Roupala montana

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Roupala montana
Description de cette image, également commentée ci-après
échantillon type de Roupala montana collecté par Aublet en Guyane
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Proteales
Famille Proteaceae
Genre Roupala

Espèce

Roupala montana
Aubl., 1775

Classification APG III (2009)

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Ordre Proteales
Famille Proteaceae
Genre Roupala

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

  • Embothrium chaparro Humb.[1]
  • Embothrium chaparro Kunth[1]
  • Embothrium curvatum Willd.[1]
  • Embothrium curvatum Willd. ex Roem. & Schult.[1]
  • Rhopala boissieriana Meisn. in DC.[2]
  • Rhopala complicata Kunth[2]
  • Rhopala dentata R. Br.[2]
  • Rhopala gardneri Meisn. in Mart.[2]
  • Rhopala macropoda Kl. & Karst.[2]
  • Rhopala martii Meisn.[2]
  • Rhopala martii var. simplicifolia Meisn.[2]
  • Rhopala media R. Br.[2]
  • Rhopala montana Aubl.[1]
  • Rhopala nervosa Klotzsch[1]
  • Rhopala ovalis Pohl[2]
  • Rhopala veraguensis Kl. ex Meisn. in DC.[2]
  • Roupala adiantifolia Klotzsch[1]
  • Roupala adiantifolia var. grandidentata Meisn.[1]
  • Roupala arvensis Barb.Rodr.[1],[2]
  • Roupala boissieriana Meisn.[1],[2]
  • Roupala borealis Hemsl.[1],[2]
  • Roupala complicata Kunth[1],[2]
  • Roupala darienensis Pittier[1],[2]
  • Roupala dentata R.Br.[1],[2]
  • Roupala dentigera Knight[1]
  • Roupala discolor Rusby[1],[2]
  • Roupala dissimilis Pittier[1],[2]
  • Roupala diversifolia Schott[1]
  • Roupala frondosa Rich.[1]
  • Roupala frondosa Rich. ex Meisn.[1],[2]
  • Roupala gardneri Meisn.[1],[2]
  • Roupala gardneri var. angustata Meisn.[1]
  • Roupala gardneri var. dentata Meisn.[1]
  • Roupala gardneri var. gardneri[1]
  • Roupala gardneri var. integrifolia Meisn.[1],[2]
  • Roupala glabrata Klotzsch[1]
  • Roupala glabrata Klotzsch ex Meisn.[1]
  • Roupala heterophylla Pohl[1]
  • Roupala heterophylla var. pinnata Meisn.[1]
  • Roupala longepetiolata Klotzsch[1]
  • Roupala longepetiolata Klotzsch ex Meisn.[1]
  • Roupala longipetiolata Klotzsch[1]
  • Roupala longipetiolata Klotzsch ex Meisn.[1]
  • Roupala macropoda Klotzsch[1]
  • Roupala macropoda Klotzsch & H. Karst.[2]
  • Roupala martii Meisn.[1],[2]
  • Roupala martii var. martii[1]
  • Roupala martii var. pinnata Meisn.[1],[2]
  • Roupala martii var. simplicifolia Meisn.[1],[2]
  • Roupala mayana Lundell[2]
  • Roupala media R.Br.[1],[2]
  • Roupala montana subsp. complicata (Kunth) Griseb.[1]
  • Roupala montana var. complicata (Kunth) Griseb.[1],[2]
  • Roupala montana var. dentata (R.Br.) Sleumer[1],[2]
  • Roupala montana var. tomentosa (Pohl) Sleumer[2]
  • Roupala montana var. heterophylla Griseb.[1]
  • Roupala montana var. heterophylla Kuntze[1]
  • Roupala mucronulata Mez[1],[2]
  • Roupala mucronulata Mez ex Taub.[1]
  • Roupala nervosa Klotzsch[1]
  • Roupala organensis Sleumer[1]
  • Roupala ovalis Pohl[1],[2]
  • Roupala pamplonensis Linden[1]
  • Roupala panamensis Pittier[1],[2]
  • Roupala pyrifolia Salisb.[1]
  • Roupala pyrifolia Salisb. ex Knight[1],[2]
  • Roupala raimondii J.F.Macbr.[1],[2]
  • Roupala repanda Lundell[1],[2]
  • Roupala rhombifolia Mart.[1]
  • Roupala rhombifolia Mart. ex Meisn.[1]
  • Roupala steyermarkii Sleumer[1],[2]
  • Roupala suaveolens var. suaveolens[1]
  • Roupala tomentosa var. integrifolia Meisn.[1]
  • Roupala tomentosa var. sellovii Meisn.[1]
  • Roupala tomentosa var. sellowii Meisn., 1855[1]
  • Roupala tristis Mez ex Taub.[1]
  • Roupala veraguensis Klotzsch[1]
  • Roupala veraguensis Klotzsch ex Meisn.[1]

