Ahli aus Dubai, korrigieren.
Wäre die Mannschaft etwas konzentrierter gewesen, hätte
sie vermutlich auch die 2:0-Führung im Spiel um Platz fünf
über die Zeit gerettet. Dennoch war die Handschrift des
Trainers auch bei Al Wahda deutlich zu erkennen. Das Team
agierte aus einer guten defensiven Organisation und setzte
über seine schnellen Angreifer immer wieder mit raschem
Umschalten von Defensive in Offensive Ausrufezeichen. Da
das Team zudem mit klaren Aussenbahnspielern agierte,
wurden viele Angriffe im letzten Drittel zudem über die
Flügel vorgetragen.
Neben der ersten Finalteilnahme eines afrikanischen Teams
gab es noch eine weitere Premiere bei dieser Ausgabe der
FIFA Klub-Weltmeisterschaft: Mit der Mannschaft von Hekari
United FC aus Papua-Neuguinea nahm zum ersten Mal in
der Geschichte des Turniers nicht ein Team aus Australien
oder Neuseeland als Vertreter der ozeanischen Konfödera-
tion teil.
Die Mannschaft warf ihre gesamten Fertigkeiten wie Ein-
satzbereitschaft und physische Dynamik in der Offensive in
die Waagschale und hat sich so teuer wie möglich verkauft.
Gleichwohl muss man festhalten, dass der technisch-takti-
sche Unterschied zu den anderen Mannschaften sehr gross
war, was auch die klare Niederlage gegen Al Wahda doku-
mentierte.
Dennoch hat die Globalisierung im Fussball auch dazu
geführt, dass ein neuer Teilnehmer einen Eintrag in den
Geschichtsbüchern der FIFA-Endrundenturniere erhalten hat
– und vielleicht war es ja nicht das letzte Mal.
Statistics and
team data
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  • 1. FIFA Club World Cup UAE 2010 Technical Report and Statistics 8 - 18 December 2010
  • 2. FIFA Club World Cup UAE 2010 Technical Report and Statistics Rapport technique et statistiques Informe técnico y estadísticas Technischer Bericht und Statistik
  • 3. 3FIFA Club World Cup UAE 2010 Table of contents Foreword 4 Story of the tournament 9 Technical and tactical analysis 23 Statistics and team data 41 Results and rankings 42 Venue and stadiums 43 Match telegrams 44 Official FIFA awards 46 Statistics 48 Referees and assistant referees 54 Preliminary competition 55 Team data 56 FIFA delegation 70 Technical Study Group/Editorial 72
  • 4. 4 Foreword The 2010 edition of the FIFA Club World Cup presented by TOYOTA broke new ground with an African team interrupting the continental dominance of Europe and South America by reaching the final, even though the trophy itself went to Europe for the fourth consecutive year. The competition kicked off on 8 December with some familiar faces from previous editions of the competition such as CF Pachuca from Mexico, SC Internacional of Brazil and TP Mazembe from DR Congo, whilst the international superstars of FC Internazionale Milano needed no introduction. In contrast, Hekari United FC had already achieved history before a ball was kicked, winning the OFC’s O-League competition to become the first representative from Papua New Guinea ever to take part in a FIFA competition. Al Wahda Sports Club, the UAE’s UFL champions, and Seongnam Ilhwa Chunma FC from Korea Republic completed the list of contenders. In 2010, an average of over 25,000 supporters per game were entertained by 27 goals – an average of over three goals per match – as teams attacked at will. The previous five editions of the FIFA Club World Cup had all resulted in the UEFA Champions League winners taking on the Copa Libertadores champions in the final. Last year TP Mazembe, the CAF representatives, lost both their matches, but in 2010, an opening game victory over CF Pachuca in the quarter-final saw Lamine N’Diaye’s team as in tune on the pitch as their fantastic supporters were off it. After the success of the 2010 FIFA World Cup™ in South Africa, suddenly the international media was looking at the competition from afar to see whether this team of predominantly DR Congo players could upset the form book and re-write African football history. Joseph S. Blatter FIFA President Joseph S. Blatter FIFA President Chuck Blazer Chairman of the Organising Committee In the semi-final, TP Mazembe’s task was to face SC Internacional from Porto Alegre, Brazil, whose ranks included the talented midfielder Andres D’Alessandro, winner of the Silver Ball Award at the FIFA U-20 FIFA World Cup 2001. Football has shown on many occasions that reputations count for nothing when 22 players take to the field, and TP Mazembe proved this theory once more by nullifying the threat of their Brazilian opposition and scoring two superbly executed goals to reach the final. In the final, FC Internazionale Milano’s opening 20-minute burst, in which they scored two goals, was ultimately enough to secure the world club crown, with a late third adding further gloss. The final proved to be an exciting and worthy conclusion to the two editions of the competition which were magnificently hosted in the United Arab Emirates. Next year, the competition will return to Japan where a different climate will await the players, and perhaps, on 18 December, a different continental club champion will be holding aloft the trophy. We look forward once more to seeing you there.
  • 5. 5FIFA Club World Cup UAE 2010 Chuck Blazer Chairman, Organising Committee for the FIFA Club World Cup UAE 2010 L’édition 2010 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, présentée par TOYOTA, a franchi un nouveau palier, une équipe africaine étant parvenue à briser la domination continentale européenne et sud-américaine en se hissant jusqu’en finale de la compétition. Cependant, le trophée a finalement pris la direction de l’Europe pour la quatrième année consécutive. La compétition, qui a débuté le 8 décembre, a mis aux prises des visages familiers des éditions précédentes, à l’image des Mexicains du CF Pachuca, des Brésiliens du SC Internacional et des Congolais du TP Mazembe. Les forces en présence étaient complétées par les Italiens du FC Internazionale, que l’on ne présente plus, les Sud-Coréens du Seongnam Ilhwa Chunma FC, champions d’Asie, les locaux du Al Wahda Sports Club, champions des Émirats arabes unis, et par le surprenant champion de l’OFC, Hekari United FC, qui avait déjà écrit l’histoire en devenant la première formation de Papouasie- Nouvelle-Guinée à se qualifier pour une compétition de la FIFA. Les quelques 25 000 spectateurs de moyenne auront vu la bagatelle de 27 buts – soit une moyenne de plus de trois buts par match –, un total illustrant au mieux le tempérament offensif des équipes engagées. Les cinq éditions précédentes de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA avaient toutes vu les vainqueurs de la Ligue des Champions de l’UEFA et de la Copa Libertadores s’affronter en finale. L’année dernière, le TP Mazembe, représentant de la CAF, avait perdu ses deux rencontres, mais en 2010, les hommes de Lamine N’Diaye, soutenus par leurs exceptionnels supporters, ont parfaitement négocié leur entrée en lice face au Pachuca CF. Après le succès rencontré par la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud, les médias internationaux avaient Chuck Blazer Président de la Commission d'Organisation à cœur de vérifier si cette équipe composée majoritairement de joueurs congolais était capable de bousculer la hiérarchie et ainsi de récrire l’histoire du football africain. En demi-finale, la mission du TP Mazembe consistait à se défaire du SC Internacional de Porto Alegre alors que le club brésilien comptait dans ses rangs le talentueux milieu de terrain argentin Andrés D’Alessandro – qui avait été désigné Ballon d’argent lors de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA en 2001. Mais le football a déjà montré à de nombreuses reprises que les réputations ne font pas gagner des matches à elles seules, ce que le TP Mazembe a une nouvelle fois prouvé en annihilant la menace brésilienne et en inscrivant deux superbes buts pour atteindre la finale. En finale, l’excellent début de match des Milanais – auteurs de deux buts en vingt minutes – s’avéra suffisant pour offrir à ces derniers le titre mondial ; un troisième but tardif donna même un peu plus d’éclat au succès des Intéristes. La finale de cette édition a été une conclusion digne et palpitante des deux éditions de la compétition qui ont été si brillamment organisées aux Émirats arabes unis. L’année prochaine, la compétition retournera au Japon où un climat différent attendra les joueurs, et, qui sait, peut-être qu’au soir du 18 décembre prochain, un champion continental différent brandira le trophée de la Coupe du Monde des Clubs... Nous nous réjouissons déjà de vous y retrouver. Joseph S. Blatter Président de la FIFA
  • 6. 6 Foreword La edición de 2010 de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA presentada por TOYOTA marcó un antes y un después gracias a que un equipo africano logró romper con la hegemonía europea y sudamericana al alcanzar por primera vez la final, aunque, de todas maneras, el trofeo se quedara en Europa por cuarto año consecutivo. La competición comenzó el 8 de diciembre con algunos viejos conocidos como el Pachuca CF de México, el Internacional de Brasil, el TP Mazembe de la RD del Congo y el FC Internazionale Milano. Por su parte, el Hekari United FC ya había hecho historia antes de que el balón echara a rodar, al haber ganado la O-League de la OFC y convertirse en el primer equipo de Papúa Nueva Guinea que participa en una competición de la FIFA. El Al Wahda Sports Club, campeón de la UFL de los Emiratos, y el Seongnam Illwa Chunma FC, de la República de Corea, cerraban la lista de clasificados. En 2010, una media de 25,000 espectadores por partido festejaron los 27 tantos que anotaron estos equipos con sed goleadora, arrojando un promedio de tres goles por partido. Las cinco ediciones anteriores del Mundial de clubes habían tenido como protagonistas al ganador de la Liga de Campeones de la UEFA y al de la Copa Libertadores de la CONMEBOL. En 2009, el TP Mazembe, representante de la CAF, perdió sus dos partidos pero, el año pasado, su victoria en el primer encuentro frente al Pachuca en cuartos de final demostró que el equipo de Lamine N'Diaye estaba dispuesto a dar a su público lo que estaba esperando. Pasado ya el éxito de la Copa Mundial de la FIFA Sudáfrica 2010, la prensa internacional se centró en la competición para ver si este equipo, formado principalmente por jugadores del Congo, podría romper con el guión establecido y entrar en la historia del fútbol africano. En la semifinal, el TP Mazembe se enfrentó al SC Internacional de la ciudad brasileña de Porto Alegre, que cuenta en sus filas con el gran centrocampista Andrés D'Alessandro, ganador del Balón de Plata en la Copa Mundial Sub-20 de la FIFA 2011. El fútbol ha demostrado en numerosas ocasiones que de nada sirve el palmarés cuando los 22 jugadores saltan al campo y, para corroborarlo, el TP Mazembe anuló a los brasileños y les marcó dos goles de libro para pasar a la final. En el partido hacia la gloria, los primeros veinte minutos del Inter fueron demoledores; los italianos anidaron el balón dos veces en el fondo de la red y, aunque ya tenían asegurada la victoria, lograron anotar un tercer tanto más tarde. El encuentro fue un emocionante punto final a las dos ediciones de la competición celebradas en los Emiratos Árabes Unidos. En 2011, el torneo volverá a Japón, donde los jugadores notarán el cambio de clima y, tal vez, el 18 de diciembre nos ofrezca un campeón de otro continente. Esperamos verlos a todos allí. Chuck Blazer Presidente de la Comisión Organizadora Joseph S. Blatter Presidente de la FIFA
  • 7. 7FIFA Club World Cup UAE 2010 Joseph S. Blatter FIFA-Präsident Chuck Blazer Vorsitzender der Organisationskommission 2010 drang bei der von TOYOTA präsentierten FIFA Klub-Weltmeisterschaft erstmals ein Verein aus Afrika in die Phalanx der europäischen und südamerikanischen Teams ein und erreichte das Finale – eine historische Leistung, auch wenn der Titel am Ende doch und zum vierten Mal in Folge nach Europa ging. Qualifiziert für das Turnier vom 8. bis 18. Dezember hatte sich neben den „alten Bekannten“ CF Pachuca (Mexiko), SC Internacional de Porto Alegre (Brasilien) und TP Mazembe (DR Kongo) erstmals auch das Starensemble von FC Internazionale Mailand. Komplettiert wurde das Teilnehmerfeld durch den Hekari United FC – der sich mit dem Gewinn der OFC Champions League als erster Vertreter Papua-Neuguineas überhaupt das Ticket für einen FIFA-Wettbewerb sicherte –, den Al Wahda Sports Club (amtierender Meister der VAE) sowie den Seongnam Ilhwa FC aus der Republik Korea. Alle Teams spielten unbeschwert nach vorne und boten den durchschnittlich über 25 000 Zuschauern mit insgesamt 27 Toren – einem Schnitt von mehr als drei Treffern pro Partie – beste Unterhaltung. Bei den letzten fünf Austragungen der FIFA Klub- Weltmeisterschaft hatten sich im Finale immer der Sieger der UEFA Champions League und der Gewinner der Copa Libertadores gegenübergestanden. CAF-Vertreter TP Mazembe, der vor einem Jahr noch beide Spiele verloren hatte, startete diesmal wesentlich erfolgreicher in das Turnier: Im Viertelfinale bezwang das Team von Lamine N’Diaye den CF Pachuca und zeigte sich dabei ebenso gut aufgelegt wie seine fantastischen Fans. Nach dem Erfolg der FIFA Fussball-Weltmeisterschaft Südafrika 2010™ war die internationale Fachwelt gespannt, ob es der fast ausschliesslich aus kongolesischen Spielern bestehenden Mannschaft tatsächlich gelingen würde, der Geschichte des afrikanischen Fussballs ein weiteres historisches Kapitel anzufügen. Im Halbfinale traf der Aussenseiter auf den SC Internacional aus Porto Alegre, angeführt vom starken Mittelfeldspieler Andres D’Alessandro, Gewinner des Silbernen Balls bei der FIFA U-20-Weltmeisterschaft 2001. Mazembe bewies in dieser Partie einmal mehr, wie unberechenbar der Fussball ist, und fügte dem brasilianischen Favoriten durch zwei herrlich herausgespielte Treffer eine schmerzhafte Niederlage zu. Der Siegeszug der Afrikaner endete erst im Finale gegen Inter Mailand, das furios in die Begegnung startete, in den ersten 20 Minuten bereits zwei Tore vorlegte und kurz vor Schluss noch zum 3:0-Endstand erhöhte. Die Partie war ein begeisternder und würdiger Abschluss der beiden überaus gelungenen Austragungen des Turniers in den Vereinigten Arabischen Emiraten. 2011 wird der Wettbewerb nach Japan zurückkehren, wo die Spieler andere klimatische Bedingungen erwarten und wo am 18. Dezember ein neuer – oder alter – Klubweltmeister den Pokal in die Höhe stemmen wird. Wir hoffen, Sie werden sich auch dieses Turnier nicht entgehen lassen.
