François Moubandje, votre retour au jeu était programmé ce dimanche contre Saint-Etienne mais vous ne faisiez pas partie du groupe. Que s'est-il passé?

J'allais beaucoup mieux mais j'ai repris un coup sur la cheville lors d'un entraînement juste avant le match de Coupe de la Ligue contre Rennes mercredi. J'ai ressenti des douleurs et nous avons préféré, avec le club, ne pas prendre de risques pour le match de ce week-end.

Serez-vous de retour pour la réception de Nantes mercredi?

Avec les préparateurs physiques et les kinés du FC Toulouse, je fais le maximum pour me rétablir au plus vite. Ma cheville va déjà beaucoup mieux, j'ai bon espoir de pouvoir rejouer rapidement. Pour mercredi, par contre, je suis toujours dans l'incertitude.

Depuis le début du mois de novembre, vous n'avez joué que 52 minutes en championnat. Comment vivez-vous ces longues semaines loin des terrains?

Lors de ma première saison, c'était pire. J'avais loupé six mois de compétition à cause d'une blessure. Çette expérience m'aide aussi à gérer cette période compliquée. Au final, je m'estime surtout chanceux de m'en être sorti avec une grosse entorse. Contre Saint-Etienne, mon genou aurait pu tourner ce qui aurait tout simplement signifié la fin de ma saison.

Cela aurait été cruel avec la Coupe du monde qui approche à grand pas. Avez-vous cet objectif dans un coin de la tête?

La Coupe du monde arrive vite, mais il y a un temps pour tout. La priorité est de bien se rétablir pour être capable d'aider Toulouse. La situation du club est un peu compliquée (19e ) et il faut être impliqué à 100%. Si je parviens à bien jouer avec mon équipe, ça sera bénéfique pour Toulouse et pour moi.

Avez-vous eu des contacts avec le sélectionneur Vladimir Petkovic?

Il nous a souhaité de bonnes fêtes, c'est très sympa. Mais j'imagine que si je ne récupère pas du temps de jeu ces prochains mois, je vais vite avoir de ses nouvelles (rires).