Roupala montana est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Proteaceae (famille du noyer du Queensland). Il s'agit de l'espèce type du genre Roupala Aubl.. C'est un arbre endémique du plateau des Guyanes. Cette espèce serait très souvent confondue dans la littérature avec Roupala pyrifolia Knight, 1809 qui présente une vaste répartition néotropicale.

Il est connu au Venezuela sous les noms de Carne asada, Horca, Horca mandingo, Mandingo[3].

En Guyane le nom de Roupale serait utilisé[4].

Au Brésil, on l'appelle Carvalho-do-Cerrado[5], ou Carne de vaca[6].

Description[modifier | modifier le code]

Roupala montana est un arbre ou un arbuste atteignant 15 m de haut. Les tiges, pétioles et la face inférieure des limbes sont brun clair, avec des à poils courts devenant rapidement glabrescents à glabres. L'écorce est généralement de couleur brun clair à l'état jeune, devenant gris foncé violet foncé à gris-rouge ou brun-rouge après pelage de la couche externe. On observe de nombreuses lenticelles, généralement peu visibles. Lorsqu'elles sont coupées, les jeunes branches dégagent une odeur rappelant les conserves de thon à l'huile, ou de corned-beef. Le bois est dur et lourd (dentité : 0,80), de couleur brun violacé, à maille très large et plus claire[7].

Les feuilles aiguës à acuminées à l'apex, sont souvent hétéromorphes (simples ou composées pennées). Le limbe est chartacé à très rigide-coriace, de couleur vert gris pâle, devenant glauque à brun moyen au séchage, glabrescent peu poilu (les poils sont souvent persistants le long de la base de la nervure médiane, sur la face inférieure.

Les feuilles des plantes matures sont généralement simples (rarement composées), ovales, et mesurent 4–14 × 2–9 cm (rapport longueur/largeur : 1,2-3/1). Le pétiole long de 1-6 cm pour 1 × 1 mm de large à mi-longueur, est parfois canaliculé, peu à densément ferrugineux à gris-velouté ou apprimé-tomenteux à poilu, glabrescent. Le limbe est extrêmement variable, de étroitement ovale à largement ovale elliptique à largement elliptique, oblong, et plus rarement suborbiculaire, base aiguë. obtus, arrondi, nettement décurrent, apex aigu, ou obtus et étroitement atténué, ou arrondi, bord révoluté ou non, entier, ondulé ou denté en scie à 3-22 paires de dents : nervation obscure à bien visible, légèrement en relief, plane ou légèrement surélevée au-dessus, généralement visible et proéminente en dessous. semicamptodrome, nervure médiane atteignant l'apex, nervure secondaire 4-9 paires, nervure marginale épaisse et proéminente en dessous, simple ou double fractiflexée.