  • 8.
  • 10. 10 Story of the tournament Story of the tournament Authors: Erwin Koeman and Roberto T. Brantschen The seventh edition of the FIFA Club World Cup saw the event return to last year’s host city, Abu Dhabi, the capital of the United Arab Emirates, between 8 and 18 December 2010. The champions of all six confederations were joined by the UAE champions in the quest for the title of world champion. In the end, it was Internazionale who claimed the prestigious trophy for the first time after a tournament full of high-quality and at times thrilling matches. Play-off for the quarter-finals Al Wahda (UAE) v. Hekari United (PNG) 3-0 (2-0) The opening match pitted the UAE champions against the OFC O-League champions, Hekari United. The Papua New Guinean side worked hard and their good defensive play kept the game balanced for long periods. However, two quick goals shortly before half-time from the technically stronger UAE outfit all but sealed the game. Hugo (80) scored the all-important opening goal in the 40th minute, firing in from the edge of the penalty area after receiving a lay-off from Al Hammadi (26), and just a few minutes later, Fernando Baiano (9) latched on to a through ball from Fahed Masoud (15) to double Al Wahda’s advantage. The Abu Dhabi side continued where they left off in the second half, dominating proceedings before Abdulraheem Jumaa (24) made it 3-0 in the 71st minute. Jack (17) had a good chance to score a consolation goal for Hekari with ten minutes left on the clock, but Al Wahda goalkeeper Al Hosani (40) was equal to his long-range effort. Quarter-finals TP Mazembe (COD) v. Pachuca (MEX) 1-0 (1-0) TP Mazembe, CAF Champions League winners in 2009 and 2010, went a long way towards making up for their disappointing showing in last year’s event by booking their place in the semi-finals with a 1-0 win over Pachuca. The game got off to a nervous start with misplaced passes aplenty before Bedi (13) gave the Africans the lead by converting a pass from Kabangu (11) in the 21st minute, just after Pachuca’s Manso (21) had seen his volley crash against the post. The Mexicans had a host of chances to equalise but their efforts were either thwarted by the impressive Kidiaba (1) in the Mazembe goal or were off target. Although the DR Congo outfit played the last ten minutes with ten men, they worked hard and showed exemplary team spirit to hold on to their lead until full time. Al Wahda (UAE) v. Seongnam Ilhwa (KOR) 1-4 (1-2) Korea Republic’s Seongnam Ilhwa took control of the game from the outset and took the lead as early as the fourth minute through Molina (11). Al Wahda clawed their way back into the game halfway through the first half, however,
  • 11. 11FIFA Club World Cup UAE 2010 and Fernando Baiano (9) equalised with a header in the 27th minute, but just three minutes later, Asian Player of the Year Ognenovski (4) headed home from a Molina corner to restore Al Wahda’s advantage. The hard-working and well- organised Koreans also dominated the second half, and further goals from Choi (8) and Cho Dong Geon (9) put the finishing touches to a comfortable 4-1 victory. Semi-finals TP Mazembe (COD) v. SC Internacional (BRA) 2-0 (0-0) The fans who flocked to the impressive Mohammed Bin Zayed stadium for the first semi-final were treated to a thrilling, high-paced game between the African champions and the Copa Libertadores winners, SC Internacional. The South Americans were cheered on by a sizeable contingent of travelling fans, and they dominated the first half with some excellent combination play, using a combination of short passes and long balls to find the man in space. In the end, it was only their finishing that let them down with Rafael Sobis (11), Indio (3) and Wilson Matias (20) all missing clear-cut opportunities. In the second half, Mazembe gave their vocal fans even more reason to cheer as Kabangu (11) opened the scoring with a stunning goal in the 53rd minute. The Brazilians then had chances to equalise through Rafael Sobis, D’Alessandro (10) and substitute Giuliano (8) but their efforts were either off target or saved by the impressive Mazembe goalkeeper, Kidiaba (1). In this phase of the game, the Brazilians played down the middle of the pitch against the hard-working Mazembe, but the tireless Africans ultimately saw their spirit rewarded with a second, decisive goal from Kaluyituka (15). It was a historic victory for TP Mazembe, who became the first African team to reach the final of the FIFA Club World Cup. Seongnam Ilhwa (KOR) v. Internazionale (ITA) 0-3 (0-2) The second semi-final between Asian champions Seongnam Ilhwa and UEFA Champions League winners Internazionale was played in front of a sizeable crowd in Abu Dhabi’s Zayed Sports City stadium. The match got off to a disappointing start for the Italians, who lost their playmaker, Sneijder (10), to injury in the very first minute, but they bounced back quickly and took the lead even before Thiago Motta (8) had had a chance to replace the Dutchman as Stankovic (5) reacted first to a loose ball to slot home. Internazionale played with great organisation and controlled the game, treating the fans to a display of assured combination play before doubling their lead in the 32nd minute with Zanetti (4) converting after some wonderful link-up play with Milito (22). The hard-working Koreans were not disheartened, however, and they came back into the game with Radoncic (10) coming close with a header from a Molina (11) free kick in the 37th minute, only to see Internazionale goalkeeper Julio Cesar (1) display his fantastic reflexes to tip the ball over. In the second half, Internazionale initially concentrated on protecting their lead, and their efficiency paid off in the 73rd minute when Milito (22) made it 3-0 by knocking home a loose ball.
  • 12. 12 Story of the tournament Play-off for fifth place Pachuca (MEX) v. Al Wahda (UAE) 2-2 (0-1) 4-2 PSO There were plenty of goals in this clash but it was Mexico’s CONCACAF representatives who claimed fifth place after a penalty shoot-out even though for long periods it had appeared that Al Wahda would prevail. The first half saw little by way of goalmouth action but the Abu Dhabi team claimed the lead in the 44th minute when Ismaeil Matar (10) found the back of the net from a pinpoint Hugo (80) cross. Pachuca found their feet in the second half, and Manso (21), Aguilar (22) and Arizala (25) all missed excellent chances. A foul by Al Kamali (36) on Arizala in the 72nd minute led to a penalty for the Mexicans and an indirect red card for the Al Wahda man, but the recently introduced Benitez (10) failed to convert. When Al Hammadi (26) gave the hosts a 2-0 lead in the 77th minute, it looked like Al Wahda were home and dry but another substitute, Cvitanich (19), had other ideas as he scored a quick brace, both set up by Arizala, to level the score at 2-2. As there was no extra time, the game went straight to penalties and it was Pachuca who ultimately took the honours. Play-off for third place SC Internacional (BRA) v. Seongnam Ilhwa 4-2 (2-0) Copa Libertadores winners SC Internacional bounced back from their surprise semi-final defeat at the hands of TP Mazembe to coast to a 4-2 victory over Seongnam Ilhwa and claim third place. Both teams started the game in cautious fashion before the Brazilians opened the scoring with their very first chance in the 15th minute, Tinga (7) heading home a pinpoint cross from Alecsandro (9). The Koreans came close to grabbing an immediate equaliser but Molina (11) saw his effort hit the top of the crossbar. The very efficient South Americans then took advantage by doubling their lead in the 27th minute, striker Alecsandro firing home after a clever lay-off by playmaker D’Alessandro (10). The Asian champions then suffered a further setback in the 34th minute when defender Jang (26) received his second yellow card. Internacional also dominated the second half, and strikes from D’Alessandro and Alecsandro saw them run into a 4-0 lead by the 71st minute. The Koreans, however, scored two consolation goals in the closing stages through Molina to leave the final score 4-2. Final TP Mazembe (COD) v. Internazionale 0-3 (0-2) Internazionale won the FIFA Club World Cup for the first time with a 3-0 victory over TP Mazembe, an outcome that was never in doubt once they had taken the lead. In doing so, they added the crown to their two previous Intercontinental Cup titles from 1964 and 1965. The Congo DR side, the surprise package of the 2010 tournament, simply could not find a way to put the well-organised and impressive Italian outfit under any pressure, and the Nerazzurri took advantage, dominating the match from start to finish with their assured combination play. Two goals in four minutes, from Pandev in the 13th minute and Eto’o in the 17th , put the Italians, who actually did not field any Italians in the final, firmly on the road to victory as they controlled the match and the pace of the game. After missing a number of golden opportunities, Milito (22) was replaced up front by Biabiany (88), who latched on to a deft through ball from Stankovic to score the final goal of the game and seal a 3-0 victory for his team. Despite losing in the final, TP Mazembe can be proud of their performances, and fans from all around the world will have fond memories of the Congo DR outfit’s successful, eye-catching displays.
  • 13. 13FIFA Club World Cup UAE 2010 Compte rendu de la compétiton Auteurs : Erwin Koeman et Roberto T. Brantschen La septième édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA a eu lieu – comme en 2009 – à Abou Dhabi, dans la capitale des Émirats arabes unis, du 8 au 18 décembre 2010. Le meilleur club de chaque confédération ainsi que le champion national des Émirats se disputaient à cette occasion le titre de champion du monde des clubs de la FIFA. À l’issue de matches passionnants et pour la plupart même enthousiasmants, l’équipe du FC Internazionale Milano a remporté cette année le précieux trophée et a ainsi inscrit son nom pour la première fois au palmarès de cette épreuve. Match pour une place en quarts de finale Al Wahda (UAE) – Hekari United (PNG) 3-0 (2-0) Le match d’ouverture mettait aux prises le champion des Émirats et le champion de la O-League de l’OFC, Hekari United. Le club de Papouasie-Nouvelle-Guinée est longtemps parvenu à résister grâce à une détermination à toute épreuve et à une défense solide. Mais, juste avant la pause, deux des meilleures individualités d’Al Wahda ont frappé à deux reprises pour prendre les devants : Hugo (80) a ouvert le score à l’entrée de la surface à la 40e minute sur une passe d’Al Hammadi (26). Quelques minutes plus tard, c’est Fernando Baiano (9) qui a converti une passe en profondeur de Fahed Masoud (15). En deuxième mi-temps, les joueurs du club d’Abou Dhabi ont contrôlé le jeu et Abdulraheem Jumaa (24) a inscrit le but du 3-0 à la 71e minute. Dix minutes avant la fin du temps réglementaire, Jack (17) a eu une occasion pour réduire le score mais le gardien Al Hosani (40) est parvenu à dévier sa frappe lointaine. Quarts de finale TP Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1-0 (1-0) Le TP Mazembe, vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF en 2009 et 2010, s’est qualifié pour les demi-finales en battant Pachuca 1-0. Il a ainsi pris sa revanche après sa performance décevante de l’année précédente. Dans ce match aux débuts tendus et marqué dans un premier temps par de nombreuses pertes de balle, Bedi (13) a ouvert le score pour les représentants africains à la 21e minute de jeu sur une passe de Kabangu (11). Quelques moments plus tôt, le Mexicain Manso (21) avait vu sa reprise de volée s’écraser sur le poteau. Bien que menés au score, les Nord-Américains se sont créé de nouvelles occasions d’égaliser, mais soit le solide gardien Kidiaba (1) repoussait ces assauts, soit les tirs manquaient la cible. Grâce à sa combativité et son collectif soudé, l’équipe de RD Congo est parvenue à maintenir son avance au score malgré son infériorité numérique lors des dix dernières minutes du match. Al Wahda (UAE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1-4 (1-2) Les Sud-Coréens de Seongnam ont pris le match en main dès le coup d’envoi et ont ouvert le score à la 4e minute, par Molina (11). En milieu de première période, Al Wahda est parvenu à équilibrer le jeu et Fernando Baiano (9) a marqué de la tête le but de l’égalisation à la 27e minute. Seulement trois minutes plus tard, Ognenovski (4), joueur asiatique de l’année, a permis à son équipe de reprendre les devants grâce à un but de la tête sur un corner de Molina. Les Sud- Coréens, très véloces et très bien organisés, ont tout autant dominé le jeu en deuxième période et ont bouclé le match sur un convaincant succès 4-1 après des buts de Choi (8) et Cho Dong Geon (9). Demi-finales TP Mazembe (COD) – SC Internacional (BRA) 2-0 (0-0) Les spectateurs présents dans le magnifique stade Mohammad bin Zayed ont été témoins d’un match passionnant et au rythme très élevé. La première demi- finale mettait aux prises les champions d’Afrique et les vainqueurs de la Copa Libertadores, le SC Internacional. Les Sud-Américains, qui pouvaient compter sur le soutien
  • 14. 14 Story of the tournament de nombreux supporters qui avaient fait le voyage, ont dominé la première période, notamment grâce à d’excellents enchaînements. Ils se créaient des espaces et trouvaient des coéquipiers démarqués grâce à des passes courtes ou longues. Cependant, les Brésiliens ne parvenaient pas à conclure. Rafael Sobis (11), Indio (3) et Wilson Matias (20) ont manqué de convertir les meilleures occasions. En deuxième période, le TP Mazembe a fait le bonheur de ses bruyants supporters en ouvrant le score par Kabangu (11) à la 53e minute. Les Brésiliens se sont ensuite créé de belles occasions grâce à Rafael Sobis, D’Alessandro (10) et Giuliano (8, entré en cours de jeu), mais ont échoué. Le gardien Kidiaba (1) a de nouveau brillé. En jouant dans l’axe à ce moment du match, les Brésiliens ont fait les affaires des Africains, solides dans les duels. La combativité et l’endurance physique de ces derniers leur a finalement valu de marquer un second but, grâce à Kaluyituka (15). Cette victoire historique plaçait pour la première fois un club africain en finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Seongnam Ilhwa FC (KOR) – FC Internazionale (ITA) 0-3 (0-2) La deuxième demi-finale s’est déroulée au stade Zayed Sports City d’Abou Dhabi, et a vu s’affronter le champion d’Asie Seongnam Ilhwa FC et le vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA, l’Inter de Milan. Le club italien a connu un début de match difficile avec la blessure du meneur de jeu Sneijder (10) dès la première minute. Mais avant même que Thiago Motta (8) ne puisse remplacer le Néerlandais, les Italiens ont ouvert le score. Stankovic (5) a récupéré un ballon mal dégagé pour marquer. Les Milanais, très bien organisés, ont contrôlé le match et ont impressionné les spectateurs par la fluidité de leurs enchaînements. Zanetti (4) a aggravé le score à la 32e minute à l’issue d’une lumineuse remise du talon de Milito (22). Les Coréens, très véloces, ne se sont pas laissés décourager et ont finalement trouvé leurs marques. Sur un coup franc frappé par Molina (11) à la 37e minute, Radoncic (10) a presque réussi à marquer de la tête, mais le gardien de l’Inter, Julio Cesar (1), a réussi un arrêt réflexe pour dévier le ballon au-dessus du but. En deuxième période, les représentants européens ont tout d’abord géré leur avance au score. Très efficace, le club italien a marqué une nouvelle
  • 15. 15FIFA Club World Cup UAE 2010 fois à la 73e minute par Milito sur un ballon relâché par le gardien adverse pour clore la marque à 3-0. Match pour la cinquième place Pachuca (MEX) – Al Wahda (UAE) 2-2 (0-1) 4-2 t.a.b. Ce match aux nombreux buts a vu la victoire du représentant mexicain de la CONCACAF à l’issue des tirs au but, synonyme de 5e place. Pourtant, la victoire a longtemps semblé être du côté d’Al Wahda. En première mi-temps, alors que le jeu était peu offensif, le club d’Abou Dhabi a ouvert le score à la 44e minute par Ismaeil Matar (10), sur un magnifique centre de Hugo (80). En deuxième période, Pachuca est mieux rentré dans le match et s’est créé des occasions par l’intermédiaire de Manso (21), Aguilar (22) et Arizala (25), mais sans parvenir à conclure. Finalement, une faute d’Al Kamali (36) sur Arizala à la 72e minute a donné lieu à un penalty en faveur des Mexicains et a entraîné l’expulsion d’un joueur des Émirats. Mais Benítez (10), entré en jeu quelques instants auparavant, a manqué de convertir cette occasion. Lorsqu’Al Hammadi (26) a aggravé le score à la 77e minute en faveur des hôtes, la victoire ne semblait plus pouvoir échapper à Al Wahda. Mais Cvitanich (19), entré suite au deuxième but adverse, a marqué deux buts sur des passes d’Arizala pour égaliser à 2-2. Finalement, c’est Pachuca qui a remporté la séance des tirs au but pour décrocher la cinquième place. Match pour la troisième place SC Internacional (BRA) – Seongnam Ilhwa FC 4-2 (2-0) Le SC Internacional, vainqueur de la Copa Libertadores, a vengé sa défaite surprise en demi-finales contre le TP Mazembe en s’imposant clairement 4-2 face au Seongnam Ilhwa FC, décrochant ainsi la 3e place. Après un début très prudent de la part des deux équipes, les Brésiliens ont ouvert le score sur leur première occasion, à la 15e minute. Tinga (7) a marqué de la tête, sur un centre précis d’Alecsandro (9). Les Sud-Coréens ont presque marqué immédiatement par Molina (11), dont le tir a cependant fini sur la transversale. Les Sud-Américains, très efficaces, ont accentué leur avance à la 27e minute lorsque l’attaquant Alecsandro a converti une excellente passe du meneur de jeu D’Alessandro (10) pour porter le score à 2-0. Les champions d’Asie ont dû faire face à une situation de plus en plus compliquée à la 34e minute quand leur défenseur Jang (26), déjà averti, a été expulsé après un deuxième carton jaune. En deuxième mi-temps, le SC Internacional a dominé le jeu et a encore marqué par D’Alessandro et Alecsandro pour mener 4-0 à la 71e minute. Les Sud-Coréens sont parvenus à réduire l’écart en fin de match grâce à deux buts de Molina (11), pour un score final de 4-2. Finale TP Mazembe (COD) – FC Internazionale (ITA) 0-3 (0-2) L’Inter a nettement battu le TP Mazembe (3-0) et remporté pour la première fois la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA – après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965. Le club de la RD Congo, la surprise du tournoi, n’a pas trouvé les armes en finale pour faire face à un club italien convaincant et lucide. Les Nerazzurri ont dominé le match dès le coup d’envoi grâce à une bonne organisation et des enchaînements précis. En marquant deux buts en l’espace de quatre minutes seulement – aux 13e et 17e minutes par Pandev (27) et Eto’o (9) – les Européens avaient fait l’essentiel. Par la suite, le club milanais – pour lequel aucun Italien n’a disputé la moindre minute – a géré le match en dictant le rythme de la partie. Après plusieurs échecs de l’attaquant Milito (22) malgré de belles occasions, son remplaçant Biabiany (88) a converti une passe précise en profondeur de Stankovic (5) pour inscrire le but du 3-0. Malgré la défaite en finale, le TP Mazembe peut être fier de son résultat. Les belles performances et la sympathie de ce club de la RD Congo resteront dans les mémoires des supporters du monde entier.
  • 16. 16 Story of the tournament Crónica del torneo Autores: Erwin Koeman y Roberto T. Brantschen La séptima edición de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA se llevó a cabo –al igual que en 2009– del 8 al 18 de diciembre de 2010 en Abu Dabi, la capital de los Emiratos Árabes Unidos. El mejor club de cada confederación, así como el campeón nacional de EAU, disputaron el título del Mundial de Clubes. Tras toda una serie de emocionantes y vistosos encuentros, el FC Inter de Milán logró alzarse con el preciado trofeo y apuntarse por primera vez en la lista de ganadores. Partido para la clasificación de cuartos de final Al Wahda (ARE) – Hekari United (PNG) 3-0 (2-0) En el partido inaugural, el campeón de EAU se enfrentó al campeón de la OFC Hekari United. El equipo de Papúa Nueva Guinea jugó con gran entrega y estuvo en condición de mantener la paridad durante largo tiempo. Sin embargo, poco antes de la pausa, una doble anotación por parte de los árabes –individualmente más hábiles– aportó el anticipado desenlace a favor del Al Wahda; con un remate desde el borde del área, Hugo (80) anotó el gol de ventaja en el minuto 40 sobre pase de Al Hammadi (26). Instantes después, Fernando Baiano (9) marcaba el 2 a 0 tras un preciso toque de Fahed Masoud (15). En la segunda mitad, los jugadores de Abu Dabi dictaron claramente el juego y Abdulraheem Jumaa (24) subió el 3 a 0 al tanteador en el minuto 71. A diez minutos de la conclusión del encuentro, Jack (17) tuvo de la oportunidad de anotar el gol de enlace; sin embargo, el portero árabe Al Hosani (40) desvió con éxito el lejano remate. Cuartos de final T.P. Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1-0 (1-0) El T.P. Mazembe, campeón de la Liga de Campeones de la CAF en 2009 y 2010, logró clasificarse para semifinales gracias a la victoria por 1 a 0 contra el Pachuca, y rehabilitarse de tal modo por su decepcionante actuación del pasado año en el Mundial. En un encuentro plagado de nerviosismo y pases imprecisos en los minutos iniciales, Bedi (13) adelantó al representante africano en el minuto 21 tras pase de Kabangu (11). Pocos minutos antes, un potente remate de volea del mexicano Manso (21) se estrelló contra el palo. A pesar de la desventaja, los mexicanos dispusieron de numerosas oportunidades para empatar, que fueron atajadas por el habilidoso portero Kidiaba (1) o falladas por falta de acierto de los jugadores del Pachuca en los metros finales. Pese a jugar los últimos diez minutos con diez hombres solamente, la escuadra de la R. D. del Congo consiguió mantener el exiguo resultado merced a su enorme fibra combativa y sólido desempeño colectivo.