Les feuilles juvéniles sont plutôt composées imparipennées, à 4-8 paires de folioles, avec des marges entières à grossièrement dentées en scie, et mesurent 19,7-33 cm de long (dont 4,5-11,4 cm pour le pétiole). Les pétiolules des folioles latérales sont longs de 0-5 mm.
Le limbe des folioles latérales mesure 6,2-12,2 x 1,2-4,3 cm (rapport longueur/largeur : 1,9-6,5/1), compte 3-6 paires de nervures secondaires. Sa base est plus ou moins asymétrique, cunéiforme à étroite, aiguë à arrondie. Son apex est aigu à atténué, et la marge dentée en scie à 3-20 dents (rarement entière).
La foliole terminale porte un pétiolule long de 2-2,3(-4) cm. Son limbe mesure 7,6-11,1 x 2,7-7,6 cm (rapport longueur/largeur : 1,3-3,7/1) et compte environ 3 paires de nervures secondaires. Sa base est symétrique à asymétrique, atténuée, parfois arrondie à presque tronquée. L'apex est aigu à atténué. Sa marge est denté en scie avec 7-9 paires de dents.

L'inflorescence est axillaire, parfois terminale, non ramifiée, mesure de 5-20(40) cm x 1,7-2,8 mm, glabre à pubérulente ou légèrement tomenteuse, couverte d'un indumen brun clair, brun, court, clairsemé. Le pédoncule mesure 0,5-3 cm x 0,8-2,5 mm. Les bractées stériles sont plus ou moins abondantes à la base. Les bractées florifères mesurent 0,4-1,3 x 0,3 -2,5 mm, ont la marge fimbriée, à surface densément courte tomenteuse à l'extérieur, glabre à l'intérieur. L'axe des paires de fleurs est absent. Les pédicelles mesurent 1,5-4,5 x 0,3-1 mm.

Les boutons floraux, de section carrée à arrondie, sont larges de 0,8-1,7 mm à l'apex, et de 0,5-1 mm à mi-longueur. Les fleurs sont parfumées, de couleur blanche, crème ou blanc verdâtre, longues de 7 à 9 mm, glabres, ou très peu poilues, à densément poilues. Les sépales longs de 7 à 8,5 mm. Le périanthe est striguleux à glabrescent vers l'apex. Les filets, longs de 0-08 mm, sont attachés aux tépales à 2-6,5 mm de la base. Les anthères mesurent 1,5-3 x 04-0,8 mm. On note une glande hypogyne charnue, longue de 0,2-0,6 mm, à lobes libres. L'ovaire est symétrique ou asymétrique (plus incurvé d'un côté que de l'autre, comme une demi-paire). Il est couvert de poils courts-séricés, de couleur brun clair, orange, ferrugineux à roux, jusqu'à 1-3 mm de la base, recouvrant tout l'ovaire ou la partie inférieure d'un côté.

Porté par un pédicelle mesurant 2-5 x 0,8-1,5 mm, le fruit est un follicules mesurant 2-3,5(4) x 0,8-1,5 cm, de couleur pâle (après séchage), densément velouté, couvert poils aprimés brun clair à brun orangé à roux lorsqu'il est jeune, devenant glabrescent, glabre à maturité. Sa base est rétrécie sur 3-6 mm. Les côtés sont suturés et non suturés courbés de manière égale ou côté suturé courbé plus fortement. L'apex est resserré ou non à 4 mm, y compris la base du style persistant, droite ou courbée jusqu'à perpendiculaire au côté non suturé. La nervation marginale est plus ou moins visible en surface, parfois brun clair à brun foncé. Les graines mesurent 1,8-2,5 x 0,5-1 mm[3],[4].

Taxons infra-spécifiques[modifier | modifier le code]

On reconnaît 4 variétés au sein de l'espèce Roupala montana :

  • Roupala montana var. brasiliensis (Klotzsch) K.S.Edwards
  • Roupala montana var. impressiuscula (Mez) K.S.Edwards
  • Roupala montana var. montana Aubl.
  • Roupala montana var. paraensis (Sleumer) K.S.Edwards

Répartition[modifier | modifier le code]

D'après certains auteurs, Roupala montana serait plutôt sub-endémique du plateau des Guyanes : Guyane (montagne des Chevaux), Suriname (Lucie river), Guyana, et Guyane vénézuélienne (Bolívar, T.F. Amazonas)[8].