  • 17. 17FIFA Club World Cup UAE 2010 Al Wahda (ARE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1-4 (1-2) Los coreanos de Seongnam asumieron la batuta desde el inicio y Molina (11) anotó ya en el minuto 4 el gol de ventaja. A mediados del primer tiempo, el Al Wahda logró equilibrar el choque y Fernando Baiano decretó el empate con potente frentazo en el minuto 27. No obstante, Ognenovski (4), el mejor jugador asiático del año, volvía a adelantar a su escuadra tres minutos más tarde con preciso cabezazo tras un saque de esquina. Los veloces coreanos, perfectamente organizados, dominaron también la segunda mitad del encuentro y definieron claramente la contienda por 4 a 1 gracias a goles de Choi (8) y Cho Dong Geon (9). Semifinales T.P. Mazembe (COD) – SC Internacional de Porto Alegre (BRA) 2-0 (0-0) En el hermoso estadio Mohammad-Bin-Zayed, los espectadores gozaron de un encuentro emocionante y un juego vertiginoso. En la primera semifinal se enfrentaron el campeón africano T.P. Mazembe y el ganador de la Copa Libertadores SC Internacional de Porto Alegre. Los sudamericanos, animados por numerosos hinchas brasileños, dominaron el primer tiempo mediante hábiles combinaciones de juego, tocando en corto o lanzando largos pases de gran precisión a sus respectivos compañeros. Sin embargo, la gran debilidad del once brasileño residió en su clamorosa incapacidad definidora, fallando Rafael Sobis (11), Indio (3) y Wilson Matias (20) goles cantados. En el segundo tiempo, el hermoso tanto de ventaja del T.P. Mazembe en el minuto 53 por intermedio de Kabangu (11) arrancó a sus ruidosos seguidores de las gradas. Si bien los brasileños dispusieron nuevamente de excelentes oportunidades de empate a través de Rafael Sobis, D’Alessandro (10) y el suplente Giuliano (8), todos los tiros pasaron junto a la meta o fueron desviados por el extraordinario portero Kidiaba (1). El juego sudamericano, concentrado particularmente en el medio, abrió oportunidades a la escuadra del T.P. Mazembe gracias a sus hábiles dribleadores. Finalmente, el gran espíritu luchador de los africanos fue premiado con el 2 a 0 de la victoria, anotado por Kaluyituka (15). Gracias a esta victoria, un equipo africano llegaba por primera vez en la historia a la final de la Copa Mundial de Clubes. Seongnam Ilhwa FC (KOR) – Inter de Milán (ITA) 0-3 (0-2) En la segunda semifinal, el campeón asiático Seongnam Ilhwa FC se enfrentó al ganador de la Liga de Campeones de la UEFA, el Inter de Milán, en el abarrotado estadio Zayed Sports City de Abu Dabi. El encuentro se inició con un inesperado revés para la escuadra italiana cuando el orquestador de juego Sneijder (10) debió abandonar la cancha en el primer minuto del encuentro por lesión. Sin embargo, antes de que Motta (8) ingresara a sustituir al holandés lesionado, los italianos anotaron el gol madrugador por medio de Stankovic (5), quien aprovechó un rebote para adelantar a su escuadra. La labor colectiva y de conjunto del elenco milanés les permitió dominar el choque, impresionando a los espectadores con hábiles y vistosas combinaciones. En el minuto 32, Zanetti (4) aumentó el tanteador a 2 a 0 tras un llamativo intercambio de toques con Milito (22). No obstante, los veloces coreanos no se desanimaron y produjeron algunas acciones de peligrosidad. A continuación de un tiro libre de Molina (11) en el minuto 37, Radoncic (10) remató potentemente de cabeza, pero el portero interista Julio Cesar (1) consiguió desviar el esférico con la punta de los dedos por encima del travesaño. En el segundo tiempo, el representante de la UEFA se limitó a dominar a su adversario y, en el minuto 73, Milito aumentó el resultado final (3-0) tras un rebote en el área. Partido por el quinto puesto Pachuca (MEX) – Al Wahda (ARE) 2-2 (0-1) 4-2 t.p. En este desenlace con goles a granel, el representante mexicano de la CONCACAF se alzó con el quinto puesto tras la exitosa tanda de penales. No obstante, durante la
  • 18. 18 Story of the tournament mayor parte del partido se contaba con una victoria del Al Wahda. En el primer tiempo, caracterizado por escasas acciones en el área de rigor, el conjunto de Abu Dabi abrió la cuenta en el minuto 44 mediante gol de Ismaeil Matar (10), quien aprovechó un perfecto centro de Hugo (80) para anidar el esférico en las redes mexicanas. En el segundo tiempo, el Pachuca tuvo más presencia en la cancha y dispuso de algunas prometedoras situaciones de gol por intermedio de Manso (21), Aguilar (22) y Arizala (25), siendo todas ellas desperdiciadas en los metros finales. En el minuto 72, una infracción de Al Kamali (36) a Arizala condujo a un penal a favor de los mexicanos y a la expulsión del infractor árabe. Sin embargo, el suplente Benítez (10) falló clamorosamente esta extraordinaria oportunidad de empate. Cuando en el minuto 77 Al Hammadi (26) subía el 2 a 0 al marcador para el equipo anfitrión, el Al Wahda era prácticamente el ganador del choque. Sin embargo, el ariete suplente Cvitanich (19), ingresado pocos minutos después, logró lo imposible: empatar el choque con dos goles, ambos sobre pase de Arizala. Finalmente, el Pachuca logró definir a su favor la subsiguiente tanda de penales. Partido por el tercer puesto SC Internacional de Porto Alegre (BRA) – Seongnam Ilhwa FC 4-2 (2-0) El ganador de la Copa Libertadores Sport Club Internacional pudo rehabilitarse tras su sorprendente derrota en semifinales contra el T.P. Mazembe con una clara victoria por 4 a 2 en el partido por el tercer puesto contra el Seongnam Ilhwa FC. Luego de un inicio muy cauteloso por parte de ambas escuadras, los brasileños lograron abrir la cuenta en el minuto 15 con su primera oportunidad clara de gol, pudiendo Tinga (7) marcar el tanto de cabeza luego de un preciso centro de Alecsandro (9). Instantes después, los coreanos estuvieron a punto de obtener la paridad por intermedio de Molina (11), pero su remate se estrelló contra el travesaño. Los afanosos sudamericanos aumentaron el resultado a 2 a 0 en el minuto 27, cuando el ariete Alecsandro concluyó una grandiosa jugada del orquestador de juego D’Allessandro (10). El campeón asiático acusó un revés adicional en el minuto 34, cuando su defensor Jang (26), previamente amonestado, fue expulsado de la cancha por una segunda tarjeta. Tras el intervalo, el Internacional dominó claramente el partido, anotando dos tantos más hasta el minuto 71 por intermedio de D’Alessandro y Alecsandro. Finalmente, en los minutos concluyentes del encuentro, los coreanos lograron una corrección cosmética mediante dos tantos de Molina (11), dejando el resultado en 4 a 2. Final T.P. Mazembe (COD) – Inter de Milán (ITA) 0-3 (0-2) El Inter de Milán pudo ganar por primera vez la Copa Intercontinental de la FIFA mediante una clara victoria de 3 a 0 contra el T.P. Mazembe, tras dos títulos mundiales en 1964 y 1965. El equipo sorpresa de la R. D. del Congo nunca halló la táctica adecuada para contrarrestar el equilibrado y compacto juego del conjunto italiano. Los neroazzurri dominaron el desenlace desde el inicio, gracias a una perfecta organización y un seguro despliegue ofensivo. Dos goles en cuatro minutos –en los minutos 13 y 17 por medio de Pandev (27) y Eto’o (9) respectivamente– abrieron la senda al éxito de la escuadra italiana. A continuación, el elenco milanés, en el cual no participó ningún jugador italiano durante todos los 90 minutos, dominó claramente el partido y el ritmo de juego. Luego de que el ariete Milito (22) fallara varias oportunidades muy claras de concretar, su suplente Biabiany (88) consiguió anidar el pase en profundidad de Stankovic (5) en las redes africanas y cerrar el marcador con 3 a 0. A pesar de la derrota, el T.P. Mazembe puede estar muy orgulloso de su labor. La exitosa actuación del conjunto del congoleño perdurará largo tiempo en la memoria de los hinchas en todo el mundo.
  • 19. 19FIFA Club World Cup UAE 2010 Turnier- verlauf Autoren: Erwin Koeman und Roberto T. Brantschen Die siebte Austragung der FIFA Klub-Weltmeisterschaft wurde vom 8. bis 18. Dezember 2010 – wie bereits 2009 – in Abu Dhabi, Hauptstadt der Vereinigten Arabischen Emi- rate, durchgeführt. Das jeweils beste Team jeder Konföde- ration sowie der Landesmeister der Emirate spielten um den Titel des FIFA-Klub-Weltmeisters. Nach stets guten und teils sogar begeisternden Fussballspielen konnte in diesem Jahr der FC Internazionale Mailand die begehrte Trophäe mit nach Hause nehmen und sich erstmals in die Siegerliste eintragen. Spiel um den Einzug ins Viertelfinale Al Wahda (UAE) – Hekari United (PNG) 3:0 (2:0) Im Auftaktspiel traf der Meister der VAE auf den OFC- O-League-Meister Hekari United. Das Team aus Papua- Neuguinea konnte mit grosser Einsatzbereitschaft und gutem Defensivspiel das Spiel lange ausgeglichen halten. Ein Doppelschlag der individuell stärkeren Spieler der Emirate brachte jedoch kurz vor der Halbzeitpause die Vorentschei- dung für Al Wahda: Den wichtigen Führungstreffer erzielte Hugo (80) in der 40. Minute auf Zuspiel von Al Hammadi (26) mit einem Schuss von der Strafraumgrenze. Kurz danach gelang Fernando Baiano (9) auf einen Pass in die Tiefe von Fahed Masoud (15) das 2:0. In der zweiten Halb- zeit dominierten die Spieler aus Abu Dhabi das Spiel, und Abdulraheem Jumaa (24) gelang in der 71. Minute das Tor zur 3:0-Führung. Zehn Minuten vor Schluss hatte Jack (17) die Chance zum Anschlusstreffer, aber Torhüter Al Hosani (40) konnte den Distanzschuss erfolgreich ablenken. Viertelfinale T.P. Mazembe (COD) – Pachuca (MEX) 1:0 (1:0) T.P. Mazembe, 2009 und 2010 CAF-Champions-League- Sieger, konnte sich dank eines 1:0-Erfolgs über Pachuca für die Halbfinals qualifizieren und sich so für das enttäuschende Abschneiden im Vorjahr eindrucksvoll rehabilitieren. In einem anfänglich nervös geführten und von Fehlpässen gepräg- ten Spiel brachte Bedi (13) den Afrika-Vertreter auf Zuspiel von Kabangu (11) nach 21 Minuten in Führung. Kurz zuvor sah Pachucas Manso (21) seinen Volleyschuss vom Pfosten abprallen. Auch nach dem Rückstand hatten die Mexika- ner diverse Ausgleichschancen, aber entweder konnte der starke Torhüter Kidiaba (1) diese erfolgreich abwehren, oder die Schüsse verfehlten ihr Ziel. Dem Team aus der DR Kongo gelang es, obwohl in den letzten zehn Minuten mit einem Mann weniger, dank grossem Kampfgeist und einer geschlossenen Mannschaftsleistung den knappen Vorsprung über die Zeit zu retten. Al Wahda (UAE) – Seongnam Ilhwa FC (KOR) 1:4 (1:2) Die Koreaner aus Seongnam nahmen von Beginn an das Heft in die Hand, und bereits in der 4. Minute erzielte Molina (11) den Führungstreffer. Mitte der ersten Halbzeit gelang es Al Wahda, das Spiel ausgeglichener zu gestalten, und Fernando Baiano (9) gelang mittels Kopfballtor der zwischenzeitliche Ausgleichstreffer in der 27. Minute. Nur drei Minuten später brachte Asiens Fussballer des Jahres, Ognenovski (4), sein Team mittels Kopfballtor nach Ecke von Molina wieder in Führung. Die laufstarken und sehr gut organisierten Koreaner beherrschten auch in der zweiten Halbzeit das Spiel und kamen durch Tore von Choi (8) und Cho Dong Geon (9) zu einem diskussionslosen 4:1-Erfolg. Halbfinale T.P. Mazembe (COD) – SC Internacional de Porto Alegre (BRA) 2:0 (0:0) Im schönen Mohammad-Bin-Zayed-Stadion bekamen die Zuschauer ein packendes und temporeiches Spiel zu sehen. Im ersten Halbfinalspiel trafen der Afrikameister und der Copa-Libertadores-Gewinner SC Internacional aus Porto Alegre aufeinander. Die Südamerikaner, die auf die Unter-
  • 20. 20 Story of the tournament stützung zahlreich mitgereister Fans zählen konnten, domi- nierten dabei in der ersten Halbzeit das Spiel durch gelun- genes Kombinationsspiel. Sowohl mit Kurzzuspielen wie auch mit langen Pässen konnte der freie Mitspieler gefunden werden. Einzig beim Torabschluss versagten die Brasilianer. Rafael Sobis (11), Indio (3) und Wilson Matias (20) verga- ben beste Chancen. In der zweiten Halbzeit erfreute T.P. Mazembe seine lautstarken Fans mit dem herrlichen Füh- rungstor von Kabangu (11) in der 53. Minute. Die Brasilianer kamen zwar in der Folge durch Rafael Sobis, D’Alessandro (10) und den eingewechselten Giuliano (8) zu guten Aus- gleichschancen, die aber das Tor verfehlten oder vom ausge- zeichneten Torhüter Kidiaba (1) abgewehrt werden konnten. Die Brasilianer kamen in dieser Phase durch ihr Spiel durch die Mitte dem zweikampfstarken Team aus T.P. Mazembe entgegen. Der Kampfgeist der unermüdlichen Afrikaner wurde schliesslich durch den 2:0-Siegtreffer von Kaluyituka (15) gekrönt. Dank diesem historischen Sieg gelang es erstmals einem afrikanischen Team, das Finale der FIFA Klub- Weltmeisterschaft zu erreichen! Seongnam Ilhwa FC (KOR) – FC Internazionale Mailand (ITA) 0:3 (0:2) Im zweiten Halbfinalspiel trafen im gut gefüllten Zayed- Sports-City-Stadion in Abu Dhabi der Asienmeister Seong- nam Ilhwa FC und der UEFA-Champions-League-Sieger FC Internazionale Mailand aufeinander. Für das Team aus Italien begann das Spiel höchst unerfreulich, da bereits in der ersten Minute Spielmacher Sneijder (10) verletzungsbe- dingt ausfiel. Noch bevor Thiago Motta (8) den Niederländer ersetzen konnte, gelang den Italienern die frühe Führung. Stankovic (5) reagierte auf einen Abpraller am schnellsten und erzielte das Führungstor. Die sehr gut organisierten Mailänder kontrollierten das Spiel und beeindruckten die Zuschauer mit einem flüssigen Kombinationsspiel. In der 32. Minute gelang Zanetti (4) nach herrlichem Zusam- menspiel mit Milito (22) die 2:0-Führung. Die laufstarken Koreaner liessen sich aber dadurch nicht entmutigen und kamen in der Folge besser ins Spiel. Im Anschluss an einen von Molina (11) getretenen Freistoss wäre Radoncic (10) mittels Kopfball in der 37. Minute beinahe der Anschluss- treffer gelungen. Inter-Torhüter Julio Cesar (1) konnte aber den Ball reaktionsschnell noch über das Tor lenken. In der zweiten Halbzeit verwalteten die UEFA-Vertreter zunächst die Führung. Dem sehr effizient spielenden Team aus Italien gelang durch seinen Stürmer Milito (22) in der 73. Minute nach einem Abpraller das Tor zum 3:0-Endergebnis. Spiel um Platz fünf Pachuca (MEX) – Al Wahda (UAE) 2:2 (0:1) 4:2 n. E. In dieser torreichen Partie konnte der CONCACAF-Vertreter aus Mexiko durch einen Sieg im Elfmeterschiessen das Spiel
  • 21. 21FIFA Club World Cup UAE 2010 um Platz fünf für sich entscheiden. Lange Zeit sah es aber nach einem Sieg für das Team von Al Wahda aus. In der ersten Halbzeit, die durch wenige Strafraum- aktionen geprägt war, gelang dem Team aus Abu Dhabi in der 44. Minute durch Ismaeil Matar (10) das Führungs- tor. Dieser konnte einen schönen Flankenball von Hugo (80) erfolgreich verwerten. In der zweiten Halbzeit kam Pachuca besser ins Spiel und durch Manso (21), Aguilar (22) und Arizala (25) zu guten Torchancen, die aber nicht verwertet wurden. Schliesslich führte in der 72. Minute ein Foul von Al Kamali (36) an Arizala zu einem Elfmeter für die Mexikaner und einer gelb-roten Karte gegen den Spieler aus den Emiraten. Der kurz zuvor eingewechselte Benítez (10) vergab jedoch diese gute Ausgleichsmöglichkeit. Als Al Hammadi (26) die Gastgeber nach 77 Minuten 2:0 in Führung brachte, sah Al Wahda wie der sichere Sieger aus. Dem darauf eingewechselten Stürmer Cvitanich (19) gelan- gen in der Schlussphase jedoch noch zwei Tore – jeweils auf Zuspiel von Arizala – zum 2:2-Endstand. Das direkt folgende Elfmeterschiessen konnte dann Pachuca zu seinen Gunsten entscheiden. Spiel um Platz drei SC Internacional de Porto Alegre (BRA) – Seongnam Ilhwa FC 4:2 (2:0) Der Copa-Libertadores-Sieger Sport Club Internacional konnte sich für die überraschende Halbfinalniederlage gegen T.P. Mazembe mit einem deutlichen 4:2-Sieg gegen Seongnam Ilhwa FC rehabilitieren und den 3. Rang errei- chen. Nach einem von beiden Teams vorsichtig gestalteten Beginn gelang den Brasilianern in der 15. Minute mit der ersten Chance das Führungstor. Tinga (7) konnte mittels Kopfball einen präzisen Flankenball von Alecsandro (9) verwerten. Die Koreaner kamen durch Molina (11) fast postwendend zum Ausgleich, aber sein Schuss traf die Lat- tenoberkante. Die sehr effizient spielenden Südamerikaner bauten ihren Vorsprung in der 27. Minute aus. Angreifer Alecsandro vollendete ein gutes Zuspiel von Spielmacher D’Alessandro (10) zum 2:0. Der Asienmeister musste in der 34. Minute einen weiteren Rückschlag hinnehmen, als der bereits kurz zuvor verwarnte Verteidiger Jang (26) die zweite Verwarnung erhielt und den Platz ver- lassen musste. In der zweiten Halbzeit dominierte Sport Club Internacional das Spiel und konnte durch Tore von D’Alessandro und Alecsandro bis zur 71. Minute auf 4:0 ausbauen. Den Koreanern gelang in der Schlussphase durch zwei Tore von Molina (11) noch eine Resultatkorrek- tur zum 4:2-Endstand. Finale T.P. Mazembe (COD) – FC Internazionale Mailand (ITA) 0:3 (0:2) Der FC Internazionale Mailand konnte durch einen nie gefährdeten 3:0-Sieg über T.P. Mazembe – nach dem Gewinn des Interkontinental-Pokals 1964 und 1965 – erstmals die FIFA Klub-Weltmeisterschaft gewinnen. Das Überraschungsteam aus der DR Kongo fand im Finalspiel keine Mittel, um das sehr abgeklärt und überzeugend auftretende Team aus Italien in Bedrängnis zu bringen. Die „Nerazzurri“ dominierten dank guter Organisation und sicherem Kombinationsspiel das Spiel von Beginn an. Zwei Tore innerhalb von vier Minuten – in der 13. und 17. Minute durch Pandev (27) und Eto’o (9) erzielt – sorgten früh für eine Vorentscheidung zugunsten des Teams aus Ita- lien. Danach kontrollierten die Mailänder, bei denen in den 90 Minuten kein Italiener zum Einsatz kam, das Spiel und den Spielrhythmus. Nachdem Angreifer Milito (22) mehrere gute Chancen nicht verwerten konnte, gelang dem für ihn eingewechselten Biabiany (88) auf präzisen Pass in die Tiefe von Stankovic (5) das Tor zum 3:0-Endergebnis. Trotz der Niederlage im Finalspiel konnte T.P. Mazembe auf seine Leistung stolz sein. Der erfreuliche und erfolgreiche Auftritt des Teams aus der DR Kongo wird den Fans in aller Welt in guter Erinnerung bleiben.
  • 22.
  • 24. 24 Technical and tactical analysis Technical and tactical analysis Authors: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens and Abdel M. Hussein In many respects, this edition of the FIFA Club World Cup was like none that had come before. For the first time since the tournament was launched in 2000, the final featured a team from outside the two supposedly strongest confederations, South America and Europe. Indeed, since the introduction of the current competition format in 2005, all the finals have been contested by the winners of the UEFA Champions League and the Copa Libertadores. Two of these finals have been won by the South American representatives and the last four in a row by their European counterparts (including 2010). Ultimately, Internazionale proved too great a hurdle for CAF representatives TP Mazembe in the final, but the very fact that the 2009 and 2010 African Champions League winners reached the final was a huge success in itself. At the end of a year that had a distinctly “African” flavour – thanks to the FIFA World Cup™ in South Africa – Africans were therefore once again able to underline their development and status in world football. TP Mazembe’s appearance in the final was not the only African highlight of the tournament: Samuel Eto’o of Internazionale was voted Player of the Tournament by FIFA’s Technical Study Group and received the adidas Golden Ball, while Dioko Kaluyituka, one of TP Mazembe’s most outstanding players, took the Silver Ball. The Bronze Ball went to a non-African player, Andres D’Alessandro of SC Internacional. Compare this with last year, when the winners of the three awards were Lionel Messi (Barcelona), Juan Verón (Estudiantes de La Plata) and Xavi (Barcelona) – two Argentinians and a Spaniard. Italian football has traditionally been renowned for a high degree of tactical discipline in terms of its defensive organisation, with Arrigo Sacchi regarded as one of the greatest exponents of this trend in the 1980s. Internazionale demonstrated all of these abilities to perfection, providing a textbook example of defensive organisation. Their players repeatedly showed a great ability to move as a defensive unit, thus denying their opponents the space to build attacks. When called upon to make direct challenges in defence, the Internazionale players almost always won the ball fairly without committing a foul. It is little wonder, therefore, that they recorded the least fouls of any participating team, committing only six fouls within 20 metres of their goal. It is also hardly surprising that they were the only team not to concede a goal. Traditional Italian defensive play therefore once again proved to be the trump card. Moreover, Internazionale were supremely efficient at converting chances. In the semi-final, they needed only three chances to score three goals, and in the final they capitalised on three of their seven chances. The worldwide growth of football also works in the other direction, however, as shown by TP Mazembe. The passion of African football was evident in every tackle made by the
  • 25. 25FIFA Club World Cup UAE 2010 Congolese team’s players. They wanted to win the ball as quickly as possible and never shied away from making a direct challenge. Yet these challenges were often impetuous and hasty and could cause gaps in their defence and above all unnecessary fouls – particularly near their own goal. This was shown by the number of fouls they committed in their semi-final (6) – as many as Internazionale in two matches! Nevertheless, TP Mazembe’s vast improvement in defensive organisation was obvious – especially compared to last year. They were more compact and made it very difficult for their semi-final opponents, SC Internacional, to make inroads on their goal, especially through the middle. A vital factor in modern football is the ability to switch from defence to attack and vice versa. TP Mazembe were very adept at making a forward transition, as demonstrated by their second goal in the semi-final. The worldwide growth of football has therefore enabled the so-called “underdogs” to pick up the modern elements of football, and they have been able to marry key tactical aspects such as defensive organisation on the pitch and quick transitions from defence to attack with their own “African” football roots, enabling them to take the next step in their development. Ghana already showed this at the 2010 FIFA World Cup South Africa™ and now the same developments are apparent in African club football. It will be fascinating to see how this trend develops. The success of the African representatives meant disappointment for the South American representatives as SC Internacional became the first winners of the Copa Libertadores not to reach the final. The team, led by coach Celso Roth, had once again come into the competition with high hopes following their victory in 2006, however the greater tactical discipline shown by their opponents TP Mazembe in the semi-final prevented them from reaching the final as expected. Nevertheless, the excellent individual qualities of their players, such as D’Alessandro, Tinga and Alecsandro, are undoubted. The team created several good chances but, unlike Internazionale, failed to convert these into goals. As the semi-final wore on, the quality of SC Internacional and the rigorous tactical discipline of TP Mazembe cancelled each other out, and there was ultimately a very fine line between the winners and the losers. In the play-off for third place, SC Internacional, aided by a red card shown to opponents Seongham Ilhwa from Korea Republic – made better use of the extra space available, especially down the wings, and also ably capitalised on their own individual qualities. However, when they came up against a tactically adept, hard-working team, the South Americans appeared to rely too heavily on their individual skills and seemed to get “trapped” in their style of play, in a manner reminiscent of Brazil’s display during the quarter-final of the 2010 FIFA World Cup™ in South Africa
  • 26. 26 Technical and tactical analysis against the Netherlands. Despite the global spread of the game, perhaps this type of football is more deep-rooted in South American club traditions than it first appears. AFC representatives Seongnam Ilhwa displayed the familiar Asian virtues that their compatriots Pohang Steelers had also shown at last year’s competition, namely hard work combined with iron tactical discipline; players with well- honed technique; fast, modern and technically adept transitions from defence to attack and vice versa; and dangerous set pieces. It is almost as if East Asian teams have been paying the most attention to the development of global football. Virtually all aspects of the modern game are reflected in their style of play. It is little wonder, therefore, that the key technical and tactical statistics, such as the number of passes, passes completed, touches of the ball, time in possession, etc. were almost identical between Seongnam Ilhwa and Internazionale in the semi-final. These are all aspects that can be learned and implemented very well through good observation and above all through discipline – and the Koreans appear to have done this to excellent effect. However, the cleverness and efficiency of a top team such as Internazionale is not easily learned and this proved to be the key difference in the semi-final. While the Italians scored a goal from almost every opportunity, the Koreans missed 18 promising opportunities to shoot or score. However, the solidity of Asian and above all East Asian teams was more than evident, which undoubtedly provides an excellent basis for further development. Pachuca were making their third appearance at the FIFA Club World Cup for the third time after their participation in the 2007 and 2008 editions. Despite this experience, they were only able to achieve a fifth-place finish this time round. As in previous years, their players displayed excellent technique and a willingness to chase the ball, both of which appear to be basic virtues of Mexican football coaching, as last year’s representatives Atlante also impressed with these technical and tactical aspects of the game. However, it was noticeable that, unlike other teams, Pachuca slowed the pace down when launching attacks. It was difficult to assess the reason for this, whether it be the style of play (ball control) or other elements. Nevertheless, it was obvious that speedy transitions from defence to attack – a key characteristic of modern football and one shared by the other teams in the competition – is not something Pachuca have in their armoury. Al Wahda from Abu Dhabi represented the United Arab Emirates with honour. The team’s sixth-place finish, following a penalty shoot-out defeat to Pachuca, did not detract from the fact that they largely met the expectations of their countrymen. By qualifying for the quarter-final, Josef Hickersberger’s charges redressed the criticism levelled against last year’s representatives from the Emirates, Al Ahli from Dubai, after their early elimination. If Al Wahda had shown greater concentration, they would probably also have held on to their 2-0 lead in the play-off for fifth place. Nevertheless, it was evident that the coach had left his mark on Al Wahda. Their play was based on sound defensive organisation and, by using their speedy strikers to good effect, they repeatedly impressed onlookers with their quick transitions from defence into attack. Because Al Wahda
  • 27. 27FIFA Club World Cup UAE 2010 were set up with wingers, many of their attacks in the final third were created down the flanks. There was another first in this year’s edition of the FIFA Club World Cup in addition to the competition’s first final appearance by an African team. The qualification of Hekari United from Papua New Guinea was the first time in the history of the tournament that a team from outside Australia or New Zealand had represented the OFC. Hekari United put everything they had into the competition, including hard work and physical strength in attack, and made themselves as hard as possible to beat. However, the technical and tactical gap to the other teams was very high, as testified by the resounding defeat against Al Wahda. Nevertheless, thanks to the worldwide growth of football, a new participant has entered the annals of FIFA final competitions – and perhaps not for the last time.