L'espèce à vaste répartition néotropicale avec laquelle elle serait confondue correspondrait en fait à Roupala pyrifolia Knight, 1809 : depuis le Mexique, à travers l'Amérique centrale, Trinidad et Tobago, et répandu en Amérique du Sud jusqu'au sud du Brésil, la Bolivie, l'Argentine et le Paraguay[4]. Il est commun dans la Cordillère côtière, les Llanos et la base des Andes[3].

Écologie[modifier | modifier le code]

On rencontre Roupala montana au Venezuela dans les savanes sèches ouvertes ou arbustives, souvent associé à Curatella, Bowdichia et Byrsonima crassa, en bordures des affleurements granitiques, et dans les forêts galeries, autour de 50–1 300 m d'altitude[3]. Il est présent dans les forêts primaires et secondaires humides, tropicales, sempervirentes à sèches, à feuilles caduques et les habitats de savane herbeuse ouverte, également dans les forêts galeries et les vestiges forestiers. Dans la région des Guyane, il fleurit principalement entre septembre et mai, et fructifie plutôt en juin et juillet[4].

Soixante-deux espèces de lépidoptères (22 familles) consomment les feuilles Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809), dont 26 exclusives, parmi lesquelles Chlamydastis platyspora (Meyrick) (Elachistidae)[9], Stenoma cathosiota Meyrick (Elachistidae), Idalus prop. sublineata (Rothschild) (Arctiidae) et Eomichla sp. (Oecophoridae)[10],[11],[12],[13].

On trouve Goniotherma sp. parmi les arthropodes de la litière de Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809)[14].

Divers aspects de Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809) ont été étudiés :

Utilisation[modifier | modifier le code]

bois de Roupala montana

Roupala montana est une plante mellifère dont le pollen est également récolté en apiculture. Au Brésil, ses branches sèches, feuilles et fruits composent les compositions florales appelées « flores do planalto » vendues dans les foires à Brasília. Son bois peut être utilisé dans la construction civile, pour la fabrication de meubles, d'objets ménagers décoratifs, tournés et en placages. Il fournit un bois de chauffage et un charbon de bonne qualité. Il est préconisé de planter Roupala montana pour la restauration écosystémique de milieux ripicoles ou des milieux non inondables, et dans les ravins du Minas Gerais[5].

Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809) est utilisé au Brésil comme antithermique et antiseptique dans le traitement des plaies et des ulcères. Il présente un potentiel antimicrobien et antimutagène, sans propriétés mutagènes ou cytotoxiques, et contient des flavonoïdes glycosylés[6].

Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809) présente des activités anti-inflammatoires[25].

Les extraits des résidus de bois de Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809) contiennent du (Z)-5-undéc-3-énylrésorcinol (composés phénoliques avec de nombreuses applications biologiques)[26].

L'extrait des feuilles de Roupala montana (probablement Roupala pyrifolia Knight, 1809) contient du Kaur-16-ène, de l'acide linolénique et de l'alpha tocophérol. On a identifié 15 composés dans l'huile essentielle de la plante sèche dont kaur-16-ène (77,2%), Kaur-15-ène (4,1%), phytol (3,45%), Nérolidol (2,22%), et Farnésyl acétone (1,2%)[27], et la synthèse du trans-2-(trans-1-cis-3-hexadiényl)-5-méthyltétrahydrofurane a été étudiée[28].

Protologue[modifier | modifier le code]

Roupala montana : Planche 32 accompagnant la description du genre Roupala par Aublet (1775)
On a groſſi les parties de la fleur. - 1. Feuille ouverte vue de face. - 2. Bouton de fleur. - 3. Corolle épanouie. - 4. pétale. Étamine. La fleur étant épanouie. - 5. pétale. Étamine. La fleur étant fermée. - 6. Étamine. - 7. Ovaires. Styles. Stigmates. - 8. Ovaire coupe en travers[29].

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[29] :

« ROUPALA montana. (Tabula 32.)