  • 28. 28 Technical and tactical analysis Analyse technique et tactique Auteurs : Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens et Abdel M. Hussein La dernière édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA n’était pas une édition comme les autres. Pour la première fois depuis la naissance de cette compétition en 2000, la finale ne mettait pas aux prises les représentants des deux confédérations considérées comme les plus fortes, l’Amérique du Sud et l’Europe. Depuis l’introduction du format actuel en 2005, toutes les finales ont en effet été disputées entre le vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA et le vainqueur de la Copa Libertadores, les Sud- Américains remportant la victoire à deux reprises après quoi les Européens sont sortis vainqueurs les quatre dernières fois. Le FC Internazionale Milano s’est montré bien trop fort en finale pour le représentant de la CAF, le TP Mazembe. Mais l’accession en finale constitue un grand succès pour le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2009 et 2010. À la fin d’une année de football très « africaine » qui a vu la Coupe du Monde de la FIFA 2010 organisée en Afrique du Sud, les Africains ont ainsi pu briller une nouvelle fois et prouver leurs progrès et leur valeur sur la scène du football international. Mais le continent a aussi connu d’autres sommets lors de ce tournoi. Le Milanais Samuel Eto’o a été élu meilleur joueur de la compétition par le Groupe d’étude technique de la FIFA et a reçu le Ballon d’or adidas. Dioko Kaluyituka du TP Mazembe, un des plus brillants joueurs du club congolais, s’est vu décerner le Ballon d’argent et Andrés D’Alessandro du SC Internacional, seul non-africain récompensé, a remporté le Ballon de bronze. À titre de comparaison : l’an passé, les vainqueurs de ces
  • 29. 29FIFA Club World Cup UAE 2010 récompenses s’appelaient Lionel Messi (FC Barcelone), Juan Veron (Estudiantes de La Plata) et Xavi (FC Barcelone) : deux Argentins et un Espagnol ! Traditionnellement, le football italien se caractérise par une grande discipline tactique dans son organisation défensive. Dans les années 1980, Arrigo Sacchi était considéré en Italie comme l’un des principaux acteurs de cette tendance. L’Inter de Milan a démontré ces aspects à la perfection, ou presque, lors de ce tournoi. Le club a maîtrisé l’organisation défensive comme elle est décrite dans les livres. Les joueurs déplaçaient systématiquement leur bloc défensif de manière si habile que l’adversaire ne disposait d’aucun espace pour développer son jeu. En situation de un contre un, les Italiens s’imposaient et reprenaient possession du ballon à l’issue d’un duel où ils ne commettaient pas de faute. Il n’est pas étonnant qu’avec seulement six fautes commises à proximité du but (périmètre de 20 m), l’Inter ait été l’équipe à avoir commis le moins de fautes. Il n’est pas étonnant non plus que l’Inter n’ait concédé aucun but durant tout le tournoi. Le traditionnel catenaccio italien a bien tenu. En plus de cela, l’équipe a fait preuve d’un impitoyable réalisme. En demi- finales, elle a inscrit trois buts sur trois occasions ; en finale, elle a converti trois de ses sept occasions de but. Mais la mondialisation du football est bien plus diversifiée et se passe à différents niveaux, comme le symbolise le TP Mazembe. La passion du football africain s’exprime dans chaque action, et notamment dans chaque duel des joueurs congolais. Ils ont montré beaucoup de volonté à la récupération – tâchant de reconquérir la possession de balle le plus vite possible – et n'ont reculé devant aucun affrontement un contre un. Malheureusement, ils étaient plutôt peu coordonnés et la réalisation était légèrement précipitée, ce qui a créé des trous dans leur propre défense et a entraîné des fautes inutiles – notamment à proximité de leur propre but. Là aussi, le nombre de fautes commises à proximité du but en demi-finales – six, soit autant que l’Inter de Milan en deux matches – est évocateur. Cependant, une chose était claire : le TP Mazembe a considérablement progressé dans son organisation défensive – notamment par rapport à l’an passé. L’équipe agissait de façon plus compacte et a compliqué la vie au SC Internacional en demi-finales, principalement en gênant les Sud-Américains et en les empêchant d’avancer par l’axe du milieu du terrain. Le football moderne s’appuie fortement sur les transitions de phases défensive à offensive et inversement, et le passage en mode offensif était justement l’un des points forts des Africains, comme l’a montré le deuxième but inscrit en demi-finales. La mondialisation du football a aussi fait que les soi-disant outsiders ont désormais acquis les éléments du football moderne et appliquent eux aussi les aspects tactiques de base tels que l’organisation défensive et la transition rapide défense-attaque ; allier ces acquis à leur propre culture footballistique leur a permis de faire un grand pas en avant dans leur évolution. Le Ghana a montré cette tendance lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 et il semble désormais que le football de club africain suive cette tendance. Il sera intéressant d’observer si ce développement se poursuivra et de quelle façon. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres », aurait-on pu dire. Pour la première fois de l’histoire de la compétition, le vainqueur de la Copa Libertadores ne s’est en effet pas qualifié pour la finale. Pourtant, le SC Internacional de Celso Roth, vainqueur en 2006, avait de grandes ambitions cette année. Mais la discipline tactique du TP Mazembe en demi-finales a anéanti leur rêve de finale. Reste que les qualités individuelles de joueurs comme D’Alessandro, Tinga ou Alecsandro sont indiscutables. Le club sud-américain s’est créé des occasions mais a échoué dans la finition, contrairement à l’Inter de Milan, particulièrement réaliste. Les qualités individuelles des joueurs africains et leur important travail tactique ont fait que les Brésiliens ont eu fort à faire et que le match s’est joué à peu de choses. Dans le match pour la troisième place – profitant de l’expulsion d’un joueur du Seongnam Ilhwa FC – le SC Internacional a exploité les
  • 30. 30 Technical and tactical analysis espaces créés par l’infériorité numérique adverse et la qualité individuelle de ses joueurs a pu plus librement s’exprimer. Il convient de constater que les Sud-Américains se sont certainement fortement appuyés sur leurs talents individuels et se sont trouvés légèrement « enfermés » et pris au piège dans leur style de jeu face à un adversaire tactiquement lucide et déterminé. Un phénomène similaire a été observé dans le jeu des Brésiliens lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud, en quarts de finale contre les Pays-Bas. Et probablement que ce style de football – malgré la mondialisation évoquée plus haut – est encore davantage ancré dans la tradition du football de club sud-américain. Le représentant asiatique, le club coréen de Seongnam Ilhwa FC, a démontré des valeurs asiatiques bien connues, comme avant lui le Pohang Steelers FC, lui aussi issu de République de Corée : vélocité infaillible, discipline tactique à toute épreuve, joueurs techniquement solides, transition rapide et limpide de la défense à l’attaque et inversement, comme l’impose le football moderne, et enfin qualité sur les coups de pied arrêtés. Il semble que les équipes d’Asie orientale aient observé et analysé avec succès le développement du football au niveau mondial. Presque tous les éléments du jeu moderne sont présents dans leur style de jeu. Il n’est donc pas étonnant que les statistiques techniques et tactiques fondamentales comme le nombre de passes, les passes réussies, les touches de balle, le temps de possession, etc. de la demi-finale entre Seongnam Ilhwa FC et l’Inter soient presque identiques pour les deux équipes. Il s’agit là d’éléments qu’il est facile d’apprendre et d’appliquer après une observation attentionnée et avec une certaine discipline – ce qu’ont apparemment fait les Coréens avec beaucoup de succès. L’intelligence de jeu et l’efficacité d’un club comme l’Inter de Milan ne s’apprennent en revanche pas si facilement et c’est bien là que s’est située la différence en demi-finales. Tandis que les Italiens ont converti presque toutes leurs occasions de but, les Coréens ont gâché dix- huit occasions de but ou de tir. Cependant, la solidarité qui caractérise les clubs asiatiques, notamment en Asie orientale, constitue certainement une base solide pour l’évolution future du football dans la région. Le CF Pachuca participait pour la troisième fois à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, après ses qualifications en 2007 et 2008. Mais il n’a pas su tirer profit de son expérience et n’a décroché que la cinquième place, contrairement à 2008. Comme les années passées, le club mexicain a brillé par les qualités techniques de ses joueurs et par le travail effectué à la récupération. Ces valeurs semblent caractériser le football mexicain, car le représentant de la confédération qualifié l’an passé, l’Atlante FC, était un adepte de cet élément technique et tactique. Toutefois, contrairement aux autres équipes, il était particulièrement frappant d’observer que, notamment dans le déclenchement des offensives, le rythme était lent. Il n’est pas possible de déterminer si cette tendance était due au style de jeu (volonté de maîtriser la possession de balle) ou à d’autres facteurs. Cependant, une chose était claire : la transition rapide vers l’attaque – élément essentiel du football
  • 31. 31FIFA Club World Cup UAE 2010 moderne – ne faisait pas partie du répertoire du club, contrairement aux autres équipes. Le club hôte Al Wahda Sports Club d’Abou Dhabi a représenté avec dignité les couleurs de son pays. Finalement, le fait que le club ait dû se contenter d’une sixième place n’est qu’un détail dans les statistiques. En effet, le club d’Abou Dhabi a satisfait les attentes placées en lui par ses compatriotes. En atteignant les quarts de finale, l’équipe de Josef Hickersberger a pu rectifier l’échec prématuré du club des Émirats qualifié l’an passé, Al Ahli (Dubaï). Avec un peu plus de concentration, Al Wahda aurait pu maintenir son avance de deux buts jusqu’à la fin dans le match pour la cinquième place. La marque de l’entraîneur était particulièrement visible. Le club appliquait une bonne organisation défensive et passait rapidement en attaque dès la récupération du ballon grâce à ses attaquants rapides. En jouant avec des ailiers clairement positionnés sur les flancs, de nombreuses phases offensives se sont déroulées dans les couloirs, notamment dans le dernier tiers du terrain. Hormis la première qualification historique d’un club africain pour la finale, d’autres premières ont marqué cette édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. La participation du Hekari United FC (Papouasie-Nouvelle- Guinée) a marqué la première fois dans l’histoire de la compétition que le représentant de la confédération océanienne n’était ni néo-zélandais ni australien. L’équipe, caractérisée par une grande détermination et une condition physique solide, a jeté toutes ses forces en attaque et a résisté autant qu’elle pouvait. Cependant, il convient de noter que la différence de niveau technique et tactique avec les autres équipes était très marquée, ce qu’a clairement montré la défaite face à Al Wahda. Résultat de la mondialisation du football, un nouveau participant a néanmoins trouvé sa place dans les livres d’histoire des compétitions finales de la FIFA, et ce n’est probablement pas la dernière fois…