Frutex plures ramos è caudice tri vel quadri-pollicati emittens ; folia alterna, petiolaca, rigida, ovata, acuta, integerrima ; limbis ſursùm revolutis, quaſi canaliculatis. Flores ſpicati ; ſpicis ſolitariis, axillaribus, & terminalibus ; bini ſemper ſeſſiles, alternatim poſiti. Corolla tetrapetala; petalis ſubtùs villoſis, luteis, ſupernè candicantibus.

Cortex trunci, ramorum & lignum, fœtidum odorem exhalant.

Florebat Auguſto.

Habitat ſupra montem Serpent dictum ab Europeis incolis.


LE ROUPALE (PLANCHE 32.)

Cet arbrisseau s'élève a ſept ou huit pieds. Le tronc, a trois ou quatre pieds au deſſus de terre, commence a ſe garnir de branches : il a trois ou quatre pouces de diamètre. Son écorce eſt blanchâtre, ridée & gerſée. Son bois eſt blanchâtre. L'écorce & le bois exhalent, lorſqu'on les coupe, une odeur forte & fétide qui a du rapport a celle que répandent les couleuvres du pays. Les branches & les rameaux ſont garnis de feuilles alternes, liſſes, vertes, fermés, ſèches, & toujours pliées par les deux bords qui ſe rapprochent : elles ſont ovales 3 & terminées par une longue pointe ; leur pédicule eſt long, & renflé à la baſe, où il forme une eſpèce de talon. On en a repréſenté une, étendue, & de grandeur naturelle.

Les fleurs croiſſent ſur de longs épis, à l'extrémité des rameaux, & a l'aiſſelle des feuilles Les fleurs ſont toujours par paires, poſées alternativement ſur l'épi, & placées ſur un ſupport commun. Ces fleurs n'ont point de calice.

La corolle eſt a. quatre pétales longs, étroits a. leur partie inférieure, & évaſés en forme de cuilleron a leur partie ſupérieure. Ils ſont velus & jaunâtres en deſſous, blanchâtres en deſſus, & attaches entre de petits corps glanduleux qui ſont à la baſe de l'ovaire.

Les étamines ſont au nombre de quatre, placées chacune ſur la paroi ſupérieure du pétale, a l'endroit ou il commence a s'élargir. Ces étamines ont un filet ft court, qu'à peine on peut l'appercevoir, ce n'eſt qu'une anthère longue, obtuſe & a deux bourſes. lorſque la fleur n'eſt pas épanouie, cette anthère eſt cachée dans la cavité du cuilleron : & quand les pétales s'épanouiſſent, l'anthère s'en écarté, devient droite ; l'extrémité du pétale ſe renverſe, & peu de temps après il tombe.

Le piſtil eſt un ovaire arrondi, charge de poils, ſurmonté d'un style verd, terminé par un stigmate ovoïde.

L'ovaire, que je n'ai pas vu en maturité, n'a qu'une loge & une ſeule graine.

On a groſſi les parties de la fleur.

J'ai trouve cet arbriſſeau ſur le ſommet de la montagne Serpent. Il étoit en fleur dans le mois d'Août. »