  • 32. 32 Technical and tactical analysis Análisis técnico y táctico Autores: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens y Abdel M. Hussein En la presente edición de la Copa Mundial de Clubes de la FIFA se produjeron múltiples diferencias respecto a otros años. Por primera vez desde la inauguración del torneo en el año 2000, la final no se disputó entre las dos confederaciones más poderosas: Europa y Sudamérica. Particularmente desde la introducción del Mundial en su formato actual en 2005, la final se solía jugar entre el ganador de la Liga de Campeones de la UEFA y el ganador de la Copa Libertadores, venciendo dos veces los sudamericanos y cuatro veces consecutivas los europeos [nota: incl. 2010]. Si bien el Inter de Milán resultara de un calibre demasiado grande para el representante de la CAF –el T.P. Mazembe– en el desenlace definitivo, el hecho de que el ganador de la Liga de Campeones africana de 2009 y 2010 llegara a la final representa un grandioso éxito para la CAF. Al término de un año con un sesgo “africano“ muy marcado, merced igualmente a la Copa Mundial de la FIFA 2010 en Sudáfrica, los africanos pudieron claramente subrayar una vez más su desarrollo y su posición en el fútbol mundial. Sin embargo, este no fue el único aspecto culminante africano del presente torneo. El Grupo de Estudio Técnico de la FIFA eligió a Samuel Eto´o del Inter de Milán como mejor jugador del torneo, adjudicándole de esta manera el Balón de Oro
  • 33. 33FIFA Club World Cup UAE 2010 de adidas. Otro africano, Dioko Kaluyituka del T.P. Mazembe –una de las destacadas figuras del equipo congolés– obtuvo el Balón de Plata y, finalmente, en calidad de no africano, Andrés D´Alessandro del SC Internacional de Porto Alegre se llevó el Balón de Bronce de adidas. A título comparativo: el año pasado, los ganadores de este certamen fueron Lionel Messi (FC Barcelona), Juan Verón (Estudiantes de La Plata) y Xavi (FC Barcelona). ¡Dos argentinos y un español! Por tradición, el fútbol italiano se caracteriza por una enorme disciplina táctica en la organización defensiva. Arrigo Sacchi era considerado uno de los mayores representantes de dicha evolución en los años 80. El Inter manejó prácticamente a la perfección este aspecto, dominando la organización defensiva con una calidad sin igual. Los jugadores italianos desplazaban constantemente su bloque defensivo con tal habilidad que los adversarios no acertaban a encontrar el espacio necesario para desarrollar su juego. En el mano a mano, los milaneses se hacían del balón generalmente merced a un duelo limpio y sin cometer infracción. De modo que no sorprende que el Inter registrara el menor número de faltas de todos los equipos en la cercanía de la meta (en un radio de 20 m) con únicamente seis infracciones en total. Tampoco sorprende que el conjunto italiano fuera el único equipo que no concediera ningún gol, lo cual significa que también en este caso lo más importante era la defensa, muy al tradicional estilo italiano. Al mismo tiempo, el equipo milanés fue el “campeón de la eficacia” en cuanto al aprovechamiento de las oportunidades de gol. En la semifinal, fueron suficientes tres oportunidades para anotar tres goles. En la final, se requirieron siete ocasiones para tres tantos. La globalización del fútbol se refleja igualmente en el otro extremo, siendo el T.P. Mazembe el ejemplo típico respecto a tal desarrollo. La pasión del fútbol africano se manifestó claramente en cada duelo directo durante los partidos del T.P. Mazembe. Los jugadores querían arrebatar el balón a toda costa, cuanto antes, y no escatimaban esfuerzo y duelo directo alguno para lograrlo. Sin embargo, ello ocurría frecuentemente con demasiada vehemencia y desmesurado afán, lo cual conducía a brechas en la defensa y, ante todo, a numerosas infracciones peligrosas en las cercanías de la meta. Como indicio, se puede citar el número de infracciones cometidas en la semifinal: 6, el mismo número que el Inter en dos encuentros. No obstante, se pudo observar en el T.P. Mazembe –particularmente en comparación al año pasado– que el equipo contaba con una organización defensiva netamente mejor. El once congolés se mostró mucho más compacto, causándole grandes dificultades al SC Internacional de Porto Alegre en la semifinal, particularmente en los avances hacia la meta contraria por el centro de la cancha. El fútbol moderno vive de la rápida transición de la defensa al ataque y viceversa. Precisamente esta habilidad de conmutar velozmente al ataque fue una de las cualidades de los africanos, tal cual se pudiera apreciar en el segundo gol de la semifinal. La globalización del fútbol condujo igualmente a que los supuestos “segundones“ adoptaran los elementos modernos del fútbol, utilizando los aspectos tácticos básicos, tales como la organización defensiva y la rápida transición al ataque, junto con sus propias raíces africanas, para dar un gran paso hacia adelante en su evolución. Ghana había demostrado dichas características durante la Copa Mundial de Sudáfrica 2010, las que al parecer ahora se han arraigado
  • 34. 34 Technical and tactical analysis igualmente al nivel más alto del fútbol africano de clubes. Será interesante observar si este desarrollo progresará aún más y de qué manera. “La aflicción de unos es la dicha de otros” cabría citarse en relación con el representante de Sudamérica. El SC Internacional de Porto Alegre es el primer ganador de la Copa Libertadores que no logró pasar a la final, si bien los muchachos de Celso Roth, campeones de 2006, arribaron con grandes ambiciones. Sin embargo, la mejorada disciplina táctica del T.P. Mazembe en la semifinal truncó la esperada clasificación para la final. No obstante, es indiscutible la extraordinaria calidad individual de sus protagonistas como d’Allesandro, Tinga o Alecsandro. El conjunto brasileño dispuso de numerosas oportunidades de gol, sin embargo, no supo traducirlas en gol, tal cual lo hiciera eficazmente el Inter de Milán. La calidad individual brasileña quedó compensada por la intensa labor táctica de los africanos, por lo que la derrota resultaría únicamente una cuestión de menudencias. En el partido por el tercer puesto –favorecido por una expulsión en el Seongnam Ilhwa FC de Corea del Sur–, el SC Internacional de Porto Alegre aprovechó mejor los espacios en la cancha, particularmente por las bandas, sacando a relucir su calidad individual con mayor facilidad. Se puede afirmar que los sudamericanos se concentraron demasiado en sus habilidades individuales, lo cual condujo a que se “limitaran” demasiado a su estilo de juego ante un adversario que supo desempeñarse con astucia táctica y generoso despliegue físico. Durante la Copa Mundial de la FIFA 2010 en Sudáfrica se pudo observar un fenómeno similar en el partido de los brasileños contra los holandeses en cuartos de final. Independientemente de toda globalización, quizás este estilo de fútbol se halle mucho más arraigado en la tradición de los equipos sudamericanos de lo que pueda percibirse a primera vista. El representante de Asia, Seongnam Illhwa FC de Corea del Sur, hizo gala de las conocidas cualidades asiáticas, observadas ya el año pasado en el equipo Pohang Steelers FC, igualmente de Corea del Sur. Generoso despliegue físico combinado con férrea disciplina táctica, futbolistas técnicamente hábiles, rápida y prolija transición técnica de la defensa al ataque y viceversa, así como peligrosidad en las jugadas estudiadas, constituyen las virtudes de los equipos coreanos. Se diría que los equipos asiáticos fueron los que otorgaron mayor atención al desarrollo universal
  • 35. 35FIFA Club World Cup UAE 2010 del fútbol. En su estilo de juego se reflejan prácticamente todos los elementos del fútbol moderno. De modo que no sorprende que los valores técnicos y tácticos estadísticos, tales como número de pases, toques exitosos, contactos de balón, tiempo de retención de la pelota, etc. en la semifinal entre el Seongnam Ilhwa FC y el Inter de Milán fueran prácticamente idénticos. Todos estos aspectos se pueden aprender y aplicar fácilmente gracias a un buen sentido de la observación y, ante todo, a una labor sumamente disciplinada, la cual los coreanos ejecutaron de manera excelente. No obstante, la “viveza” y la eficacia de un equipo de máxima categoría como el Inter no se puede adquirir fácilmente de un día para otro, siendo esto lo que marcó la diferencia en la semifinal. Mientras que los italianos supieron traducir en goles cada oportunidad que se les ofrecía, los coreanos fallaron nada menos que 18 ocasiones claras de gol. Sea como fuere, la solidez de los equipos de Asia, particularmente de Asia Oriental, resulta más que obvia, lo cual de seguro habrá de representar una firme base para mayores progresos. El Club de Fútbol Pachuca logró clasificarse por tercera vez para el Mundial de Clubes después de 2007 y 2008. Sin embargo, pese a su gran experiencia y contrariamente a 2008, no pasó más allá del quinto puesto. Al igual que en los pasados años, la escuadra mexicana destacó por la gran habilidad técnica de sus jugadores, así como por su perseverante lucha por el balón. Estos aspectos parecen ser las cualidades básicas de la formación futbolística mexicana, por cuanto también el representante mexicano del año pasado, el Atlante FC, hizo gala de tales elementos técnico- tácticos. Sin embargo, llamó la atención que, distintamente a los demás equipos, redujera la velocidad durante los despliegues ofensivos en campo contrario. No resulta claro si este aspecto se debió a su concepto de juego (dominio del balón) o a otros componentes, pero fue obvio que la rápida transición de la defensa al ataque –una de las características del fútbol moderno– no pertenece al repertorio del once mexicano. El país anfitrión estuvo dignamente representado en la Copa Mundial de Clubes por el Al Wahda Sports Club de Abu Dabi. El hecho de que finalmente concluyera “únicamente“ en el sexto puesto tras la derrota en la tanda de penales contra el Pachuca resulta un pequeño defecto cosmético en las estadísticas, por cuanto el club respondió sumamente bien a las expectativas de sus compatriotas. Además, con la clasificación para cuartos de final, el equipo de Josef Hickersberger pudo borrar el negativo recuerdo de la prematura eliminación del Al Ahli de Dubái en el pasado Mundial. Con algo más de concentración, la escuadra árabe se hubiese hallado en condición de retener la ventaja de 2 a 0 hasta el término del partido por el quinto puesto. No obstante, se evidenció claramente la influencia del entrenador austriaco en la actuación del Al Wahda. El equipo se basó en una sólida organización defensiva y destacó constantemente con rápidos cambios de la defensa al ataque mediante sus vertiginosos atacantes. Además, como disponía de auténticos carrilistas en las bandas, numerosos ataques en tres cuartos de cancha en adelante se lanzaban por las puntas. Aparte de la primera participación de un equipo africano en la final, hubo otra primicia en la presente Copa Mundial de Clubes de la FIFA. Por primera vez en la historia del torneo, el representante de la Confederación de Oceanía, el Hekari United FC, no provenía de Australia o Nueva Zelanda, sino de Papúa Nueva Guinea. Si bien la escuadra oceánica se esforzó a fondo con mucho corazón y dinamismo, y vendió caro su pellejo, cabe señalar la enorme diferencia técnica y táctica respecto a los demás equipos, lo cual se evidenció de forma palmaria en la derrota contra el Al Wahda. No obstante, la globalización del fútbol condujo a que un nuevo participante entrara en los anales de la historia de los torneos de la FIFA, y quizás no sea la última vez que acaezca.
  • 36. 36 Technical and tactical analysis Technisch-taktische Analyse Autoren: Jean-Paul Brigger, Christofer Clemens und Abdel M. Hussein Bei dieser Ausgabe der FIFA Klub-Weltmeisterschaft war vieles anders als sonst. Zum ersten Mal seit Einführung dieses Wettbewerbs im Jahre 2000 ist es im Finale nicht zur Paarung der beiden vermeintlich stärksten Konföde- rationsvertreter aus Südamerika und Europa gekommen. Insbesondere seit der Einführung des aktuellen Turnierfor- mates 2005 fand das Finalspiel jeweils zwischen dem Sieger der UEFA Champions League und dem Gewinner der Copa Libertadores statt, wobei zweimal die Südamerikaner den Sieg davontragen konnten und zuletzt viermal in Folge die Europäer (inkl. 2010). Letztlich war für den Vertreter der CAF – T.P. Mazembe – der FC Internazionale Mailand im Finale dann doch eine zu hohe Hürde. Gleichwohl ist das Erreichen des Endspiels für den Sieger der afrikanischen Champions League 2009 und 2010 als grosser Erfolg zu werten. Am Ende eines Jahres mit starker „afrikanischer“ Note – dank der FIFA Fussball-Weltmeisterschaft 2010™ in Süd- afrika – konnten also die Afrikaner im Hinblick auf ihre Entwicklung und ihren Stellenwert im Weltfussball noch einmal ein deutliches Ausrufezeichen setzen. Doch dies war nicht der einzige afrikanische Höhepunkt in diesem Turnier. Samuel Eto‘o vom FC Internazionale Mailand wurde von
  • 37. 37FIFA Club World Cup UAE 2010 der technischen Studiengruppe der FIFA zum besten Spieler des Turniers gewählt und mit dem Goldenen Ball von adidas ausgezeichnet. Daneben wurde mit Dioko Kaluyituka von T.P. Mazembe einer der auffälligsten Spieler des kongole- sischen Teams mit dem Silbernen Ball gekürt. Mit Andres D‘Alessandro von SC Internacional de Porto Alegre wurde als Gewinner des Bronzenen Balls schliesslich ein Nichtafri- kaner gewählt. Zum Vergleich: Im letzten Jahr lauteten die Sieger bei dieser Wahl Lionel Messi (FC Barcelona), Juan Verón (Estudiantes de La Plata) und Xavi (FC Barcelona). Zwei Argentinier und ein Spanier! Traditionell besticht der italienische Fussball durch ein hohes Mass an taktischer Disziplin in der defensiven Organisation. Arrigo Sacchi gilt als einer der grossen Protagonisten dieser Entwicklung in den 80er-Jahren. Alle diese Aspekte zeigte der FC Internazionale Mailand nahezu in Perfektion. Die defensive Organisation beherrschte das Team vorbildlich. Immer wieder verschoben die Spieler ihren Abwehrverbund so geschickt, dass der Gegner kaum Räume hatte, um das eigene Spiel zu entwickeln. Kam es dann zu einem direkten Zweikampf in der Defensive, gewannen die Spieler den Ball beinahe immer in einem fairen Duell und ohne Foulspiel. Kein Wunder, dass der FC Internazionale Mailand mit sechs Fouls im tornahen Raum (20-m-Umkreis) die geringste Anzahl Fouls aller Teams hatte. Kein Wunder auch, dass das Team als einziges ohne Gegentor blieb. Also auch hier war traditionell italienisch die Defensive Trumpf. Gleichzeitig war das Team aber auch ein „Meister der Effizienz“ im Verwer- ten von Torchancen. Im Halbfinale reichten drei Chancen für drei Tore, im Finale waren es dann sieben für drei Tore. Die Globalisierung des Fussballs geht aber auch den anderen Weg, und dafür mag durchaus T.P. Mazembe stehen. Die Leidenschaft des afrikanischen Fussballs wird im Spiel von T.P. Mazembe in jedem Zweikampf deutlich. Die Spieler woll- ten den Ball gewinnen – so schnell es geht – und scheuten dafür kein direktes Duell. Dieses dann aber häufig ungestüm und überstürzt, so dass es schon zu einigen Löchern in der Abwehr kommen konnte, vor allem aber zu vielen unnöti- gen Fouls – insbesondere im torgefährlichen Raum. Hierzu dient als Indiz auch die Anzahl der Foulspiele im Halbfinale (6) – so viele wie Internazionale Mailand in zwei Spielen! Dennoch konnte man bei T.P. Mazembe – vor allem im Vergleich zum Vorjahr – sehen, dass das Team grundsätz- lich über eine erheblich verbesserte defensive Organisation verfügte. Die Mannschaft agierte kompakter und machte es damit im Halbfinale dem SC Internacional de Porto Alegre sehr schwer, insbesondere durch das Spielfeldzentrum bis vor das Tor vorzustossen. Moderner Fussball lebt sehr stark vom Umschalten in die Offensive und umgekehrt. Gerade das Umschalten in die Offensive war eine der Stärken der Afrikaner, wie das zweite Tor im Halbfinale zeigte. Insofern hat auch die Globalisierung des Fussballs dazu geführt, dass die vermeintlichen „Underdogs“ die modernen Elemente des Fussballs verinnerlicht haben und nun grund-
  • 38. 38 Technical and tactical analysis sätzliche taktische Aspekte wie defensive Organisation auf dem Spielfeld und das schnelle Umschalten in die Offensive gepaart mit ihren eigenen „afrikanischen“ Fussballwur- zeln zu einem klaren nächsten Entwicklungsschritt genutzt haben. Schon Ghana zeigte bei der FIFA Fussball-Weltmeis- terschaft Südafrika 2010™ diese Verhaltensweisen, und nun scheinen sie auch auf höchster Ebene im afrikanischen Klubfussball anzukommen. Es wird spannend sein zu verfol- gen, ob und wie diese Entwicklung weiter verläuft. „Des einen Freud, des anderen Leid“ könnte man mit Blick auf den Vertreter Südamerikas sagen. Mit dem SC Inter- nacional de Porto Alegre schaffte es der Sieger der Copa Libertadores erstmals nicht ins Finale. Dabei hatten die Spie- ler von Celso Roth als Sieger des Jahres 2006 auch dieses Jahr wieder grosse Ambitionen. Aber eben die erhöhte taktische Disziplin ihres Gegners T.P. Mazembe im Halbfinale verhinderte den erwarteten Einzug in das Endspiel. Unbe- stritten sind die grossen individuellen Qualitäten der Akteure wie D’Alesandro, Tinga oder Alecsandro. Das Team erspielte sich so einige gute Chancen, versäumte es jedoch im Gegen- satz zur Effizienz von FC Internazionale Mailand, diese auch in Tore umzusetzen. Da irgendwann die individuelle Qualität und die intensive taktische Arbeit der Afrikaner im Gleich- gewicht standen, waren es nur Nuancen, die zur Niederlage führten. Im Spiel um Platz drei – auch begünstigt durch einen Platzverweis beim Gegner Seongnam Ilhwa FC aus der Republik Korea – nutzte SC Internacional de Porto Alegre den Raum auf dem Spielfeld, insbesondere auf den Seiten, besser aus und spielte nun auch seine individuelle Qualität gekonnt aus. Man kann festhalten, dass sich die Südameri- kaner vermutlich sehr stark auf ihre individuellen Fähigkeiten verlassen hatten und gegen einen taktisch cleveren Gegner, der zudem noch mit sehr hohem Einsatz agierte, in ihrer Spielweise etwas „gefangen“ waren. Ein ähnliches Phäno- men konnten wir schon im Spiel der Brasilianer bei der FIFA Fussball-Weltmeisterschaft 2010™ in Südafrika im Viertelfi- nale gegen die Niederlande feststellen, und vielleicht steckt diese Art des Fussballs – trotz aller Globalisierung – eben doch stärker in den südamerikanischen Vereinstraditionen, als wir auf den ersten Blick erkennen können. Der Vertreter Asiens, Seongnam Ilhwa FC, zeigte die durch- aus bekannten asiatischen Tugenden wie schon im Vorjahr das ebenfalls aus der Republik Korea stammende Team Pohang Steelers FC. Hohe Laufbereitschaft gepaart mit eiserner taktischer Disziplin, technisch gut ausgebildete Fussballer, ein schnelles, modernes und technisch sauberes Umschalten von der Defensive in die Offensive und umge- kehrt sowie sehr gefährliche Standardsituationen. Man könnte meinen, dass die ostasiatischen Teams bei der Beo- bachtung der globalen Fussballentwicklung am genausten hingesehen haben. Nahezu alle modernen Elemente des Spiels findet man in ihrer Spielauffassung. Kein Wunder,
  • 39. 39FIFA Club World Cup UAE 2010 dass die grundsätzlichen technisch-taktischen Werte wie Passanzahl, erfolgreiche Pässe, Ballkontakte, Ballkontaktzei- ten und so weiter im Halbfinale zwischen Seongnam Ilhwa FC und Internazionale Mailand nahezu identisch waren. Dies sind alles Dinge, die man mit guter Beobachtung und insbesondere mit disziplinierter Arbeit sehr gut erlernen und umsetzen kann – und das hatten die Koreaner offensichtlich exzellent getan. Die Cleverness und Effizienz eines Spitzen- teams wie FC Internazionale Mailand lässt sich jedoch nicht so leicht erlernen, und hier lag denn auch der grosse Unter- scheid im Halbfinale. Während die Italiener nahezu jede sich bietende Chance zum Torerfolg nutzten, vergaben die Koreaner 18 aussichtsreiche Tor- oder Schussgelegenheiten. Dennoch ist die Solidität der Teams aus Asien und insbeson- dere Ostasien mehr als sichtbar und sicherlich eine sehr gute Basis für weitere Entwicklungsschritte. Der Club de Futbol Pachuca konnte sich nach 2007 und 2008 zum dritten Mal als Teilnehmer der FIFA Klub-Welt- meisterschaft qualifizieren. Dennoch reichte es trotz der grössten Erfahrung im Teilnehmerfeld diesmal nur zum fünften Platz. Ähnlich wie in den vorangegangenen Jahren zeichnete sich das Team durch sehr gute technische Fertig- keiten der Spieler sowie die Fähigkeit zur Balljagd aus. Dies scheinen Grundtugenden der mexikanischen Fussballausbil- dung zu sein, denn auch der letztjährige Vertreter Atlante FC bestach durch diese technisch-taktischen Elemente des Spiels. Auffällig war aber im Gegensatz zu den anderen Teams, dass insbesondere in der Angriffsauslösung das Tempo in die Offensive reduziert war. Ob der Grund dafür die Art und Weise der Spielauffassung (Ballkontrolle) oder andere Komponenten waren, ist schwer zu beurteilen. Aller- dings konnte man klar erkennen, dass das schnelle Umschal- ten in die Offensive – als ein wichtiges Merkmal des moder- nen Fussballs – im Gegensatz zu den anderen Mannschaften nicht zum Repertoire des Teams gehörte. Mit dem Al Wahda Sports Club aus Abu Dhabi hat der Gastgeber sein Land bei der FIFA Klub-Weltmeisterschaft würdig vertreten. Dass es am Ende aufgrund eines verlore- nen Elfmeterschiessens gegen Pachuca „nur“ zum 6. Platz reichte, mag ein kleiner Schönheitsfehler in der Statistik gewesen sein. Dennoch hat das Team die Erwartungen der Landsleute im Wesentlichen erfüllt. Mit dem Einzug ins Viertelfinale konnte die Mannschaft von Josef Hickersberger auch die Kritik am frühen Ausscheiden des letztjährigen Teams aus den Emiraten, Al Ahli aus Dubai, korrigieren. Wäre die Mannschaft etwas konzentrierter gewesen, hätte sie vermutlich auch die 2:0-Führung im Spiel um Platz fünf über die Zeit gerettet. Dennoch war die Handschrift des Trainers auch bei Al Wahda deutlich zu erkennen. Das Team agierte aus einer guten defensiven Organisation und setzte über seine schnellen Angreifer immer wieder mit raschem Umschalten von Defensive in Offensive Ausrufezeichen. Da das Team zudem mit klaren Aussenbahnspielern agierte, wurden viele Angriffe im letzten Drittel zudem über die Flügel vorgetragen. Neben der ersten Finalteilnahme eines afrikanischen Teams gab es noch eine weitere Premiere bei dieser Ausgabe der FIFA Klub-Weltmeisterschaft: Mit der Mannschaft von Hekari United FC aus Papua-Neuguinea nahm zum ersten Mal in der Geschichte des Turniers nicht ein Team aus Australien oder Neuseeland als Vertreter der ozeanischen Konfödera- tion teil. Die Mannschaft warf ihre gesamten Fertigkeiten wie Ein- satzbereitschaft und physische Dynamik in der Offensive in die Waagschale und hat sich so teuer wie möglich verkauft. Gleichwohl muss man festhalten, dass der technisch-takti- sche Unterschied zu den anderen Mannschaften sehr gross war, was auch die klare Niederlage gegen Al Wahda doku- mentierte. Dennoch hat die Globalisierung im Fussball auch dazu geführt, dass ein neuer Teilnehmer einen Eintrag in den Geschichtsbüchern der FIFA-Endrundenturniere erhalten hat – und vielleicht war es ja nicht das letzte Mal.
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