— Fusée-Aublet, 1775.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl et bm GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 21 février 2022
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj et ak Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 21 février 2022
  3. a b c et d (en) Julian A. Steyermark, Julian A. Steyermark (Eds), Paul E. Berry (Eds), Kay Yatskievych (Eds) et Bruce K. Holst (Eds), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 8, Poaceae–Rubiaceae, Box 299, St. Louis, MO 63166-0299, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 874 p. (ISBN 9781930723368), p. 389-393
  4. a b c et d (en) M.J. JANSEN-JACOBS (Eds), Flora of the Guianas : Series A: Phanerogams - Fascicle 27 - 71. CYRILLACEAE - 79. THEOPHRASTACEAE - 86. RHABDODENDRACEAE - 90. PROTEACEAE - 100. COMBRETACEAE - 113. DICHAPETALACEAE - 167. LIMNOCHARITACEAE - 168. ALISMATACEAE including Wood and Timber, Kew, Royal Botanic Gardens, , 214 p. (ISBN 978 1 84246 418 2), p. 31-33
  5. a b et c (pt) Paulo Ernani Ramalho Carvalho, « Carvalho-do-Cerrado - Roupala montana », Comunicado Técnico, vol. 223,‎ , p. 8 (ISSN 1517-5030, lire en ligne)
  6. a et b (pt) Nayanne L. Cunha, Camila J. M. Uchôa, Valéria M. Gimenez, Milton Groppo, Márcio L.A. Silva, Wilson R. Cunha, Patrícia M. Pauletti et Ana H. Januário, « 34a Reunião Anual da Sociedade Brasileira de Química : Flavonóides glicosilados isolados de Roupala montana (Proteaceae) », Sociedade Brasileira de Química (SBQ),‎ (lire en ligne)
  7. Pierre DÉTIENNE, Paulette JACQUET et Alain MARIAUX, Manuel d'identification des bois tropicaux : Tome 3 Guyane française, Quae, (lire en ligne), p. 164-165
  8. (en) Ghillean T. Prance, Vanessa Plana et Katie S. Edwards, Flora Neotropica Monograph : Proteaceae, vol. 100, The New York Botanical Garden Press, , 218 p. (ISBN 978-0893274801)
  9. (en) Aurora BENDICHO-LOPEZ, Ivone REZENDE DINIZ et John DU VALL HAY, « Abundance of Chlamydastis platyspora (Elachistidae) on its host plant Roupala montana (Proteaceae) in relation to leaf phenology », Journal of the Lepidopterists' Society, vol. 57, no 4,‎ , p. 291-294 (lire en ligne)
  10. (pt) Aurora Bendicho-López, Helena C. Morais, John D. Hay et Ivone R. Diniz, « Lepidópteros folívoros em Roupala montana Aubl. (Proteaceae) no Cerrado Sensu Stricto » [« Folivore caterpillars on Roupala montana Aubl. (Proteaceae) in Cerrado Sensu Stricto »], Neotrop. entomol., vol. 35, no 2,‎ (DOI 10.1590/S1519-566X2006000200005 copiar, lire en ligne)
  11. (en) Aurora BENDICHO-LÓPEZ, Helena C. MORAIS, John D. HAY et Ivone R. DINIZ, « ECOLOGY, BEHAVIOR AND BIONOMICS - Lepidópteros Folívoros em Roupala montana Aubl. (Proteaceae) no Cerrado Sensu Stricto », Neotropical Entomology, vol. 35, no 2,‎ , p. 182-191 (lire en ligne)
  12. (pt) Laura Braga de Oliveira, « Diversidade e Fenologia de lagartas folívoras em Roupala montana (Proteaceae) no cerrado do Brasil Central », il. Dissertação (Mestrado em Biologia Animal)-Universidade de Brasília, Brasília,‎ , p. 115 (lire en ligne)
  13. (pt) Pedro Augusto Silva Cirotto, « Comparação da fauna de lagartas folívoras (Lepidoptera) em Roupala montana Aubl. em cerrado e borda de mata de galeria », Dissertação (Mestrado em Ecologia)-Universidade de Brasília,‎ , p. 59 (lire en ligne)
  14. (es) Ricardo Vargas Kilca, Everton Tizo-Pedroso et Roselaine R. Zanini, « Diversidade de artrópodes nos abrigos foliares produzidos por Gonioterma sp. (Lepidoptera) em ramos de Roupala montana Aubl. (Proteaceae) no Cerrado do Brasil central », Revista De Biologia Neotropical / Journal of Neotropical Biology, vol. 10, no 2,‎ , p. 26–33 (DOI 10.5216/rbn.v10i2.26603, lire en ligne)
  15. (pt) Aneliza DE ALMEIDA MIRANDA-MELO, Fernando ROBERTO MARTINS et Flavio ANTONIO MAËS DOS SANTOS, « Estrutura populacional deXylopia aromatica (Lam.) Mart. e de Roupala montana Aubl. em fragmentos de cerrado no Estado de São Paulo », Revista Brasil. Bot., vol. 30, no 3,‎ , p. 501-507 (lire en ligne)
  16. (pt) Jeanine Maria Felfili et Helena Maia de Abreu, « Regeneração natural de Roupala montana Aubl., Piptocarpha macropoda Back. E Persea fusca Mez. em quatro condições ambientais na mata de galeria do gama-D.F. » [« Natural regeneration of Roupala montana Aubl., Piptocarpha macropoda Back. and Persea fusca Mez. in four environmental conditions in the gallery forest-D.F., Brazil »], CERNE, vol. 5, no 2,‎ , p. 125-132 (lire en ligne)
  17. (en) Augusto C. Franco, « Seasonal patterns of gas exchange, water relations and growth of it Roupala montana, an evergreen savanna species », Plant Ecology, vol. 136,‎ , p. 69–76 (DOI 10.1023/A:1009763328808, lire en ligne)
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  22. (en) Kelly da Silva Coutinho Detmann, Tiago de Souza Leite, Ricardo Rodrigues de Oliveira Neto, Marina Neves Delgado, Vitor Paiva Alcoforado Rebello, Aristéa Alves Azevedo, Maria Catarina Megumi Kasuya, Marc-André Selosse et Andréa Miyasaka de Almeida, « Arbuscular mycorrhizae and absence of cluster roots in the Brazilian Proteaceae Roupala montana Aubl. », Symbiosis, vol. 77,‎ , p. 115–122 (DOI 10.1007/s13199-018-0581-0)
  23. (en) Andrea Miyasaka de Almeida, Kelly da Silva Coutinho Detmann, Tiago de Souza Leite, Ricardo Rodrigues de Oliveira Neto, Marina Neves Delgado, Vitor Paiva Alcoforado Rebello, Aristea Alves Azevedo, María Catarina Megumi Kasuya et Marc-Andre Selosse, « Arbuscular mycorrhizae and absence of cluster roots in the Brazilian Proteaceae Roupala montana Aubl. », Symbiosis, vol. 77, no 2,‎ , p. 115-122 (DOI 10.1007/s13199-018-0581-0, lire en ligne)
  24. (pt) Fernanda Bortolanza Pereira, « Pré-melhoramento, genética quantitativa e molecular de Roupala montana var. brasiliensis: uma espécie potencial madeireira da Floresta Ombrófila Mista », Botucatu Pós-Graduação em Ciência Florestal - Faculdade de Ciências Agronômicas (FCA),‎ , p. 02 (DOI 10.3390/plants11020181, lire en ligne)
  25. (pt) Bryan Omar Zurita Sánchez, « Determinación de la actividad antiinflamatoria de la planta Roupala montana Aubl. mediante inhibición de edema plantar inducido por carragenina en ratones (Mus musculus) », Escuela Superior Politécnica de Chimborazo. Riobamba.,‎ (lire en ligne)
  26. (pt) WELEM DE OLIVEIRA SANTIAGO, « Resíduos madeireiros de Roupala montana Aubl.: Avaliação dos constituintes químicos no extrato metanólico », INPA, Manaus (Amazonas),‎ , p. 20 (lire en ligne)
  27. (es) Juan Carlos Medina, Alírica I Suárez, Nixon Cumbicus et Vladimir Morocho, « Estudio fitoquímico de roupala montana aubl. de la provincia de Loja », AXIOMA - Revista de docencia, investigación y proyección social de la PUCE-SI INVESTIGACIÓN, no 19,‎ , p. 5-11 (lire en ligne)
  28. (en) Dorothy Nkudu Tabi, « A study of the chemical constituents of Roupala montana and an approach to the synthesis of trans-2-(trans-1-cis-3-hexadienyl)-5-methyltetrahydrofuran », ProQuest Dissertations Publishing, Howard University,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  29. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 83-85

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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  • « Roupala montana », sur la chaussette rouge, (consulté le )